Des interférences viennent s’inscrire dans le paysage urbain, comme des erreurs dans un système informatique. On ne les aperçoit pas à l’œil nu dans les rues de Tokyo, mais elles se révèlent parfois à travers l’appareil photographique lorsqu’on développe les images de ces rues sur ordinateur. Ces formes inscrites comme des tatouages indélébiles traduisent une compression hors normes des espaces qui se manifeste soudainement comme une perturbation visuelle. Avec le temps, on n’y fait même plus attention.
très intéressante cette idée ! ça me plait beaucoup, tu devrais enchainer sur une série, en conservant surtout le noir et blanc et en poursuivant l’écriture de ce petit texte d’introduction, vraiment intéressant !
j’en rajoute : tu tiens quelque chose, ne lâche pas !
Merci beaucoup Daniel! Oui, j’ai également envie de continuer avec ce genre d’images, mais je n’arrive jamais à prévoir quand l’inspiration pour les textes va se manifester, du moins je ne suis pas en mesure de la provoquer. J’ai toujours un peu peur de me répéter pour ce genre d’images en superposition de plusieurs photos, mais introduire des éléments de textes comme ici est certainement une piste à suivre !