Samedi, de retour de la cérémonie de remise de diplômes de cuisine de Mari, je profite d’une marche à pied pour diriger mon appareil photo sur ce tigre féroce, gardant l’entrée d’un pavillon de Daikanyama. Il est forcément féroce mais sait également garder son sang froid. Il n’a pas bronché d’un poil face à mon insistance à pointer le canon de mon appareil photo devant son museau.
Un peu plus loin, je me perds évidemment en route sur le chemin du retour, les rues résidentielles se ressemblent beaucoup mais j’aime de toute facon me perdre. J’ai choisis cette règle de me perdre volontairement depuis que je conduis à moto, c’est un très bon moyen de connaître une ville et d’en découvrir ses trésors. Les petites rues inconnues me ramènent toujours vers un lieu que je connais, ici, je tombe sur club Milk de Ebisu, un endroit que j’ai fréquenté quelques fois dans le passé à l’occasion de concerts électroniques.
La composition ci-dessus représente un moyen de transport suspendu, une vision concept à base d’éléments urbains comme d’habitude. Je m’amuse.
Les cerisiers en fleur sont en avance cette année, nous allons constaté par nous-même l’avancement de la floraison au parc Inokashira, près de Kichijoji. C’était un peu tôt, pas beaucoup de sakura à admirer pour le moment, certainement à partir du week end prochain. Cela n’empêche pas les foules étudiantes de se réunir autour des cerisiers. Nous flairons cette bonne humeur ambiante en marchant autour du lac, on ne se lassera jamais des formes bisgornues et distordantes des arbres autour du lac, les branches pointant vers l’eau.
c’est toujours époustouflant vos photos, et dans des styles si différents
Ta poésie urbaine ne cessera jamais de me passionner. Il y avait longtemps que je n’avais pas lu un de tes articles et ça fait du bien de retrouver cette ambiance tokyoite unique.
Au plaisir de revenir dans les jours à venir.
Izo
brigetoun> Merci une nouvelle fois pour les messages si entouthiastes, ca fait plaisir.
Izo> ca rare que l’on me parle des textes :-) c’est ce qui m’est le moins naturel, merci d’autant plus!
J’adore le cadrage de « suspendu »
On ne reconnaît pas l’objet, l’image le transforme.
Superbe :-)