Il s’agit de la dernière étape de ces quelques journées de vacances d’été. Nous passons la matinée sur le plateau de Nihondaira à l’observatoire Nihondaira Yume Terrasse (日本平夢テラス) conçu en 2018 par Kengo Kuma. On doit normalement avoir une très belle vue sur le Mont Fuji depuis cet observatoire mais il était à notre passage complètement caché par d’épaisses nappes de nuages. On nous dira que la meilleure période pour le voir est en hiver, de Janvier à Mars. On se dit qu’on reviendra un jour pendant cette période. Le bâtiment est en tout cas intéressant mais on a quand même du mal à ignorer l’antenne géante placée en plein milieu. Une passerelle reliée à l’observatoire en fait d’ailleurs le tour, mais était-ce vraiment nécessaire? On peut marcher depuis le Nihondaira Hotel jusqu’à l’observatoire. Le trajet à pieds prend une bonne dizaine de minutes. En chemin, nous remarquons un étrange passage noir dans la végétation. Mari me dit tout de suite que ça ressemble à un passage de l’univers de Ghibli. Elle faisait référence à Totoro, mais je ne pense pas qu’il habite sur cette montagne (ou peut-être un cousin éloigné). J’hésite un peu à y rentrer pour voir si c’est un raccourci, mais je me ravise rapidement ayant peur de tomber encore une fois dans un monde parallèle. En pensant au chemin du retour, on n’avait de toute façon pas beaucoup de temps pour chercher un raccourci qu’on ne trouvera de toute façon certainement jamais. Nous reprenons ensuite la route vers le port de Numazu. Nous avons pris l’habitude de passer par Numazu sur le chemin du retour, notamment pour le déjeuner. Le retour vers Tokyo sur l’autoroute Tomei était beaucoup plus pénible car une pluie forte tombait sans cesse et un accident nous a bloqué pendant environ une heure. Il faut toujours compter avec les embouteillages sur cette autoroute. De toute façon, ma playlist musicale m’aide à ne plus compter le temps qui passe et le reste de l’équipage tombe doucement sous le sommeil.