Je marchais donc dans Akasaka pour trouver le Plaza Mikado d’Edward Suzuki. Je tourne un peu en rond, presque volontairement pour finalement le trouver dans une des sous-artères de Akasaka. Je suis passé plusieurs fois devant mais aujourd’hui, c’était pour la photo. Pas assez de recul pour le prendre en entier, je me concentre donc sur les colonnes de verre quasiment transparentes. Le hall intérieur est assez quelconque (je n’ai pas vu les étages) mais l’extérieur est superbe. On dirait un aquarium verdâtre un peu sale, l’immeuble date de 1990.
hé tu es venu à Paris sans me le dire en passant par le nouveau conservatoire de musique de Levallois et la défense Coeur Défense non mais Fred ça va pas ça ;) Je te mets la preuve de ce que j’avance bientôt sur mon blog ;)
Salut Fred. J’attends alors, car je ne vois pas trop ce que tu veux dire.
Bonsoir, les bâtiments que vous photographiez n’ont pas l’air d’avoir plus de 20/30 ans. Est-ce parce que c’est un sujet que vous préférez traiter, ou est-ce que les autres constructions ne vous inspirent pas ?
Vous trouvez un côté aquarium au « Plaza Mikado », moi plutôt un côté nuage. Ses formes arondies, l’opacité de sa façade sur fond de ciel blanc…
J’aime les architectes qui ne se contentent pas seulement de copier les autres. l’art de l’architecture c’est de franchir les limites de sa propre culture et d’être enfin soi!
have always been enjoyed in looking at the photos you take.
Bonjour, c’est étonnant d’appréhender un immeuble comme celui-ci, que l’on ne connaît pas, en faisant défiler une photographie trop grande pour l’écran. La perception est forcément modifiée par rapport à la vision urbaine, dans la rue. Ici, on s’attache plus à l’enveloppe du bâtiment, ses nervures décoratives, ses rondeurs. Et à cause de cette perception lentement verticale, et peut-être aussi de la couleur verte, j’ai tout de suite pensé aux chaumes de bambous, longilignes et jaillissants, dont on ne voit pas les feuilles à hauteur d’oeil s’il s’agit de bambous géants, rythmés par les cercles réguliers des noeuds sombres. Même si cela n’a rien à voir…
Quand tu explores Tokyo, tu y vas au nez, ou tu utilises des guides.
Je me suis procuré les deux tomes du Tokyo Architectural Map, et c’est une vrai mine.
Mais tout n’y est pas, c’est tellement énorme, que de toute façon l’œil s’accroche partout à Tokyo.
J’ai également ces guides, mais ils commencent à dater un peu, je lis également les magazines spécialisés architecture comme The Japan Architect ou d’autres plus grand public comme Casa Brutus, entre autres … A part les Tokyo Architectural Map, les adresses sont rarement précisément indiquées, ce qui rend la découverte difficile voire impossible. Je découvre souvent part hazard en faisant le rapprochement avec un batiment déjà vu dans la presse. On m’envoie des adresses parfois par email avec un plan googlemap, ce qui est le top :-)