Sarugaku

Sarugaku est une série de six petits immeubles commerciaux à Daikanyama. A mi-chemin entre le quartier et l’immeuble, Sarugaku reprend le modèle de l’îlot ouvert de Portzamparc. La parcelle de terrain desservie par un petite rue et entourée d’immeubles ou de maisons individuelles, se compose de blocs blancs de toute forme. Chaque bloc contient des magasins sur 3 niveaux (sous-sol, rez-de-chaussée et étage) desservis par des escaliers extérieurs de métal. Les blocs sont organisés le long d’une allée principale et l’image que l’architecte, Akihisa HIRATA, souhaitait véhiculer est celle d’un paysage de petites montagnes plantées aux bords d’une vallée. J’avoue qu’il faut pousser l’imagination assez loin pour arriver à cette image et côté « petite montagne », celle de Starck à Shirogane me convient mieux.

sarugaku

Le point le plus intéressant de ce complexe est la disposition des ouvertures. Comme le montre le schéma de droite, l’emplacement des ouvertures sur un bloc et sur les blocs alentours est habilement pensé pour laisser la lumière pénétrer. Cela explique les nombreuses baies vitrées de taille apparemment aléatoires. Ce n’était malheureusement pas une journée ensoleillée et je serais curieux de voir l’effet avec une belle lumière. Sarugaku apparaît dans le numéro 72 de The Japan Architect dans la sélection des architectures remarquables de l’année 2008. Dans ce numéro et du même architecte, on peut également découvrir la maison biscornue IENOIE.

Ces quelques photos sont prises avec un Canon 50D qui vient remplacer mon Canon 10D vieux de 6 ans. J’avais envie de le remplacer depuis quelques temps, pour mes dix ans de Japon. Il était grandement amorti et sa lenteur commençait à me frustrer un peu. La décision s’est précipitée quand j’ai eu le geste malheureux de le faire tomber alors que d’une main je retenais Zoa qui voulait courir dans les prés de Tokyo Mid-Town et de l’autre j’essayais de mettre ma veste. Ca sentait un peu l’acte prémédité mais il n’en était rien. J’ai eu quand même peur pour mon objectif 20mm, qui est sorti sauf de cette histoire (j’ai quand même recollé un pas de vis). J’ai maintenant hâte de pouvoir profiter d’une belle lumière. Avec 15Megapixels, mon Mac commence par contre à ramer un peu. Ca sent l’autre renouvellement à planifier. Mon Ipod Mini acheté à Chicago (c’est pratiquement un modèle vintage maintenant) commence aussi à battre de l’aile. Mais cela ne m’empêche pas pour le moment de découvrir, un peu sur le tard, l’instrumental Fields Storelines and Hunters de M83 sur Before the Dawn Heals Us, un objet musical non identifié comme une plaque de métal fondant dans l’atmosphère. Remarquez que comme Hirata, j’ai l’imagination bien aiguisée.

8 commentaires

  1. tient ^^ je suis curieux de voir ce que tu ecoutes :) ! je vais me renseigner :)
    sinon, avec un canon 50D, tu vas encore nous épater je le sens ;) !
    fin du HS : l’originalité de Stark à shirogane ne me plait pas trop je dois dire. par contre, je serais curieux de voir ce que donne cet ensemble de 6 petites immeubles avec plus de lumiere :) !

  2. Ce que j’écoute et qui inspire ce blog est en grande partie sur la page A propos. Et d’ailleurs, ça me rappelle d’y passer un bon coup de dépoussiérage à cette page qui commence à ne plus être très à jour.

  3. Je serais curieux de voir l’intérieur de ces immeubles, notamment ce que donne les jeux de lumière dans chaque pièce.

    Mince je viens de relire le texte et vous avez exactement la même réflexion que moi :)

    J’espère que vous aurez l’occasion de repasser par là pour nous montrer ça!

  4. Après écoute Fields Storelines and Hunter est vraiment énorme! J’adore Cette mélodie qui tourne en boucle couplée avec l’énergie de la batterie en peu comme une fuite en avant, sans concession.

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