C’est toujours amusant de voir toute l’imagination déployée pour la recherche de terme français pour les termes anglais du language informatique. Mon préfèré, c’est quand même le butineur Internet, mais celui ci-dessous est pas mal non plus.
« Le mot spam vient, dit-on, d’un sketch du Monty Python’s Flying Circus dans lequel John Cleese et ses acolytes répétaient ad nauseam le nom d’une marque de viande en conserve : « Spam ». La langue française, elle, hésite entre cette terminologie et deux néologismes issus du monde francophone. Le premier, « pourriel », contraction de « poubelle » et de « courriel », est très en vogue au Québec. A titre de consécration, il vient d’être ajouté à la dernière mouture du Petit Robert. Le « pourriel » ne doit cependant pas être confondu avec le « polluriel », terme également d’invention canadienne désignant un genre particulièrement provocateur de « pourriel ». Dans leurs publications, les administrations francaises hésitent généralement entre la reprise du mot anglo-saxon et « pollupostage » (contraction de « pollution » et « publipostage »). Sur le site Internet de l’Assemblée nationale le premier est aussi décliné sous forme de participe présent (« spamming »). Il n’est cependant utilisé qu’entre guillemets. » — LeMonde.fr