Je pensais que la petite semaine de congé me permettrait de rattraper le retard sur la quinzaine de billets que je n’ai pas encore publié, mais c’est l’inverse qui se produit car j’ai maintenant plus d’une vingtaine de billets en cours d’écriture dans mes brouillons. Je ne pense pas avoir jamais eu autant de photographies à montrer depuis que j’ai créé ce blog. Par rapport à il y a quelques années, les textes qui accompagnent ces photographies sont plus longs et prennent donc plus de temps à écrire, sans compter les recherches parfois nécessaires et les liens à ajouter sur un billet. Je me prends à mon propre piège en m’imposant involontairement une marche à suivre qui n’est pas très flexible. Mes prochains billets seront certainement plus courts. Les congés donnent l’impression d’être immobile, de se mettre à l’écart pendant une courte durée et d’observer le monde bouger, d’être sur un référentiel indépendant pendant que la terre continue à tourner. J’ai d’autant plus cette impression que je passe mes congés à la maison, sans plans très précis car le grand est toujours à l’école jusqu’à fin Juillet. Ça ne m’empêche pas de prendre des photographies dans Tokyo et c’est ce qui contribue au problème que j’évoquais au début de ce billet.