Les photographies ci-dessus ne datent pas du mois d’Août mais de fin Juin, après avoir été voir les appartements de Shakujii par SANAA. Un peu comme le parc Inokashira à Kichijōji, le parc de Shakujii est composé principalement d’un grand étang couvrant une bonne partie de l’espace. La végétation y est assez dense ce qui rend la promenade ombragée autour de l’étang des plus agréables. Alors que nous sommes maintenant à environ 35 degrés tous les jours à Tokyo, voir ces quelques photographies maintenant apporte une certaine fraîcheur bienvenue. A un endroit de l’étang, on peut apercevoir une étrange sculpture comme deux tiges pointant vers le ciel, recouvertes d’un drap blanc tombant dans l’eau. Au milieu du parc, une vielle boutique faisant café et restaurant m’intrigue énormément car il est affiché sur ses murs et son entrée pas moins de quatre affiches d’interdiction de photographier. Je ne peux donc m’empêcher de prendre une photo de cette vieille baraque, chose que je n’aurais certainement pas fait s’il n’y avait pas eu d’écriteaux affichés. On se pose en fait la question de ce qui peut y avoir de si particulier qui nous empêcherait de prendre cette vieille boutique en photo. Peut être a t’elle été utilisée pour des scènes d’un drama ou d’un film. Mes recherches très rapides ne me donnent pourtant rien de très concluant. On sait par contre que des scènes du manga (et du dessin animé dérivé) Ranma ½ de Rumiko Takahashi ont été inspirées par ce parc Shakujii, tout comme plusieurs autres lieux de l’arrondissement de Nerima. En marchant aujourd’hui dans le parc d’Inokashira dans la chaleur étouffante du mois d’Août, je repense à la fraîcheur du parc de Shakujii. Nous ferons tout de même le tour de l’étang d’Inokashira, mais sans trainer dans les allées. On n’y trouve pas l’ambiance habituelle, car les artistes et petits magasins ambulants en plein air sont absents. Alors que nous partons de Kichijōji en voiture, on reconnaît un ‘personnage’ au bord de la route marchant sur le trottoir de la rue Inokashira en direction de la gare de Kichijōji. Il s’agit du mangaka Kazuo Umezu. Il est facile à reconnaitre car il s’habile en vêtements raillés rouge et noir, comme sa maison qui est proche et que j’ai déjà vu et pris en photos plusieurs fois. Je n’ai d’ailleurs lu aucun manga de Kazuo Umezu. Peut être devrais-je en lire un, au cas où je le croise une prochaine fois dans les rues de Kichijōji et que le hasard me pousse à lui dire un mot, ce qui est fort improbable ceci-dit. Il avait été interviewé dans la série d’Arte, Tokyo Paranormal, dont je parlais plus tôt (décidément, je reviens beaucoup sur ces émissions télévisées).
Bonjour à toi ! Quelle chaleur … en été, rien de tel que la verdure ! L’établissement qu’il est interdit de prendre en photo semble avoir servi de modèle pour le manga et le drama ‘Kodoku no gourmet’, comme l’indique entre autre cette personne qui fait le grand chelem des restaurants qui apparaissent dans cette excellente série. La prochaine fois, pourquoi ne pas gouter ce fameux curry-don !?
Bonjour, oui, la chaleur est insupportable. Et dire que je suis en congé cette semaine et que je n’ai pas le courage d’aller dehors. Tu as raison pour le manga, surtout que la page du Wikipedia japonais le mentionne également. À vrai dire, j’ai un peu de mal à faire l’association entre le mot ‘gourmet’ et ce lieu, mais un curry-don pourrait bien se tenter la prochaine fois. L’espace ombragé dans la cour intérieure qu’on ne pouvait pas prendre en photo avait l’air agréable pour déjeuner (pas en plein été par contre). Merci pour les informations, ça me rassure un peu sur les propriétaires de l’établissement.