Pour continuer la série sur l’invasion de la ville par les éléments naturels, les nuages ici errent comme des fantômes silencieux dans les rues de Shibuya. Le titre de ce billet est en fait un extrait d’une chanson que j’aime beaucoup et que j’écoute beaucoup en ce moment: I Can’t Wait de Twin Shadow, nouveau membre de la famille 4AD. J’avais découvert Twin Shadow avec un autre morceau, Slow, également disponible en téléchargement sur Pitchfork. J’avais aimé cette voix à la Morrissey sur le morceau Slow. Le morceau I can’t wait est assez différent, il y a une sorte de mélancolie qui me touche beaucoup. En plus, 4AD est un de mes labels préférés depuis la découverte de Pixies il y a 20 ans (ça fait drôle de dire ça tout d’un coup). Halcyon Digest, le nouvel album de Deerhunter, devrait également sortir sur ce label, à la fin du mois. Ca sera certainement un bel album. He would have laughed est un très beau morceau.
On sens vraiment l’emotion a travers vos photos.
Ce que j’aime c’est qu’en écoutant votre selection musicale, le regard change sur l’image,
comme si l’on découvrait sa face cachée ou l’une de ses facettes.
« He would have laughed » de Deerhunter est sublime.
Sur le label 4AD , j’aime beacoup The National,
Ils ont une mélancolie vraiment trés forte je trouve,
j’écoute souvent « Sorrow » et « Anyone’s Ghost .
Effectivement, comme le dit C. , les impressions de la photo changent avec la musique. Je pense d’ailleurs que toute cette série est a voir absolument en musique pour en apprécier vraiment l’ambiance… Halcyon Digest, je découvre mais c’est assez cool.
Au fait, je me suis permis de vous citer dans un billet (http://tokyomonamour.unblog.fr/2010/09/23/quartiers-tokyoites/) N’hésitez à rectifier le contenu si besoin est.
On pourrait écouter « Where is my mind » d’ailleurs.
Chouettes photos soit dit en passant, un brin surréalistes. La fumée dans les rues, cela me fait penser à New York plus qu’à Tokyo. La Mercedes incite au voyage dans le temps, et quand on voyage dans le temps, autant le faire avec classe. Oh mais qu’est-ce donc, un interrupteur est fixé à l’épaule du mannequin…
Merci C., je suis à vrai dire assez content de pouvoir faire passer cette sensation, même si elle n’est pas tout à fait maitrisée. Je vais écouter ces morceaux de The National.
Merci tma pour le lien également.
Merci Eugene, c’est vrai que cette fumée dans les rues a un côté New York. Je n’y avait pas pensé, mais il me revient des images de cinéma maintenant.