un été sur la péninsule de Kii (6)

Après avoir fait le tour de la péninsule de Kii pendant notre séjour, nous remontons vers Nara pour notre dernière étape. Nous passons une nuit près du grand temple Hōryūji (法隆寺) que nous visiterons le lendemain matin. Nous sommes ici un peu à l’écart du centre de Nara et nous ne visiterons pas le grand parc et le temple Tōdaiji que nous avons déjà vu en 2018. Le quartier autour de la grande enceinte du Hōryuji est résidentiel. Nous le parcourons jusqu’à la tombe, appelée Kofun, de Fujinoki qu’on estime dater de la deuxième partie du sixième siècle ou première partie du septième siècle. On ne peut bien sûr pas rentrer à l’intérieur et qui, de toute façon, voudrait s’y aventurer à une heure tardive. On trouve de nombreux Kofun à Nara, et ils sont très facilement repérables sur une carte Google Maps en raison de leur forme particulière rappelant celle d’une serrure. La forme du Kofun de Fujinoki est par contre différente car il s’agit d’un cercle de 40 à 48 mètres. La nuit tombe rapidement et il est déjà l’heure de dîner. Demain sera une longue journée car il faudra déjà penser au retour vers Tokyo après la visite des temples de Hōryuji.

6 commentaires

  1. Bonjour Frédéric,
    je rajouterai qu’à cette heure tardive, les esprits les plus hardis semblent déjà commencer à s’aventurer dans le monde des vivants sans attendre qu’on aille à leur rencontre dans les kofun. Ne serait-ce pas le fantôme d’un enfant qui se fait trahir par sa propre ombre sur la deuxième photo ?

  2. Salut Nicolas, oui! J’avais pris la deuxième photo pour l’ombre en effet, sauf qu’il ne s’agit pas d’un enfant, mais le texte de mon billet n’a pas su bien utiliser le potentiel de cette ombre. Tu l’as fait mieux que moi! Sur la photo du Kofun et de sa porte fermée, j’ai repensé à notre discussion sur les back rooms en prenant la photo. Je m’imaginais déjà inventer une histoire sur ce qu’on peut trouver derrière cette porte, mais ça m’a fait peur avant de commencer. Surtout que l’ombre nous suivait à la trace pendant toute notre promenade le soir. Ahahah!

  3. L’acte d’imaginer, c’est brasser des idées déjà existantes dans notre cerveau, mais c’est aussi mettre notre esprit en disposition d’accueillir des nouvelles idées…Le risque en imaginant ce qu’il y a derrière la porte du kofun serait donc qu’un de ses habitants profite de notre « ouverture d’esprit » pour s’y engouffrer et laisser son ombre noircir notre âme.
    Personnellement je ne m’y risquerai pas !

  4. La porte étant fermée, mon imagination était sans limites, mais j’ai préféré à ce moment là regarder vers le ciel car j’y ai aperçu un étrange oiseau.

  5. Cela fait plaisir de voir que certaines personnes ont de l’imagination. J’allais faire un commentaire sur la deuxième photo et tout ce qu’elle pouvait impliquer, mais on m’a devancé. Soit dit en passant, cette série sur la péninsule de Kii est superbe ! Excellente continuation !

  6. Merci! Ces quelques photos semblent en effet pousser à l’imagination que j’ai considéré en les prenant sur place, mais que je n’ai pas eu l’inspiration de retranscrire dans le texte de ce billet. La péninsule de Kii est superbe et les endroits que nous avons visité étaient très loin d’être encombrés. Es tu déjà allé dans ces coins là? Je me suis demandé si c’était une destination populaire pour les gens habitant à Nagoya car c’est relativement proche mais en même assez long d’accès car il n’y a pas d’autoroute (à ma connaissance) sur toute la côte d’Ise Shima vers Shirahama.

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