Une ouverture murale sur une maison particulière à Yanaka, Ueno. Je me suis permis une nouvelle fois d’habiller les surfaces de béton.
Je remercie Jérôme Deville pour avoir créé ce widget pour l’application Dashboard, réservée aux utilisateurs Mac OSX. Ce widget est un mini-viewer RSS qui vous donnera un apercu et un lien vers les derniers billets de Made in Tokyo. C’est sympa, merci Jérôme.
Un mur ouvert et quadrillé nous laisse entrevoir l’entrée en dôme du Shoto Club. Il s’agit plutôt d’une résidence, réalisée par Kisho Kurokawa sur les hauteurs de Shibuya, derrière le musée-salle-de-spectacle Bunkamura.
Les bandes irrégulières et les différentes couches du Onward Daikanyama Fashion Building m’avait auparavant inspirées une composition de transport suspendu. Ce building avec une coque volontairement dégradée recouvrant un bloc de verre est signé Edward Suzuki et date déjà de plus de 20 ans (1986). On le trouve sur une des rues principales de Daikanyama. Toujours à Daikanyama, le Ms. REIKO TOKYO (1997) par Shoei Yoh est un batiment en courbes de verre à paliers dans un style me rappellant franchement le batiment vu précédemment à Jingumae derrière le Terrazza.
J’apprécis beaucoup en ce moment le blog américain BLDG Blog dédié à l’architecture et à l’urbanisme, un blog très pro et bien informé sur l’architecture mondiale. C’est une référence. Dans un de ses articles récents, il nous fait une révélation sur Tokyo: une vision chaotique de la ville par le photographe japonais Motoda Hisaharu. Les images sont en fait des lithographies inquiétantes d’un Tokyo post-apocalyptique, après un cataclysme imaginaire. On reconnaît assez facilement les lieux présentés (Shibuya, Ginza, Akihabara, …), ca fait froid dans le dos. Je serais quand même curieux de voir ses oeuvres en exposition, ou sur papier.
(la dernière image provient de site de Motoda Hisaharu)