Les quelques photos ci-dessus sont une continuation de la série précédente à Shibuya montrant les graphismes de rues, plus ou moins organisées ou sauvages. Nous sommes ici le long de la voie de train menant à la station Sud de Shibuya. Une partie du quartier à l’écart du centre nerveux de Shibuya à été détruit et remplacé par une nouvelle tour annexe à celle de la station.
Le titre du billet n’est pas une déclaration d’amour pour la musique punk rock du groupe des quatre filles de Otoboke Beaver, mais presque. J’avais déjà été emballé par le EP Love is short l’année dernière et notamment le morceau final coup de poing de 19 secondes intitulé いけず Mean, et je découvre un peu tard un autre morceau tout aussi ravageur appelé あなたわたし抱いたあとよめのめし Anata Watashi Daita ato Yome no Meshi. Les paroles et le titre du morceau se placent du point de vue d’une maîtresse délaissée par un homme, qui après lui avoir fait l’amour, rentre à la maison manger le repas préparé par sa femme. Cette situation n’est apparemment pas une expérience vécue par une des membres du groupe, mais le morceau condensé en 2 minutes joue comme un défouloir de cette colère. Le morceau est ultra-rapide et dense en guitares. Les voix de la chanteuse Accorinrin accompagnée du reste du groupe ne s’arrêtent pas un seul instant. La densité et l’énergie du morceau sont étonnantes et me feraient même sourire. En fait, il n’y a rien de pesant dans l’atmosphère de ce punk rock. Comme sur les autres morceaux du EP Love is short, j’éprouve même une certaine satisfaction quand les voix se transforment en cris (par exemple à la marque de 1min30 du morceau), qui n’ont d’ailleurs rien d’hystériques. L’énergie du morceau et le rythme sont si denses qu’on a l’impression que la chanteuse n’a plus le choix que de libérer ce trop plein d’énergie par les cris. En attendant le prochain morceau ou EP.