Revenons à l’architecture, à l’urbain, au Tokyo des immeubles, ceux d’Intercity à Shinagawa. Derrière la gare, c’est un espace vide entouré d’une couronne d’immeubles. Ils se ressemblent tous, sans grand caractère, à part celui ovale à l’entrée du parc urbain. En cette journée dégagée et lumineuse d’hiver, les tours dialoguent entre elles à travers les réflexions sur leurs parois de verre.
Mois : novembre 2008
Clochettes et fresque murale
Des petits gâteaux japonais en forme de clochette finement reliés entre eux par des fils de couleur.
Je suis content de revoir la grande fresque murale de l’artiste japonais Taro Okamoto dans le hall de la gare de Shibuya. C’est une excellente idée de l’exposer dans un lieu de passage où tout le monde peut en profiter. Nous avions vu cette fresque nommée “Asu no Shinwa”, le Mythe de Demain et créée en 1968-69, il y a 2 ans à Shiodome. Elle venait d’être rénovée et était exposée près de la tour des studios de télévision Nippon TV pour l’événement spécial “Be Taro”. Nous apprenions son histoire mouvementée: sa création pour un hôtel de Mexico qui fera banqueroute, sa disparition ensuite pendant des dizaines d’années et sa redécouverte en 2003 et sa rénovation pendant une année par un spécialiste de Shikoku.
Freaks on the wall
Freaks on the wall, un mur blanc anodin se transforme en street art. La disparition de surfaces de crépi fait apparaître inintentionnellement des petits monstres plus amusants qu’effrayants. Sur une surface crépie similaire mais à un tout autre endroit, ce ne sont plus des petits monstres mais deux petites machines enfermées dans des casques avec hublot et alimentées par des tubes.
Je continue mon exploration du monde musical de Mogwai et je découvre des morceaux magnifiques comme Hunted by a Freak qui m’inspire le titre de ce billet, et les contrastes délicatesse et puissance de morceaux comme Danphe and the Brain et Bat Cat sur The Hawk is Howling.
Camouflage de surfaces banales en décor urbain
Camouflage de surfaces banales en décor urbain, dans un petit restaurant de Kichijoji et dans une rue lambda je ne sais plus où exactement.
Travel is dangerous
Sharky, qui est de bon conseil et visite régulièrement ce blog, me recommande aimablement l’écoute de quelques morceaux de Mogwai pour parfaire ma connaissance de ce groupe. Au hasard des recommandations, et en me laissant inspirer par le titre, je me penche sur l’excellent et dense Travel is dangerous. Alors que cette chanson parle apparemment du naufrage d’un sous-marin atomique russe, elle m’évoque plutôt le voyage et séjour de 3 mois de Mari au Sri Lanka en période de guerre civile. J’écoute aussi le très bel instrumental Scotland’s Shame sur le dernier album de Mogwai. Le morceau ne repose pas les oreilles et demande de l’attention pour saisir son atmosphère très prenante. J’aime cette sensation que le morceau se construit à partir d’une matière brute travaillée pour donner une forme vivante organique qui évolue et se construit petit à petit au fur et à mesure du morceau.
Sur les photos, au dessus un quai de gare et en dessous Marunouchi en plein champs de bataille. Les photos datent de fin 2006. L’immeuble à Marunouchi est déjà terminé.