Les jardins de Claude Monet à Giverny sont un petit coin de paradis. Nous pensions avoir mal choisi notre journée car il pleuvait à notre arrivée au pied de la maison de Monet mais cette pluie nous a heureusement offert quelques répits. Nous pensions trouver la canicule à notre arrivée en France, comme il y a quatre ans, mais nous avons eu pendant tout notre séjour un temps assez mitigé. Les belles journées ensoleillées étaient bien présentes mais celles pluvieuses également et les températures étaient plutôt basses pour la saison. Mais nous avons eu une certaine chance lors de nos déplacements car la pluie ne nous a finalement pas beaucoup gênée. A Giverny, il a plu pendant que nous déjeunions au restaurant du musée et la pluie s’est miraculeusement arrêtée à notre sortie, juste avant que l’on débute la visite du Jardin d’eau. Ce jardin est arrangé autour d’un bassin, le fameux bassin aux nymphéas qu’on retrouve dans les toiles de Claude Monet. Ce jardin et son bassin, dont l’eau provient d’un petit cours d’eau appelé le Ru, ont en fait été mis en place en 1893, 10 ans après l’installation de Claude Monet à Giverny. On y voit les fameux ponts d’inspiration japonaise et une multitude de plantes et fleurs dans un arrangement à la fois sauvage et organisé. Découvrir ce jardin après la pluie et alors que les rayons de soleil commençaient à pointer à travers le ciel nuageux était une véritable aubaine. Les températures douces faisaient que les plantes étaient encore fraîches pour un été. Ce jardin doit s’apprécier très différemment suivant la météo et les saisons de l’année. Il semble par contre fermé pendant les mois d’hiver. Un grand nombre de jardiniers permanents et temporaires sont présents pour l’entretien des deux jardins. L’autre jardin est le Clos Normand placé directement devant la maison sur un terrain descendant jusqu’à la route le séparant du Jardin d’eau. Toutes les allées de ce jardin ne sont pas ouvertes mais on peut en voir une très grande partie. Il n’y avait heureusement pas une grande foule lors de notre passage, ce qui n’a pas gâché notre visite. Et une fois qu’on s’est engagé à visiter la maison, une pluie forte s’est une nouvelle fois mise à tomber. Elle s’arrêta pratiquement au moment de la fin de notre visite de la maison.