Le soir en pleine nuit à vélo, je tourne autour du bloc vert de Hanezawa Garden à la recherche d’un raccourci que je n’ai jamais trouvé. La route m’amène sur une voie sans issue bordée de pierre et finalement sur un chemin de terre entouré d’arbres. Je ne vois pas grand chose, il fait très noir, je rebrousse chemin en vitesse. Cet endroit ne ressemble pas à Tokyo. Le lendemain, je reviens en journée pour découvrir cette vieille baraque prête à tomber, entourée d’arbres et de bambous. Un paysage très loin des séries d’immeubles à deux pas d’ici, nous sommes pourtant à proximité du quartier de Ebisu. On dit souvent que Tokyo est un grand village, on peut en avoir la preuve très souvent.
Au détour d’une rue non loin de la baraque en bois, je trouve une porte bien mystérieuse. Si j’avais l’inspiration de Murakami Haruki, je ferais vivre derrière cette porte d’entrée des mondes imaginaires.
L’inscription est -elle un kanji et si oui, quel est son sens?
Faut-il retourner une pierre pour en ouvrir cette porte ?
Passe le bonjour au colonel Sanders.
Geniale la ballade nocturne :) Rarement j’ai vu des photos de nuit aussi reussies en noir et blanc. Bravo!
(ce n’est pas de l’hebreu par hasard?)
Non, ce n’est pas un kanji. A vrai dire, je ne sais pas ce que c’est, une écriture ou peut être seulement un symbole ou dessin … mystère.
d-zen> Cette porte a l’air de fonctionner avec une clef, pas de pierre bizarre auquel il faudrait parler pendant des jours …:-)
mimo> Merci! ce sont des photos numériques prises en Iso1600 donc avec pas mal de bruit numérique, et passées en noir et blanc pour masquer le bruit …