Je reviens sur ce billet avec quelques photos déjà publiées sur mon compte Instagram. Les deux premières photos montrent les annexes A et B de Hillside Terrace à Daikanyama, par Fumihiko Maki. Autour du papillon central, deux dessins récents en format A3. J’ai changé de papier pour le deuxième dessin pour une vraie taille A3 sur un papier plus épais. Mes dessins jusqu’à maintenant n’étaient pas exactement sur un format A3 (un peu plus grand), ce qui ne permettait pas de les scanner facilement. Je continue toujours sur ma lancée et mon inspiration avec ces étranges machines à la fois futuristes et organiques. Je ne sais pas vraiment le sens profond de tout cela et je reçois assez peu d’avis sur mon travail, mais je continue, comme une addiction. Un dessin terminé en appelle immédiatement un autre, et j’en suis maintenant à une vingtaine de dessins grand format.
Bonjour Frédéric, merci pour toutes ces balades en photos, pour tes dessins, ils se marient bien avec tokyo, il est difficile d’en faire une critique, les couleurs et les formes offrent une lecture différente de ta personnalité, en fait le dessin par lui même, semble tout à la fois robotique et organique, il reste tout de même d’aspect assez froid, sans doute un organisme à sang froid (lol) c’est déroutant, peut-être aurions-nous l’envie de savoir à quoi ça sert tout cela ? Mais évidemment, il ne s’agit en somme que de mandalas des temps futurs, pour mettre de l’ordre dans nos pensées, pas d’analyse possible… continues ! l’essentiel est que tu y trouves ta propre cohérence.
Merci Daniel, je suis toujours épaté par la justesse de tes commentaires qui me font toujours réfléchir un peu plus loin ! (pas de pression, pas de pression :-)
J’aime bien cette idée de machines à sang froid et l’idée de Mandala. Je ne sais pas non plus à quoi servent ces machines. Je me suis souvent posé la question si je devais leur donner une fonction, ou dessiner quelque chose qui clarifie une éventuelle fonction. Mais j’hésite encore. J’aime l’idée d’une intelligence artificielle spontanée qui nait de la machine sans intervention humaine et dont le sens nous échappe. En fait, ces dessins se rapprochent de mes compositions graphiques, comme les compositions urbano-végétales ou les méga-structures flottantes dans les airs, elles se muent par elles mêmes, comme des organismes indépendants, vivants mais à sang froid, comme tu le dis. J’éprouve une certaine sérénité à dessiner ces formes. Je me demande même parfois en quelle mesure je décide de ce qui est en train de se dessiner. Je pousse la logique un peu trop loin là, mais j’aime à réfléchir à l’idée que ces machines spontanées en viennent à se dessiner elles-même sur le papier.