Suite et fin de cette mini-série à Shibuya dans la chaleur des rues, cet été qui se termine. Je ne suis pas mécontent de ce travail de destruction de l’image. A suivre, j’ai envie de continuer dans cette voie… C’est un peu du « shoegazing photographique ». Dans le style musical shoegazing, les voix, les parties chantés sont sombres et effacées sous une nappe musicale de guitares. Sur les photos de cette série à Shibuya et celles d’architecture également en noir et blanc, je joue également avec une nappe (nuage, neige, ombres ou autres surfaces contrastées) perturbatrice qui vient brouiller les contours du sujet (les passants, les buildings). Le sujet des photos est en quelque sorte une transposition de la voix en musique. J’ai cette idée en tête depuis des années de dresser un parallèle entre musique et compositions photographiques. Je renverrais une fois encore vers Loveless de My Bloody Valentine: Loomer, What you want, etc…
« Un parallèle entre musique et compositions » Je trouve l’idée géniale !
Encore une fois, j’adore ces compositions, le shoegazing colle parfaitement à ce style .
J’adore My Bloody Valentine, j’aurais bien vu « sometimes » aussi sur l’une de vos photos.
Merci!
C’est vrai qu’il y a un lien, bien que très indirect, entre Sometimes et la Japon à travers le film de Sofia Coppola :-)