couverture et rhoof

Des toits sous différentes formes vus à Hayama, Kamakura ou Kawasaki. Hayama avec le moderne Musée d’Art Moderne et ses toitures basses de verre couvrant une cour intérieure. Kawasaki avec une ouverture sur toit pour palmiers du grand centre commercial Lazona, immeuble tout en rondeur autour d’une place centrale. Kamakura Tsurugaoka Hachimangu avec une série de toits verts en vagues au dessus d’une des dépendances et maison de thé du sanctaire. Hachimangu toujours avec un toit en angle et en couleurs sur le pavillon central où l’on se marie. Le Kamakura des petites allées entroites avec une maison individuelle au toit de bois.

Deerhoof est un groupe rock indie et expériemental (assez difficilement définissable, donc on dira avant-garde) avec quelques chose de japonais par la présence au chant de Satomi Matsuzaki. Sa voix est pleine d’énergie enfantine, innocente sur un mélange de mélodies créatives, de dissonances, de guitares en marteau piqueur (sur Milk Man). Une de leur dernière chanson +81 (encore découvert sur ce blog BigStéréo) vaut le détour par sa gentille folie fanfaresque. Je ne pensais pas pouvoir aimer un jour une chanson rock commencant par des trompettes… Tous leurs albums sont sur iTunes Japon ainsi que leur dernier Friend Oportunity ou sinon en écoute et download pour quelques morveaux sur l’espace myspace du groupe.

Ningyocho

Il fait froid ce dimanche, mais nous prenons quand mème la moto avec courage pour nous balader du côté de Ningyocho. Pour voir les vieilles enseignes de la rue Amazake Yokocho près de la station, tout en buvant un verre d’amazake, boisson faiblement alcoolisée à base de riz fermenté. Un peu plus loin, au gré de la marche, on remarque cette maison rougeâtre, restaurant et maison mère Imahan spécialisée en sukiyaki depuis 1895. Juste à côté de là, la couleur varie vers le vert sur une ancienne baraque, vestige du vieux Tokyo, entourée de lignes parallèles. En marchant un peu plus dans les rues en quadrillage, on peut tomber sur un vieil hotel qui n’en a plus l’air, reconverti en petite entreprise. Ningyocho change, à voir l’allure de certains immeubles autour de la rue Amazake, comme la tour cylindrique entourée de rampes sur la photo ci-dessus. On ne manque pas d’acheter 2 portions de Tofu au sésame dans une des vieilles échopes qu’on aurait cru fermé, puis passons faire un tour vers le sanctuaire animé de Suitengu …

Animation urbaine

Il y a peut être un lien entre l’école Média アミューズメントメディア総合学院本館, touchant à l’animation, manga, jeux vidéo …, et certains décors urbains que l’on peut trouver à Ebisu et Daikanyama. Tout près de cette école, de l’autre côté de la voie férrée JR qui relie Ebisu et Shibuya, on tombe sur des grafittis et dessins ne demandant qu’à être animés: un gentil monstre yéti en devanture de magasin fermé, un autre visage de monstre en tête de proue d’un train lancé à toute vitesse, une scène jaune aux feuilles volantes. On se laisse aller à imaginer leur animation.

Toujours dans la jointure des quartiers de Ebisu et Daikanyama, quelques détails colorés attirent l’oeil: un sept vert sur une vieille baraque, une suite de portes bleues sous des balcons rouges, et une gigantesque paroi grise métallique à facettes. Ces détails sont parfois intriguants, on doit ces deux derniers à MTA Makoto Takahashi Architect: Daikanyama House et EMP Bldg

Tours et réflections

Les couleurs sont belles en ce moment en fin d’après midi, comme cette lumière orangée qui se pose sur les 2 tours parrallèles d’habitation de Roppongi Hills. Ca fait pratiquement 1 an que nous ne sommes pas monté tout en haut de la tour pour admirer le paysage. La ciel est relativement clair, on peut admirer la vue sur Tokyo. A coté de Roppongi Hills, le nouveau complexe concurrent Tokyo Mid-Town commence à prendre forme. Le dessin d’origine du projet annoncait un grand espace de jardins, je me demande ou ils auront la place de tout mettre.

La fin de l’année approche et les décorations pointent leur nez un peu partout en forme de sapin glacial ou de réflexions sur les vitres.