Le vent se lève sur le Kanto. Nous allons aujourd’hui samedi vers Zushi, poursuivit par un vent fort qui ne nous lache pas et nous amènera bientôt une pluie de grêle passagère.
Les fleurs de cerisiers volent dans les rues résidentielles de Zushi, un quartier réputé pour ses rues sont bordées de cerisiers, formant même un tunnel naturel à certains endroits. Nous découvrons les rues fleuries sous une pluie forte qui cessera bientôt. Le soleil brillant et percant qui s’en suit sera une merveille. A deux pas de ce quartier, une ballade dans les chemins anciens sur les collines nous amène en haut d’un promontoire donnant une superbe vue sur la région du Shonan. C’est encore un peu couvert, dommage, on ne voit pas le mont Fuji. Le mont Fuji est un Dieu protecteur, on se sent mieux quand on l’a à portée de vue et que l’on sait qu’il nous regarde.
La deuxième étape de la journée, c’est Kamakurayama, sur les hauteurs de Kamakura, toujours à la recherche des derniers cerisiers en fleur. Nous rattrapons en voiture la tempête de tout à l’heure. Comme à Zushi, il faudra passer cette étape initiatique de la pluie et la grêle avant de pouvoir admirer les cerisiers.
Dimache, la journée est plus calme et agréable, il fait très doux. Nous sommes près de Kita Kamakura, dans le très vaste temple de Engakuji, un endroit que je connais très bien maintenant.
Une série de 7 photos pour illustrer ce billet:
- Chemin sur les collines de Zushi
- Un point bleu sur la route
- Sakura et Université à Kamakura
- Cerisiers de Kita Kamakura
- Vue sur la campagne de Kita Kamakura
- Pétales de cerisiers sur mousse à Engakuji, Kamakura (en entête)
- Entrée de Engakuji, Kita Kamakura
yokei na o sewa kamo, mais je me demandais si tu savais que le petit cimetiere du Engakuji accueillait la tombe de Ozu Yasujiro. En depit du kanji qu’elle arbore, elle est assez facile a reperer d’ailleurs…
Rafraîchissant.
Toutes les plaques d’égouts devraient arborer de telles couleurs.
La rencontre des pétales que les cerisiers ont, las, las, laissé choir sur la mousse et des grandes tours érigées à Shinkuju est saisissante et troublante.
MP> Oui, et il y a ce petit guide d’orientation
MH> C’est toujours mon désir d’intercaler des moments de nature entre les immeubles. Mes origines de la campagne francaise prennent le dessus très souvent.
Magnifique…