Enoshima

Week end pluvieux mais répit l’après midi du dimanche. Le week end est moins riche en photo que le précédent. Nous étions cette fois-ci du côté de Enoshima, en se laissant guider par l’automobile vers l’océan. Il y avait foule sur l’île de Enoshima, les bosozoku étaient de sortie également comme tous les dimanches on dirait, à faire un vacarne effroyable avec leurs motos trafiquées. Je ne suis jamais allé à Enoshima sans croiser des bosozoku sur le grand point joignant l’île à la terre. J’ai toujours cette envie de les prendre en photos, mais je conduisais et me demande quelle serait leur réaction. Mari me dit qu’ils sont beaucoup plus doux qu’il y a 20 ans, ils ne brandissent plus de battes de baseball ou barres de fer. Ils ont l’air bien jeunes également …

Le vacarne des moteurs mal réglés ayant disparu, nous pouvons profiter de la relative tranquilité de l’île. Nous déambulons dans les rues en pente jusqu’au sanctuaire Enoshima Jinja. Le chat, possible maître des lieux, nous observe d’un oeil de temps en temps, mais dans l’ensemble se fout royalement de l’agitation touristique. Tout près des petits vendeurs de poissons et coquillages, un nouveau et grand bâtiment de style plutôt Disney Land, fait contraste avec le paysage. Il s’agit d’un centre de Onsen avec vue sur la mer.

Toyosu et Hongwanji

Pour terminer le week end commencé par les 2 billets précédents, le dimanche est consacré à une grande boucle à moto, au départ de Hamamatsucho jusqu’à Odaiba en traversant la baie de Tokyo sur le fameux Rainbow Bridge. De Odaiba, on rejoind rapidement Ariake. Toute cette zone de Tokyo près de la baie est une gigantesque zone artficielle gagnée sur la mer. Le but de notre petit voyage à moto est de constater l’état d’avancement du plan de redéveloppement urbain Toyosu-Mirai. L’ensemble est très vaste et encore en construction, mais on peu apparemment déjà visiter des exemples d’appartements. C’est situé au bord de l’eau, la vue sera certainement belle depuis les habitations.

Après Toyosu, nous terminons notre boucle en gagnant Ginza. Au passage, une halte au gigantesque Temple Tsukiji Hongwanji s’impose. Il y a quelque chose d’indien dans ce temple, du moins une image bien différente du typique temple boudhiste japonais. L’intérieur est vaste, les parois sont dorées. Pour l’anecdote, c’est ici qu’a eu lieu la cérémonie de deuil de Hide de X Japan. Les fans déposent leurs messages d’adieu dans un coin du temple et il y a gros paquet de cahiers de notes. Ceci étant dit, Je ne connais rien de ce groupe pourtant mythique au Japon.

Kichijoji et la Z8

La journée de samedi entamée par le billet précédent se prolonge en photos du côté de Kichijoji. L’orage annoncé se disperse et le ciel bleu reprend le dessus. Il n’y a personne dans le parc de Inokashira lorsque je le parcoure en evitant les dernières gouttes d’eau tombant des arbres. La jeunesse de Kichijoji commence déjà à se presser autour des rues donnant sur le parc et conduisant à la station de train de Kichijoji. Je remonte sur la rue principale en même temps que le soleil se couche au dessus des passants pressés.

Le lendemain matin à Roppongi Hills, une exposition BMW, que j’avais repéré un peu plus tôt dans la semaine, présente le dernier modèle moto sportive R1200S avec un look un peu rétro moderne je trouve. La grande partie des modèles présentés était plutôt du côté auto avec la Z8 ci-dessus et la M5 entre autres…

Undercover Lab & Iceberg

Samedi, je prends mon temps pour me promener tranquillement dans le quartier surpeuplé le week end de Harajuku et Omotesando. Le temps est magnifique, un soleil frappant mais une atmosphère moite en attente de l’orage à venir en fin de journée. Je me suis mis à la recherche du nouvel immeuble Iceberg dont j’avais vu quelques images sur différents sites ou blogs (notamment celui de Lionel Dersot ou Jean Snow) ainsi qu’une maison-expositions avec ses facades haute en peinture dans les ruelles perdues de Harajuku. Tellement perdue que je ne l’ai pas retrouvée.

Cet immeuble Iceberg est doté d’une géométrie très complexe, assez impressionante. On est ébloui, en grande partie par la lumière du soleil se réfechissant sur le verre vert. On doit cet Iceberg à l’architecte anglais Benjamin Warner et l’agence Creative Designers International. 3 photos pour compléter:

  • Iceberg Building, sur la rue Meiji, près de Harajuku.
  • Une vue d’un peu plus près
  • Le soleil se reflétant sur le verre

Je continue ma marche à l’intérieur de Harajuku, de ruelles en ruelles, me perdant et me retrouvant. Je tombe par hazard sur cet habitat au design assez particulier en photo d’entête du billet, le deuxième étage est suspendu rattaché au reste du batiment pour une extrémité seulement. C’est assez impressionant une fois de plus. J’étais surpris de tomber sur ce batiment, car je le connaissais pour l’avoir vu référencé dans le gros bouquin référence The Phaidon Atlas of Contemporary World Architecture. Il s’agit du Undercover Lab de Klein Dytham Architecture.

Quelques autres photos prises dans les alentours du Undercover Lab:

  • Un masque à gaz à l’entrée d’une boutique. Etrange.
  • Une maison insolite recouverte de verdure.
  • Le mur rougeâtre des appartements harajuku terrace.
  • Quelques stickers et graffiti dans les rues animées de Harajuku.

En remontant vers Omotesando, je ne loupe pas un bref passage vers le TOD’S Omotesando Building du fameux architecte japonais TOYO ITO pour une photo indispensable mais certes moins réussie que celle que j’avais pris précédemment.

Ma boucle se termine par un bain de foule sur la Takeshita Street, ca faisait très longtemps que je n’y avais pas mis les pieds. Les amateurs de cosplay n’étaient pas là en masse (le dimanche est certainement une meilleure pioche), mais les boutiques spécialisées sont bien présentes et ouvertes.

Souvenez vous de ce fameux symbole affichée sur une porte de métal dans le quartier de Ebisu, je trouve un nouvel exemplaire près de la Koto dori. Le mystère reste entier…

Pour changer de quartier, dirigeons nous vers Ginza. Une fois n’est vraiment pas coutûme, nous allons déguster pour le déjeuner (on se ferait dévaliser pour le diner) quelques sushi chez Kyubei, la fine fleur du sushi réputé comme l’un des meileurs sushi du Japon. L’oursin est la spécialité, le parfum de l’oursin est un vrai plaisir. Les chefs en photo ci-dessus sont très bavards et assurent le divertissement de la clientèle. L’environnement est agréable dans ce restaurant concu par Takao Hakuba & S.E.N.Architect Associates. Ce restaurant sur plusieurs étages est en fait une succursale récente du bâtiment historique à quelques mètres de là.

Pour terminer, Made In Tokyo fête enfin (ou déjà) ses 3 ans. C’était hier.