Bangalore, India

Bangalore India

Je reviens de quelques jours passés pour le boulot en Inde, dans le Sud de l’Inde précisément à Bangalore. Je me faisais une image de ville moderne et High-Tech en plein millieu d’une Inde rurale, bref une ville qui ne ressemble pas au reste du pays, un petit oasis de modernité. Ma surprise fut assez grande dès l’arrivée à l’aéroport international de Bangalore, je suis bien arrivé en Inde, celle que j’avais pû voir à la télé ou au ciné.

Armé de mes quelques milliers de Roupies, je prends le taxi (qui m’attendait) pour rejoindre le centre-ville dans un dépaysement le plus total. la circulation est dense, les conducteurs fonctionnent au klaxon pour se frailler un passage dans le traffic tout en respectant la rêgle du « Plus gros passe le premier ». Les gros bus ont priorité sur les passants qui auront du mal à traverser les rues sans passage pour piétons; les vaches sacrées, elles, sont reines et gambadent joyeusement sur les bas-côtés. J’ouvre la fenêtre du Taxi, et déjà la poussière me pique les yeux. Refermons la fenêtre et apprécions plutôt la musique indienne que mon chauffeur semble apprécier.

une série de Rickshaw. le prix de la course est à négocier.

Mes quelques journées en Inde sont faites d’heures de travail au bureau, de spécialités culinaires indiennes, de visites de temple, d’aller-retour en Rickshaw, … Le samedi était ma seule journée de repos, pendant lequel j’ai pû découvrir et sentir l’ambiance de la ville en compagnie de ma collègue Isabelle. Départ de l’hotel Park (on doit le design au Sir Conran) pour une longue marche dans les rues du centre-ville, sous un soleil féroce comme un Tigre (je l’ai placé). Mari m’avait indiqué au téléphone une boutique de Soie, recommandée par le magazine japonais Brutus (un numéro spécial sur Bangalore) et nous partons à sa recherche. Il s’agit de Yamini, une boutique très classe près du lac Ulsoor. Le magasin contraste avec l’entourage, un batiment moderne entouré par de vieilles baraques que l’on croierait désertées et la misère au coin de la rue. C’est assez surprenant de voir surgir dans certains endroits de la ville, des immeubles modernes tout droit sortis de Singapore ou Tokyo. Les constructions vont bon train à Bangalore, et il y a fort à parier que la ville aura un tout nouveau visage dans 5 ans (je ne suis pas voyant cependant). Pour revenir à Yamini, je trouve mon bonheur et fait des provisions de souvenirs vu la qualité des tissus et les prix d’amis.

forêt de bambous dans le parc Cubbon, dans le centre de Bangalore

La suite de la journée-découverte est plus calme avec une promenade dans le parc Cubbon, près du musée du même nom. Notre marche est entrecoupée d’une prise en photo avec une famille indienne, une discussion à rallonge avec un vieillard de Pondichery ayant fait le trajet jusqu’à Bangalore à pieds. La journée se termine par un passage dans la boutique chic Cinnamon (11 Walton Rd.; 91-80/222-9794) avant de prendre un bon repas indien énergétique pour se préparer au long retour vers Tokyo, via Singapore.

J’ai pris assez peu de photos, par manque de temps et n’ai malheureusement pas emmené mon EOS10D, par manque de place. Toutes les photos ont été prises avec l’ancien Canon IXY 2Meg dans la galerie ci-dessous.



9 commentaires

  1. J’aime bien la mosaique qui illustre ce billet…Beaucoup de plaisir pour les yeux!Dommage pour le Eos10D,on sent quand meme la difference.

  2. En juin, nous partons vivre à Bangalore et je dois dire que je suis partagée entre l’exitation et l’angoisse car je présume que le mode de vie est complètement différent de l’Europe.

    Aurais tu quelques « trucs » à me donner ¿ (je cherche à me rassurer !)

    Quoi qu’il en soit en voyant les quelques photos que tu as présenté je me dis que la vie là bas semble bien colorée.

    Merci

  3. hello hello bienvenu à BAngalore.
    un petit mot pour te dire que c’est un grand plaisir de parcourir ton blog.Merci.
    à plus dd

  4. Bonjour, Je dois m’installé à bangalore avec mon époux et mon fils de 3 ans, le différence de culture ne me fait pas peur du tout mais je me demande simplement si il y a pas trop de misère …. merci pour ta réponse. fadi.

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