Le vent passe par tous les recoins de la Ville, il ne laisse aucun endroit inhabité de sa présence le temps de quelques millièmes de secondes. On se mêle au vent pour parcourir l’espace, pour slalomer entre les pylônes, pour aller chercher en haut des immeubles une vue imprenable sur la Ville. Si on lui donnait une capacité photographique et que l’on enregistrait ses voyages incessants sur cassette, on serait pris d’un sentiment de vertige et de malaise. Le voyage n’est pas celui d’une rivière tranquille. On ne peut éviter les obstacles. On apprend son chemin en percutant les parois, les vitrages, les murs de béton, l’asphalte des routes, jusqu’à trouver une issue qui nous ramène vers le ciel. La seule prison qui nous empêche d’explorer plus en avant les territoires urbains, les profondeurs infinies de la Ville, est l’inspiration involontaire d’un habitant de cette Ville.
Yes !!! I like so much !!
Merci Daniel !!!