un bleu azur insaisissable

Je marche cette fois-ci dans les rues de Shirogane en écoutant Variety de Tokyo Jihen. C’est à priori l’album le moins aimé du groupe. C’est vrai qu’il est désordonné mais je l’aime personnellement beaucoup, autant que les autres. Je suis en fait partie à la recherche de la maison individuelle Kamikozawa House conçue par l’architecte Kenji Hirose en 1959. Je suis déjà passé la voir pendant un de mes joggings du week-end il y a plusieurs années, mais je voulais la prendre en photo correctement avec mon appareil photo reflex. Je me souviens de ses formes simples et modernes, même radicales pour l’époque, et j’avais envie de les revoir. Je tourne en rond autour de l’adresse que j’avais noté mais je ne la trouve malheureusement pas. Elle a peut être été détruite, ce qui ne m’étonnerait que moyennement car les propriétaires initiaux qui lui ont donné ce nom n’y habitent plus. La maison étant de plain-pied sur une surface assez vaste, elle a du être considérée comme n’étant pas optimisée pour l’espace tokyoïte, surtout dans des quartiers denses en maisons et résidences comme Shirogane. Un petite visite sur GoogleMaps me confirme effectivement qu’un nouveau bâtiment est en construction à l’emplacement de Kamikozawa House. En chemin, je prends en photographie divers lieux et choses, des temples, des posters en kimono, des composants extérieurs d’air conditionné ou des architectures intéressantes qui se conjuguent bien avec le naturel. J’aime beaucoup le quartier de Shirogane car j’ai l’impression que je peux encore m’y perdre. La réalité est que je finis par connaître ces rues et que les surprises en chemin s’amoindrissent petit à petit. Les deux dernières photographies sont prises à Shibuya, sur la rue Meiji et près du Department Store PARCO. En les rajoutant à la fin du billet, j’ai le sentiment qu’elles ne sont pas nécessaires à l’ensemble du billet. Mais je les laisserais quand même à la fin de cette série de photographies, car le fait qu’elles ne soient pas nécessaires les rend complètement indispensables. C’est aussi la manière dont je vois ce blog, dans son ensemble, et ça me libère de toute idée préconçue sur ce que je dois mettre ou pas sur ces pages.

Musicalement parlant, vous l’aurez certainement déjà bien compris, je suis dans une phase d’écoute quasi-exclusive de la musique de Sheena Ringo et Tokyo Jihen. J’écoute bien d’autres musiques mais beaucoup moins de nouveautés que d’habitude et plutôt des albums que j’ai acheté il y plusieurs mois ou années. J’ai eu des phases musicales similaires précédemment, correspondant par exemple à la musique de Jun Togawa et Yapoos, Autechre ou encore Radiohead, Sonic Youth, The Cure et Pixies, dont je dévorais les albums les uns après les autres sans interruptions majeures. C’est un peu épuisant, mais j’adore cet état d’addiction musicale qui me fait réaliser toute la réalité du slogan « No Music, No Life » (bon, j’exagère volontairement le trait mais c’était pour garder en lien quelques affiches de la campagne publicitaire de Tower Records: TJ, SR1, SR2 et SR3, NB). Il faut dire que Tokyo Jihen ne m’aide pas beaucoup à décrocher car, en plus de mon objectif de voir tous leurs concerts, ils sortent régulièrement de nouveaux morceaux qui sont de plus en plus intéressants. Tokyo Jihen sort donc le morceau Blue ID (青のID) le Vendredi 6 Novembre, et je le télécharge sur iTunes dès sa sortie à minuit. Le morceau écrit cette fois-ci par Sheena Ringo est atypique et excellent, avec une once de folie dans la partition de piano. C’est comme si le groupe retrouvait une deuxième jeunesse depuis leur réformation. Il ne plaira peut être pas à tout le monde, mais j’aime beaucoup cet aspect sans compromis. Je trouve que Blue ID, également sous-titré d’un titre en espagnol Período Azul (qui m’inspire mon titre de billet), se trouve dans une continuité de style avec le EP précédent contenant le morceau principal intitulé Aka no Doumei (赤の同盟) également sous-titré en espagnol en Alianza de Sangre. On n’est pas non plus très éloigné du son de Tokyo Jihen car certaines intonations musicales me sont familières, mais l’ambiance générale est différente depuis leur reformation Je rêve discrètement qu’ils se dirigent petit à petit vers un style plus expérimental, vu que le groupe en a toutes les capacités techniques. En attendant, Tokyo Jihen sortira un autre morceau la semaine prochaine, intitulé Inochi no Tobari (命の帳) dont je risque bien de parler ici.

Je continue de manière méthodique mais désordonnée la revue des albums live de Sheena Ringo avec Gekokujō Xstasy (下剋上エクスタシー) qui est le premier concert enregistré et disponible en DVD (et même en VHS à l’époque). Le DVD est sorti le 7 Décembre 2000 en même temps que Hatsuiku Status Gokiritsu Japon (発育ステータス 御起立ジャポン) dont je parlais auparavant. J’avais acheté ces deux DVDs en même temps à l’époque au HMV de Shibuya (mais je me répète très certainement). Gekokujō Xstasy était une tournée nationale en 15 dates à travers tout le Japon du 17 Avril au 7 Juin 2000. La captation du DVD reprend des parties des concerts au NHK Hall à Shibuya, Tokyo le 26 Avril et au Fukuoka Sunpalace le 31 Mai 2000, ainsi que trois courtes parties documentaires entrecoupant le concert. Comme j’ai pu le constater assez souvent jusqu’à maintenant, il ne s’agit malheureusement pas du concert entier car quelques morceaux de la playlist ont été enlevés comme les singles Koko de Kiss shite ou Gibs et d’autres morceaux sont plutôt présents sur le premier disque de Zetchōshū à savoir les morceaux Yattsuke Shigoto et Gamble. Je n’arrive toujours pas à comprendre les raisons d’enlever des morceaux et d’en mettre ailleurs. Sur ce concert, Sheena Ringo avec la formation Gyakutai Glycogen (虐待グリコゲン) interprète des morceaux des deux premiers albums Muzai Moratorium et Shōso Strip, ce dernier étant sorti un mois plus tôt le 31 Mars 2000.

Il ne s’agit pourtant pas de sa première tournée. La première tournée s’appelait Senkō Xstasy (先攻エクスタシー) et se déroulait en 7 dates du 1er ou 18 Avril 1999 dans des clubs de Fukuoka, Osaka, Nagoya, Kanazawa puis Shibuya et Sendai. En cherchant un peu, on peut trouver sur internet la bande sonore du tout premier concert de Sheena Ringo sur cette tournée à Fukuoka le 1er Avril 1999 au 福岡DRUM LOGOS. J’imagine que le lien Youtube peut disparaitre à tout moment, et la qualité audio est assez moyenne de toute façon, mais ça a valeur de documentaire. De Senkō Xstasy, le concert se déroulant le 9 Avril au Shibuya ClubQuattro a été en fait filmé, et on en trouve une partie sur un des disques de la Box-set Live sorti en Novembre 2013 à l’occasion des 15 ans de sa carrière musicale. Il ne s’agit que d’une partie du concert, 5 morceaux pour 22 minutes, à savoir Koko de Kiss Shite. (ここでキスして。), Keikoku (警告), アイデンティティ (Identity), Crazy For You (une reprise de Madonna) et Onaji Yoru (同じ夜). Je ne pense pas trouver un jour cette Box-set Live à un prix raisonnable (le prix oscille entre 24,000 yens et 56,000 yens), mais quelques recherches internet permettent de voir ces 22 minutes de concert (j’imagine là encore que le lien va disparaitre). La qualité vidéo et audio de cet enregistrement est étonnamment bonne, et les interprétations excellentes (très agressives, roulant excessivement des ‘r’ sur le morceau Keikoku par exemple), avec de nombreuses interactions avec le public. La formation sur cette tournée était déjà Gyakutai Glycogen, donc avec Seiji Kameda à la basse, Junji Yayoshi à la guitare, Makoto Minagawa aux claviers et Masayuki Muraishi à la batterie. J’aime bien le fait que Kameda soit pratiquement toujours présent. Pendant le concert, Sheena est coiffée d’une petite couronne qui n’est pas sans me rappeler celle de Courtney Love sur l’album Live Through This de Hole, sorti 5 ans plus tôt (on sait que Sheena Ringo est fan de Nirvana, au point de rajouter le nom du groupe et de Kurt Cobain dans la version modifiée de Marunouchi Sadistic). Je ne parlerais pas de sa tenue de scène très sexy et du kanji 主 (maître) sur sa main gauche qui laisserait penser qu’il y a des esclaves dans la salle. La totalité des morceaux a été apparemment enregistrée, mais je crois comprendre que le reste restera dans les archives. Certains autres extraits ont quand même été diffusés sur la chaine musicale du câble Space Shower TV, comme Marunouchi Sadistic (encore un lien qui est destiné à disparaitre mais la qualité video est de toute façon très mauvaise). Après la tournée Senkō Xstasy, Sheena Ringo se lançait dans l’enregistrement de son deuxième album Shōso Strip.

La tournée suivante, la deuxième donc, s’appelait Manabiya Xstasy (学舎エクスタシー) et se déroulait en 4 dates du 2 au 13 Novembre 1999 lors de festivals d’universités (学園祭) à Kanagawa (Tokai University sur le campus de Hiratsuka), Tokyo (Showa Women’s University), Fukuoka (Seinan Gakuin University) et Kyoto (Ritsumeikan University). Les concerts de la tournée n’ont pas été officiellement enregistrés ou diffusés en DVD, mais il existe sur internet une vidéo de piètre qualité du concert du 7 Novembre 1999 à l’université Showa Women’s University à Setagaya, Tokyo. Certains morceaux ont été quand même enregistrés et sont présents sur le deuxième disque de Zetchōshū, à savoir Mellow (メロウ), Fukō Jiman (不幸自慢) et So Cold (喪@CINコ瑠ヲュWァ). La formation n’est plus Gyakutai Glycogen, mais Tensai Präparat (天才プレパラート). En fait, je n’avais pas eu la présence d’esprit de constater que les trois disques du EP Zetchōshū correspondent en fait, dans l’ordre, à ses trois premières tournées.

Mais revenons plutôt à Gekokujō Xstasy qui est censé être le sujet principal de ce billet. Le terme gekokujō signifie la prise de pouvoir d’une personne plus faible sur une plus forte (la révolte des faibles en quelque sorte), terme utilisé historiquement au Japon depuis la période de Kamakura dans les batailles de clans. On pourrait traduire par outsider, ce qui doit correspondre à son état d’esprit par rapport à la scène musicale de l’époque. Personnellement, même maintenant qu’elle se trouve pleinement dans le mainstream, je la considère toujours comme étant outsider. Le DVD la nomme Shéna Ringö, ce qui est assez inhabituel, mais se normalisera ensuite en Sheena Ringo, qui est son nom officiel en romanji (et non Shiina Ringo qui est la transcription directe du japonais). La couverture de l’album reprend des symboles hospitaliers tout comme la vidéo de Honnō, le premier morceau interprété sur le concert. Par rapport aux deux tournées mentionnées auparavant, Gekokujō Xstasy prend une identité beaucoup plus marquée avec une mise en scène spécifique. La scène prend la forme d’un bloc opératoire, comme dans l’univers de Honnō donc, avec électrocardiogramme en fond, un modèle anatomique sur le côté et des grandes lampes de salle d’opération. Le staff sur scène est également habillé en infirmier, d’une tenue verdâtre. Un séjour à l’hôpital avant l’enregistrement de ce morceau Honnō a apparemment été initiateur de ce décor hospitalier. Les membres du groupe sont tous habillés de blanc et Sheena porte une sorte de camisole aux manches trop longues tachées de rouge sang par endroits. Cette mise en scène est très emblématique, et même assez inquiétante, exacerbée par le regard, les yeux grands ouverts, de Sheena Ringo lui donnant comme une pointe de folie. Un cameraman et une photographe se trouvent également sur scène pour la filmer et la prendre en photo, comme s’il s’agissait d’une star de cinéma. Cette exagération est volontaire, certainement pour mettre en avant sa popularité récente et les excès que ça entraîne qui la rendrait inconfortable. Toujours est-il qu’elle joue également un rôle pendant tout le concert. Elle ne sourit pas et prend ce concert très au sérieux, ce qui est une ambiance assez différente des tournées précédentes, mais assez similaire aux tournées suivantes. Seiji Kameda porte toujours sa crête en iroquois, ce qui m’amuse toujours en pensant à sa coiffure actuelle qui lui donne plutôt une tête très amicale. C’était une autre époque, il y a 20 ans. Sheena Ringo n’avait d’ailleurs que 21 ans au moment de ce concert.

Après quelques morceaux, le concert est ensuite entrecoupé de quelques scènes montrant les répétitions et la préparation du décor. On y voit notamment les dessins de préparation de la scène et des costumes. D’autres scènes montrent le voyage du groupe en bus, ou l’entrée sur scène. Ces passages me rappellent les scènes qu’on pouvait trouver sur le DVD de Hatsuiku Status Gokiritsu Japon. Un peu plus tard, on passera dans la salle de maquillage où on remarque notamment que tous accessoires sont blancs et marqués du logo rouge en forme de croix. Sur scène, les micros sont également blancs avec des fils rouges. Le reste de la partie documentaire est un mélange de scènes sans liens évidents les unes avec les autres: Kameda recherchant des inscriptions incluant son nom en kanji dans les rues d’une ville (Fukuoka sans doute), une scène d’anniversaire à la guitare pour Kameda, et une autre scène qu’on imagine se passer après un concert dans une salle avec billard (peut être un bar ou une salle des coulisses). Les membres du groupe profitent des instruments présents pour reprendre le morceau Tsumiki Asobi. Dans la première partie du concert qui se déroule au NHK Hall de Shibuya, Sheena a les cheveux longs et les coupe plus court lors de cette tournée. Le morceau Keikoku est intéressant car il démarre sur la version du NHK Hall avec les cheveux longs et bascule soudainement sur la version du morceau prise plus tard au Fukuoka SunPalace où Sheena a les cheveux courts (la partie documentaire nous montre d’ailleurs cette coupe de cheveux). Dans les scènes documentaires, l’ambiance est légère et détendue, et contraste bien évidemment avec ce qui se passe sur scène.

Les interprétations sur scène sont dans l’ensemble très bonne. Une raison pour laquelle le concert n’est pas présenté en entier est peut être dû au fait que seulement les interprétations les plus réussies sont retenus. Le morceau Keikoku, dont je parlais juste avant, est particulièrement réussi, particulièrement agressif notamment dans le roulement des ‘r’. C’était une des distinctions de son chant, mais c’est dommage qu’elle ne le pratique plus maintenant. Je me souviens de la première fois où j’ai écouté Muzai Moratorium et ce roulement des ‘r’ m’avait particulièrement intrigué, notamment parce que c’est très inhabituel pour des japonais. Je regarde ce concert avec une certaine nostalgie, car il me ramène 20 ans en arrière et me rappelle des moments où j’écoutais intensément ces albums. Un souvenir de l’avoir écouté à Nagasaki sous le futon, probablement pendant la Golden Week de l’an 2000, me revient en tête. J’étais revenu dans la famille qui m’avait accueilli au mois de Juillet 1998 pour ma première venue au Japon. Comme souvent, les concerts incluent une reprise, c’est ici le morceau Love is Blind de Janis Ian. Sur la tournée Manabiya Xstasy, c’étaient les morceaux UFO de Pink Lady et Creep de Radiohead. Sur Senkō Xstasy, le morceau Crazy for You de Madonna (dont je parlais avant). Les morceaux que je retiendrais principalement sont Tsumiki Asobi où elle fait bien entendu la danse qui accompagne le morceau, et Tsumi to Batsu où elle donne toute son énergie. La version de ce concert de Izonshō, dernier morceau de l’album Shōso Strip, est par contre problématique. Alors que dans la version de l’album, elle laisse un blanc volontaire dans les paroles où elle évoque le nom de sa voiture, une vieille Mercedes Benz W114 jaunâtre. Elle donne le nom d’Hitler à cette voiture dans la version du concert. Ce morceau des paroles est recouvert d’un beep sonore et on ne l’entend donc pas dans la version du DVD. Cette appellation problématique n’a apparemment aucune signification particulière (bien heureusement je dirais) mais reste au minimum très maladroit. Elle avait apparemment une habitude à cette époque de donner des noms allemands à certains objets, comme sa guitare qu’elle appelait Dietrich. Elle aura plus tard une manie de sous-titrer ses morceaux en français et maintenant en espagnol pour Tokyo Jihen. On peut quand même se rassurer en se rappelant que cette voiture subit un sort radical en se faisant couper en deux dans la vidéo de Tsumi to Batsu. Juste après ce morceau, Sid to Hakuchūmu enchaine avec une mise en image très dynamique qui continue sur le morceau suivant Byōshō Public. La caméra vidéo sur scène est très rapide et montre beaucoup d’images resserrées qui accentuent l’action sur scène. Le concert finit sur le déjà classique Marunouchi Sadistic qui reste quand même meilleur en version originale rock par rapport aux versions plus jazz qui vont suivre (la version Expo par exemple).

Alors que l’on croit le concert terminé, il reprend après les crédits de fin pour quelques morceaux, cette fois-ci au format 4:3 et dans un noir et blanc très granuleux. Sheena Ringo est accompagnée d’une formation appellée Kachiikusa Kinen Gakudan (勝ち戦記念楽団) composée d’un piano et de quelques instruments à cordes. Elle chante un medley de trois morceaux pratiquement a cappella. Cette partie est très forte et aurait dû, à mon avis, être incluse à part entière dans l’ensemble de la video du concert. En fait le vrai dernier morceau, Onaji yoru, est joué en entier et passe soudainement du noir et blanc à la couleur au moment où le morceau monte en intensité. Comme pour l’épisode du changement de coupe de cheveux, cette transition est plutôt intéressante et bien réalisée. Je termine là cette revue du concert. Entre les débuts de Sheena Ringo et le dernier morceau de Tokyo Jihen qui vient juste de sortir, je fais sur ce billet un grand écart sur la ligne du temps, jusqu’au prochain épisode.

Pour référence ultérieure, ci-dessous est la liste des morceaux présents sur le DVD du concert Gekokujō Xstasy:

1. Honnō (本能), de l’album Shōso Strip (勝訴ストリップ)
2. Kyogenshō (虚言症), de l’album Shōso Strip (勝訴ストリップ)
3. Kabukichō no Joō (歌舞伎町の女王), de l’album Muzai Moratorium (無罪モラトリアム)
4. Aozora (あおぞら), en B-side du single Honnō (本能)
5. Tsuki ni Makeinu (月に負け犬), de l’album Shōso Strip (勝訴ストリップ)
6. Identity (アイデンティティ), de l’album Shōso Strip (勝訴ストリップ)
7. Keikoku (警告), de l’album Muzai Moratorium (無罪モラトリアム)
8. Koi wa Mōmoku (恋は盲目; Love is Blind), reprise du morceau de Janis Ian
9. Tadashii Machi (正しい街), de l’album Muzai Moratorium (無罪モラトリアム)
10. Tsumiki Asobi (積木遊び), de l’album Muzai Moratorium (無罪モラトリアム)
11. Benkai Debussy (弁解ドビュッシー), de l’album Shōso Strip (勝訴ストリップ)
12. Kōfukuron (Etsuraku-hen) (幸福論(悦楽編)), du premier single du même nom
13. Tsumi to Batsu (罪と罰), de l’album Shōso Strip (勝訴ストリップ)
14. Izonshō (依存症), de l’album Shōso Strip (勝訴ストリップ)
15. Sid to Hakuchūmu (シドと白昼夢), de l’album Muzai Moratorium (無罪モラトリアム)
16. Byōshō Public (病床パブリック), de l’album Shōso Strip (勝訴ストリップ)
17. Marunouchi Sadistic (丸の内サディスティック), de l’album Muzai Moratorium (無罪モラトリアム)
18. (Medley) Yami ni Furu Ame (闇に降る雨), Kōfukuron (幸福論), Remote Controller (リモートコントローラー), Tadashii Machi (正しい街), extraits des morceaux, dans l’ordre, de l’album Shōso Strip, du premier single Kōfukuron et des B-side du single Koko de Kiss Shite.
19. (Encore) Onaji Yoru (Special Version) (同じ夜(特別バージョン)), de l’album Muzai Moratorium (無罪モラトリアム)

7 commentaires

  1. Salut Nicolas, c’est moi qui te remercie, tout d’abord pour revenir ici très régulièrement et également pour prendre le temps d’y laisser un commentaire. Beaucoup de personnes passent par ici sans laisser aucune trace. Content de pouvoir partager toutes ces infos sur SR/TJ. Leur musique m’a toujours passionné avec des hauts et des bas, mais voir maintenant les concerts les uns après les autres me la fait découvrir sous un autre regard et c’est d’autant plus passionnant. Il faut juste que je trouve assez de temps pour écrire car l’air de rien, écrire tous ces articles prend beaucoup de temps. D’où l’importance de pouvoir recevoir des commentaires comme le tien qui me motivent un peu plus à continuer dans cette voie! Bon week-end !

  2. Oui je ne peux pas imaginer le temps que l’ensemble te prend ! Tu regardes plusieurs fois chacun des lives, tu décortiques les détails des jeux de scènes, costumes, coiffures, setlist, etc. Bref, tu es loin d’être passif lors de ces nombreuses immersions et on ressent le « travail » dans tes billets ; un travail qui carbure à la passion que tu voues à SR/TJ ! Et comme le monde de la physique ordinaire, ton travail fournit une énergie communicative qui vérifie la loi de la conservation de l’énergie : tu nous transmets cette passion et nulle doute que quelque part dans le monde nous sommes plusieurs à être revenus un jour où l’autre vers SR/TJ grâce à tes billets !!

  3. Salut Nicolas, merci pour ce petit cours de physique bien vu! J’espère en effet que l’énergie que je mets à écrire ces billets puisse être communicative au point de faire découvrir ou re-découvrir Sheena Ringo et Tokyo Jihen. Je regarde en effet les concerts plusieurs fois, en général trois fois. C’est clair que ce genre de billet prend pas mal de temps à écrire et mettre en page, mais je ne compte pas beaucoup le temps que j’y mets. Je ressens en fait comme un besoin de coucher sur le papier (ou sur une page web plutôt) mes impressions et sentiments pour pouvoir les conserver et les relire plus tard. C’est de l’ordre du besoin plutôt que de l’obligation. Même chose pour le blog en général d’ailleurs, s’il devenait une obligation, j’aurais certainement arrêté depuis longtemps.

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