Après la visite du temple principal de Enryakuji, appelé Konpon-chūdō, nous partons à la découverte des autres temples du complexe, perdus dans la forêt et dans la brume. Ce léger voile donne une atmosphère assez mystérieuse à cet endroit, comme si des esprits allaient soudainement surgir des portes du temple. Nous ne visiterons en fait que la zone appelée Tōdō qui comprend plusieurs temples dont le Daikō-dō qu’on aperçoit sur la deuxième photographie accompagné d’une petite tour avec cloche nommée Shōrō (sur la première photographie). On peut la faire sonner pour laisser naviguer les ondes sourdes à travers les branches de la forêt du mont Hiei. En avançant un peu plus à l’Est, on arrive après un long escalier sur Amidadō et la pagode de l’Est appelée Tōdō, que je montre sur les trois autres photographies du billet. L’intérieur des temples est grandiose et baigné dans le silence. Il y a très peu de touristes bien qu’on soit en plein été, ce qui est un effet direct de la crise sanitaire. Ce n’était pas facile de se décider à faire ce court voyage, car on a toujours l’impression que ce n’est jamais le bon moment pour se déplacer. L’important est pourtant d’avoir un comportement raisonnable et de se protéger du mieux possible. Une chose est sûre, après de très nombreux mois sans quitter Tokyo, ce passage dans les montagnes sacrées de Hiei nous a fait beaucoup de bien. Nous n’avons pas visité les deux autres zones du complexe, Saitō et Yokawa car elles sont un peu trop éloignées pour y aller à pieds. Il aurait fallu y aller en voiture. Peut-être y reviendrons nous dans quelques années, après 2026 et la rénovation complète du Konpon-chūdō. Nous reprenons ensuite le cable-car pour rejoindre la voiture au bord du lac Biwa et repartir sur les routes autour du grand lac pour rejoindre notre destination suivante, Omi-Hachiman. On y découvrira une des architectures les plus fantastiques que j’ai pu voir.
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