Il s’agit du deuxième volet des séries Made in Tokyo. Je suis un peu en avance car je comptais publier un épisode tous les mois et que nous sommes seulement au milieu du mois. J’ai un peu de mal à me retenir et à attendre la fin de mois, voilà tout. Comme pour l’épisode précédent, j’essaie de me tenir à la ligne directrice que je me suis fixée, c’est à dire un livret de photos et compositions de 16 pages au format book blurb avec page de couverture et page de sommaire.
Je prends beaucoup de plaisir à fonctionner de cette façon, à être beaucoup plus sélectif sur les photos qu’en mode « blog ». Idéalement, j’aimerais être encore plus sélectif et mieux travailler le message ou le thème liant les photos. C’est un travail de réflexion et de prise de distance très intéressant mais difficile, surtout sur une courte période d’un mois. Il faudrait certainement plusieurs mois pour faire mûrir tout ca. C’est la raison pour laquelle j’ai un peu de mal à définir un titre pour cette série numéro 2 (la série 1 s’appelait urban textural skin et s’alimentait de quelques photos plus anciennes). J’ai un fil conducteur qui fonctionne avec quelques photos comme le rouge feu et le bleu froid du ciel de printemps et des buildings de Shiodome, le blanc rosé des cerisiers du printemps en alternance… cette série aurait plus s’appeller « transitions », comme transition saisonnière: entre le bleu hivernal et le rouge estival, il y a le blanc rosé printanier; comme transition également vers une nouvelle manière de faire, comme l’exprime le titre en flèche de la page de couverture. Dans cette série, je développe également un lien entre l’urbain et le naturel, comme thème assez classique chez moi. Les photos fonctionnent en fait plus en dyptique avec un titre pour chacun d’eux (en anglais car le photobook final sera en anglais): les hauteurs d’un immeuble et le vol d’oiseau, les structures distordues d’immeuble ou de structures d’acier, les cerisiers en fin de vie sur la route et des marques au sol à la craie blanche comme pour entourer la scène d’un crime, un poisson sorti de l’eau et un batiment rond en forme de grand réservoir… Je donne volontairement peu ou pas d’information sur les objets photographiés, sur les lieux. J’apporterais très volontiers des informations si questions se posent dans les commentaires.
Comme pour le volet précédent, la série se trouve ci-dessous et se nomme Made in Tokyo Series vol.2. N’hésitez pas à me faire part de vos commentaires.