En sortant du temple Tofukuji, on se laisse tenter par une petite succursale appelée Sesshu-ji, construite en 1321. Le jardin intérieur, plus simple que ceux du Tofukuji ou du Yogen-In, possède une grande étendue de sable blanc ratissé en lignes. Les rochers dans le fond représentent des formes d’animaux: une tortue et une grue. Il faut la encore s’asseoir quelques minutes sur le tatami et laisser jouer son imagination. Une maison de thé dans un coin du temple donne une jolie vue sur la jardin, à travers une ouverture arrondie.
Nous remontons ensuite la ville en direction de la grande gare de Kyôto, vers le site du temple Tôji. Ce site possède deux halls gigantesques de la période Momoyama: le Kondô et le Kôdô. Les halls renferment des statues boudhistes, des trésors nationaux. Le Kondô a été reconstruit en 1603 sous le reigne de Toyotomi Hideyori, fils et successeur de Toyotomi Hideyoshi.
Le monument le plus connu de Tôji est la pagode de 5 étages, la plus haute du Japon avec ses 55 mètres. Elle fut initialement construite en 826 par Kûkai, fondateur du Boudhisme Shingon. Détruite par le feu plusieurs fois, la pagode actuelle date de 1644 et on la doit au Shogun Tokugawa Ieyasu. Elle est considéré par les architectes d’aujoud’hui comme suivant les plus hauts standards.
Le batiment le plus ancien de Tôji est le Mieidô, la résidence de Kûkai reconstruite en 1380 pendant la période Muromachi.