Daikanyama est un quartier que j’aime et que je connais bien, pour y avoir marcher plusieurs dizaines de fois avec un appareil photo en mains. En fait, je m’attends toujours à trouver du changement dans ce quartier, comme par exemple un nouveau bâtiment au design intéressant ou des décorations murales qui attirent l’œil. C’est le cas sur quelques-unes des photographies que je montre ci-dessus. Le quartier avait subit une transformation assez importante au moment de la mise sous terre de la ligne de train Toyoko, libérant de l’espace pour des nouveaux commerces. La petite gare construite sur une pente a un certain charme. Elle reste inchangée mais les vieux bâtiments autour par contre disparaissent petit à petit. J’intercale ces photographies de rues à Daikanyama avec des images de différents styles extraites des murs d’une même rue. La dernière photographie s’éloigne un peu de Daikanyama pour rejoindre Yebisu Garden Place. Devant le château français reconstitué, un marché de fruits et légumes s’est installé de manière temporaire. Juste à côté, on construit déjà le chandelier géant Baccarat contenu dans un bloc de verre, qui s’illuminera le soir à l’approche des fêtes de fin d’année. Nous sommes presque déjà à cette période.
Je continue l’écoute de la musique rock du group japonais Supercar スーパーカー avec un autre album intitulé Highvision. Par rapport au premier album Three Out Change, cet autre album sorti quatre ans après en 2002 prend des accents plus électroniques. J’étais en fait prévenu de ce changement de direction musicale entrepris par le groupe, et je ne suis en fait pas déçu. L’électronique n’est parfois qu’un élément musical qui vient s’ajouter parmi les guitares, mais prend nettement le dessus sur certains morceaux comme Strobolights, qui doit être le morceau que je préfère pour sa composition en répétition de mots courts et pour la manière dont Miki Furukawa chante les mots « – sunset ». Ça peut paraître être un détail mais j’aime souvent des morceaux pour ce genre de détails dans les manières de chanter, dans les distortions inattendues de la musique, quand le chant ou la musique placent soudainement une note un ton au dessous de ce qu’on attendrait, faussant une apparente fluidité d’un morceau. Les morceaux de l’album, alternant toujours les voix entre Nakamura et Furukawa, sont souvent très accrocheurs, comme Aoharu Youth, ou Yumegiwa last boy prenant une approche plus pop. Comme le disait mahl dans les commentaires du billet précédent, ce sont certainement des morceaux vers lesquels je reviendrais régulièrement.
Désolé pour le spoiler : /
Pour ma part j’avais en fait découvert Supercar sur le BOF de ‘Ping Pong’, particulièrement marqué par la scene dans laquelle défile ‘Strobolights’.
Salut mahl, je ne connais pas le film, je jetterais un oeil sur amazon prime au cas où il s’y trouve.