Dernière étape dans la série d’été en noir et blanc avec l’épisode 5. J’étais assez content de me remettre un peu à l’argentique, j’ai du coup acheté récemment trois autres pellicules 36 poses cette fois pour continuer encore un peu quand le coeur me le dira. L’envie vient tout d’un coup en général et il peut se passer des mois et des mois avant que je reprenne l’appareil. Revenir à l’argentique donne l’impression de se libérer du monde digital, de faire une pause, de lever un peu le pied. Il n’en est rien en fait, mais j’aime bien avoir cette impression. Il est vrai cependant que j’ai bien abandonné ma tentative Instagram. C’était bien parti, mais Instagram, c’est un cercle infernal qui prend tout notre temps. L’effet pervers est qu’on passe beaucoup trop de temps à gérer les « like », on finit par regarder une photo pendant un dixième de seconde pour y mettre un « like » d’une manière quasi-automatique, et passer d’une manière tout aussi automatique à la photo suivante sans réfléchir (Flickr me donnait un peu cette impression mais c’est exacerbé sur Instagram). Les photographies ci-dessus se passent à Yoyogi-Uehara, Shibuya, Yokohama.