A proximité des mines d’Ōya, il ne faut pas manquer la visite du temple bouddhiste d’Ōya (大谷寺). Son emplacement au pied d’une falaise est particulièrement intéressant car on a l’impression qu’il est incrusté dans la montagne de pierre d’Ōya. Les deux bâtiments principaux du temple sont en fait placés juste devant cette falaise, protégeant des sculptures de divinités bouddhistes créées à même la pierre. La principale et plus ancienne est une sculpture de 4 mètres de Senjū Kannon possédant mille bras. On pense que cette statue date de la période Heian (de 794 à 1185) et aurait été sculptée par le moine bouddhiste Kūkai (空海), qui aurait également fondé le temple en l’an 810. Cette sculpture ainsi que d’autres Bouddhas sculptés sur la même falaise de pierre d’Ōya (大谷磨崖仏) ont contribué à la désignation de ce temple comme site historique national japonais en 1926, appellation destinée à protéger les lieux culturels historiques importants. Le temple possède également un petit musée et un jardin. La statue massive de Kannon que je montre sur la dernière photographie est située en dehors de l’enceinte du temple. Cette statue de 27 mètres de haut a été édifiée après la seconde guerre mondiale, de 1948 à 1954, prenant le nom de Heiwa Kannon (平和観音) ou Kannon de la paix.
Mois : novembre 2022
grey*(car+building+sky)+pink*flower
Une voiture de sport et l’architecture du Tokyo Metropolitan Gymnasium conçu par Fumihiko Maki à Meiji Jingū Gaien. Je n’avais jamais remarqué que Fumihiko Maki avait créé à Shonandai dans la prefecture de Kanagawa un stade soeur au Tokyo Metropolitan Gymnasium, nommé Akibadai Cultural Gymnasium. Les formes incisives et tons gis argentés sont similaires. J’avais déjà pris en photo et montré sur ce blog le petit bâtiment grisâtre de l’avant dernière photographie, mais je l’avais recouvert de dessins comme des graffitis. Cette réinterprétation faisait partie d’une courte série d’images modifiées appelée House Re-worked. A cette époque là, je jouais régulièrement à brouiller les pistes en réalité et fiction. Les grandes inscriptions NOE246 sur la devanture fermée d’une boutique me disaient quelque chose. J’en avais en fait déjà parlé il y a plusieurs années lors d’une promenade très matinale à Harajuku.
Pour cette petite série de quatre morceaux dont je montre les couvertures en photo ci-dessus, je reviens vers des compositrices/teurs et/ou interprètes déjà évoquées de nombreuses fois sur ce blog. Mais il y a également quelques nouvelles figures comme Furui Riho avec un morceau pop intitulé Usomohonto (ウソモホント). Le style musical est assez proche de ce qu’on pourrait entendre chez Iri, que j’évoque aussi assez régulièrement, mais la voix de Furui Riho est très différente. Je ne suis pas certain d’apprécier ses autres morceaux, mais l’énergie de celui-ci me plait beaucoup. Dans un autre style beaucoup plus déstructuré, j’écoute un morceau intitulé Tarantula de D̴E̷A̷T̴H̴N̷Y̵A̶N̴N̷, qui n’a apparemment sorti que quelques morceaux pour le moment et pas encore d’albums. Le rythme électronique est plein de décrochages, accompagnées par des percussions très présentes. L’interêt du morceau, qui peut être assez inquiétant malgré le chant très pop de D̴E̷A̷T̴H̴N̷Y̵A̶N̴N̷, vient également de la vidéo montrant la chanteuse s’amuser dans un marché alimentaire d’une ville japonaise. Je reviens ensuite vers la musique d’a子 avec un nouveau single intitulé Love is always (愛はいつも) qui continue dans l’orientation pop qu’elle suit depuis quelques morceaux. J’aime de toute façon tous les morceaux qu’elle compose et c’est le cas également de Wednesday Campanella (水曜日のカンパネラ) avec un double single Tinker Bell et Hot Pot Commander. Hidefumi Kenmochi trouve à chaque des sons électroniques accrocheurs et le chant d’Utaha fait maintenant l’unanimité. La surprise sur le deuxième morceau est qu’il intègre des éléments rock qu’on ne connaissait pas vraiment avant chez Wednesday Campanella.