A Akihabara, à Uehara, devant le musée « quadripode » Edo Tokyo, devant la foule du dôme de Tokyo Dome, de la station de Yurakucho jusqu’à Yokohama en bateau, sur une place à Shinjuku ou entre les mains menaçantes de Sangoku… Des lieux variés que l’on retrouve sur beaucoup de mes photographies format horizontal ces derniers temps. Une petite différence peut être, c’est qu’on y voit plus de foule. Tokyo ne serait donc pas une ville vide, comme pourrait éventuellement le penser le visiteur assidu de Made in Tokyo. A Akihabara, les façades de grands magasins d’électronique ou de culture Manga sont pratiquement aussi encombrés d’affichage que les rues de passants à Shinjuku ou à Yurakucho un jour de week end. Cette foule se concentre en certains lieux mais ne va pas beaucoup s’aventurer dans les petits rues à l’arrière des buildings, celles que je recherche le plus souvent avec mon appareil photo. Outre la foule en photo, ce qui est assez inhabituel sur ce site, c’est la présence manga. Des vieux souvenirs d’il y a plus de 20 ans quand la culture manga démarrait en France se rappellent à moi: le choc de Akira au cinéma, la découverte du fanzine Tsunami de la feu-librairie Tonkam, tout Masamune Shirow, et un peu plus tard les premiers episodes de Evangelion sur je ne sais plus quelle chaine satellite de Canal. Tous ces souvenirs semblent très loin, mais me reviennent cet après midi de Juin alors que je parcours les rues de Akihabara.
Mois : juin 2015
we will wade in the tides of the summer every summer
J’ai beaucoup parcouru les rues de Uehara ces derniers mois, mais je découvre toujours des choses intéressantes comme cette maison individuelle avec fenêtres affutées disposées de manière apparemment aléatoire sur les façades. Les photographies de ce billet proviennent de lieux très différents à Tokyo et Yokohama. De la fresque de Taro Okamoto dans la gare de Shibuya en passant par la gare de Yurakuchou jusqu’au quartier chinois de Yokohama, et d’autres lieux encore.
an empty space in consciousness
Nous sommes ici en quelques photographies entre les stations de Tachiaigawa et Aomono-Yokochō. Comme d’habitude pour mes promenades urbaines, je marche au hasard des rues en essayant de trouver des choses particulières, comme ces têtes d’éléphants aux portes d’un temple. En parlant d’univers particulier, je viens de voir le fascinant film de Quentin Dupieux Réalité, vraiment bizarre et passionnant. Je viens de le regarder deux fois de suite et le range parmi les films cultes. Je connaissais Quentin Dupieux à travers sa musique électronique sous le nom de Mr Oiso et quelques très bons morceaux comme Positif ou Steroids, mais j’apprécie encore plus son cinéma.
The space I’m in is fading
Je fais un tour au hasard des petites rues de Futago Tamagawa jusqu’à Kaminoge. J’avais pour but de retrouver les blocs blancs de la résidence Kaminoge House par l’architecte Naoya Kawabe. Je trouve l’ensemble résidentiel assez facilement pas très loin de l’université d’art Tamabi, de l’autre côté de l’axe Kanpachi, mais il est malheureusement encastré parmi d’autres immeubles d’habitation. Il est difficile d’entrevoir l’agencement des blocs. Je me contenterais donc d’une photo de la façade principale donnant sur la rue. L’ensemble me fait penser à Moriyama House mais en plus condensé et moins ouvert sur l’extérieur.
Je continue ma marche vers Noge. Je suis attiré par les blocs de béton lisse comme d’habitude, mais j’aperçois également une vieille église catholique en bois attirant mon attention, ainsi que d’autres maisons individuelles avec des toitures de toutes formes. Je me remets pour quelques pellicules à la photo agentique en couleur, l’envie me reprend régulièrement .