Dimanche 9 Mai 2004, premier jour en Amérique, après 11h de vol de Tokyo-Narita, jusqu’à Chicago, Illinois. Le taxi m’amènera jusqu’au Swissotel, à deux pas du grand lac Michigan. En chemin, pas de doutes, en apercevant la premiere barrière d’immeubles, c’est bien l’Amérique, comme je l’avais déjà tant vu dans les films. L’arrivée à l’intérieur des artères principales de la « City » (The Loop) ne changent pas mon impression: une structure simple, basée sur l’utilisation de l’automobile, des gratte-ciels impressionants (la Sears Tower et ses 110 Etages) et quelques bâtiments historiques par ci par là.
Malgré un bon repos dans l’avion, je lutte contre la fatigue. Il est presque 6h du soir, ce n’est pas le moment de succomber, il faut quand même aller voir d’un peu plus près à quoi ressemble cette ville. En voiture, c’est plus pratique, direction le port, aménagé en gigantesque lieu de promenade au bord de l’eau. On est dimanche, la foule afflue et s’arrête au bistrot en terrasse pour admirer le lac Michigan. Il est d’ailleurs gigantesque, presqu’un océan, pour preuve, on n’aperçoit pas l’autre rive au loin. Cette énorme réserve d’eau va bientot être malmenée par les orages et éclairs que l’on devine au loin.
Pas manqué, alors qu’on se dirige désormais à voiture sur le boulevard Michigan, l’eau commence à tomber, le vent commence à souffler. L’Avenue Michigan est l’artère principale de Chicago, traversant la ville de nord en sud; tout d’abord les boutiques de luxe du Magnificient Mile, effleurant le quartier des affaires de The Loop, bordant le parc GRANT et l’Institut d’Art de Chicago, l’un des plus grands musées mondiaux avec le Louvres, British Museum, …
Nous naviguons entrent les gratte-ciels pour un « Chicago by Night ». La ville, centrée sur la rivière Chicago, n’est pas très grande finalement. Mais considérant la taille et la densité des immeubles de bureaux, on peut deviner une banlieue gigantesque.
Je reprends le fil de l’histoire alors que je suis déjà de retour vers le Japon. Aujourd’hui, Mercredi 12 Mai, c’est l’avion pendant 12h environ. En comptant le décalage horaire, c’est plus d’une journée passée à voyager. L’itinéraire passe par le nord du canada (J’admire les territoires glacés au moment ou j’écris ces quelques lignes).
Après deux journées de labeur bien remplies, j’ai quand même profité d’une fin d’apres-midi ensoleillée, à Chicago pour prendre quelques photos et faire quelques courses, notamment du côté de Michigan Avenue. J’avais repéré le jour d’avant un magasin Apple qui pourra peut être présenter de l’intérêt s’il possède quelques iPod Mini en stock. Il en avait. Dans ces cas là, on réfléchit vite et on passe la main au porte-monnaie. Me voila propriétaire d’un iPod Mini vert Pomme (ça tombe bien, c’est Apple), objet petit par la taille mais assez grand par la taille du disque dur (4GB). Il a un tel succès aux US, qu’ils repoussent sans arrêt la distribution à l’étranger et notamment au japon.
De rues en rues, de magasins en magasins, je remarque quelque chose de bizarre: de la neige est tombée en plein centre de la ville, du moins, elle est deja tombée. Bizarre, en fin d’apres-midi avec plus de 20 degrés au compteur. Je ne me formalise pas et continue ma marche solitaire pour découvrir une réponse à mes questions. Une affiche de la Paramount indique que l’on va tourner un film ici. Et là, tout s’éclaire… Il s’agit de « The weather Man » avec notre ami Nicolas CAGE Je comprends mieux maintenant la foule qui s’entasse, je vais en faire autant, me rappellant qu’il y a de cela quelques années, j’étais moi aussi un otaku de cinéma (Pas forcément de cinéma américain cependant). C’est intéressant, un film d’Hollywood à Chicago, si j’avais demandé qu’on me montre quelques images-clichés d’Amérique, j’aurais pas eu mieux. Donc, après 30 min a poireauter sur le bitume devant le lieu de la scène (un croisement sur Michigan Avenue, devant la rivière de Chicago), il est là, le Nick Cage. Il porte un manteau épais hors-saison, comme les autres figurants, et un arc avec flèches (???). la scène va consister à traverser la rue en 2 prises, c’est tout. Entre les 2 dites prises, j’ai le temps de prendre quelques photos. Une fois la scène dans la boîte, il disparait rapidement… Et moi-de-même.
Derniere remarque pour les motards, dans l’Illinois, on peut apparemment conduire sans casque. C’était le mot de la fin. Toutes photos de Chicago sont dans la galerie ci-dessous.
Merci pour toutes les photos de Chicago, ville que je ne connais pas très bien. J’aime surtout le fleuve Chicago au milieu des tours.