Une équipe postée en avant garde nous observe. On essaie de ne pas croiser leurs regards, mais c’est difficile tant le regard pèse. Le petit posté au fond est bavard, tandis que celui en avant, le chef certainement, garde son sang froid et semble analyser chacun de nos mouvements. Nous avançons discrètement tête baissée. Si vous passez à Higashi 1-chome, Shibuya-Ku, prenez garde.
Les éditions Taschen propose pour leur 25ème anniversaire quelques livres à prix réduit, c’est le cas de Paris du photographe Eugène Atget. Je me suis empressé de me le procurer lorsque je l’ai aperçu dans une librairie de Ebisu. Le livre propose des séries de photographies classées par thèmes ainsi qu’un long texte explicatif en plusieurs langues (dont le français) retraçant les différentes périodes et motivations d’Atget. Son oeuvre, des milliers de photographies de Paris et proche environs, est un véritable travail documentaire sur le vieux Paris et ses habitants à la fin du 19ème et début du 20ème siècle. Parmi les nombreuses photographies du livre, j’aime tout particulièrement les vue d’ensemble du paysage urbain parisien et les photos d’architecture, ainsi que les vues intérieures de quelques hôtels particuliers. J’aurais voulu voir des photos de l’Hôtel Lambert, qui faisait polémique il y a quelque temps, mais le livre n’en montre pas malheureusement. En complément, la page flickr de Pete Sieger montre des photos actuelles de Paris en les comparant avec celles d’Atget. Intéressant.
Rien à voir avec Atget, mais étant donné votre intérêt pour l’architecture, je me demandais si vous connaissiez l’architecte de ce fascinant immeuble rouge et fleuri à Shinsaibashi (Osaka) ?
Bonjour n, non, je ne connaissais pas cet immeuble ni l’architecte, mais ça me fait penser, un peu seulement, à la tour des fleurs à Paris 17ème d’Edouard FRANCOIS. Les plantes sont cependant encore plus envahissantes.
Merci tout de même ! C’est vraiment à voir si vous passez par là, et autrement plus réussi que la tour de pots de plantes de François…
Merci, j’essaierais de m’en souvenir si je repasse à Osaka.