Undercover Lab & Iceberg

Samedi, je prends mon temps pour me promener tranquillement dans le quartier surpeuplé le week end de Harajuku et Omotesando. Le temps est magnifique, un soleil frappant mais une atmosphère moite en attente de l’orage à venir en fin de journée. Je me suis mis à la recherche du nouvel immeuble Iceberg dont j’avais vu quelques images sur différents sites ou blogs (notamment celui de Lionel Dersot ou Jean Snow) ainsi qu’une maison-expositions avec ses facades haute en peinture dans les ruelles perdues de Harajuku. Tellement perdue que je ne l’ai pas retrouvée.

Cet immeuble Iceberg est doté d’une géométrie très complexe, assez impressionante. On est ébloui, en grande partie par la lumière du soleil se réfechissant sur le verre vert. On doit cet Iceberg à l’architecte anglais Benjamin Warner et l’agence Creative Designers International. 3 photos pour compléter:

  • Iceberg Building, sur la rue Meiji, près de Harajuku.
  • Une vue d’un peu plus près
  • Le soleil se reflétant sur le verre

Je continue ma marche à l’intérieur de Harajuku, de ruelles en ruelles, me perdant et me retrouvant. Je tombe par hazard sur cet habitat au design assez particulier en photo d’entête du billet, le deuxième étage est suspendu rattaché au reste du batiment pour une extrémité seulement. C’est assez impressionant une fois de plus. J’étais surpris de tomber sur ce batiment, car je le connaissais pour l’avoir vu référencé dans le gros bouquin référence The Phaidon Atlas of Contemporary World Architecture. Il s’agit du Undercover Lab de Klein Dytham Architecture.

Quelques autres photos prises dans les alentours du Undercover Lab:

  • Un masque à gaz à l’entrée d’une boutique. Etrange.
  • Une maison insolite recouverte de verdure.
  • Le mur rougeâtre des appartements harajuku terrace.
  • Quelques stickers et graffiti dans les rues animées de Harajuku.

En remontant vers Omotesando, je ne loupe pas un bref passage vers le TOD’S Omotesando Building du fameux architecte japonais TOYO ITO pour une photo indispensable mais certes moins réussie que celle que j’avais pris précédemment.

Ma boucle se termine par un bain de foule sur la Takeshita Street, ca faisait très longtemps que je n’y avais pas mis les pieds. Les amateurs de cosplay n’étaient pas là en masse (le dimanche est certainement une meilleure pioche), mais les boutiques spécialisées sont bien présentes et ouvertes.

Souvenez vous de ce fameux symbole affichée sur une porte de métal dans le quartier de Ebisu, je trouve un nouvel exemplaire près de la Koto dori. Le mystère reste entier…

Pour changer de quartier, dirigeons nous vers Ginza. Une fois n’est vraiment pas coutûme, nous allons déguster pour le déjeuner (on se ferait dévaliser pour le diner) quelques sushi chez Kyubei, la fine fleur du sushi réputé comme l’un des meileurs sushi du Japon. L’oursin est la spécialité, le parfum de l’oursin est un vrai plaisir. Les chefs en photo ci-dessus sont très bavards et assurent le divertissement de la clientèle. L’environnement est agréable dans ce restaurant concu par Takao Hakuba & S.E.N.Architect Associates. Ce restaurant sur plusieurs étages est en fait une succursale récente du bâtiment historique à quelques mètres de là.

Pour terminer, Made In Tokyo fête enfin (ou déjà) ses 3 ans. C’était hier.

Déchiré

Immeuble déchiré à Ebisu.

J’enchaine les romans de l’écrivain japonais Haruki Murakami en ce moment, je termine Norwegian Wood pour maintenant commencer Dance Dance Dance.

L’histoire de Norwegian Wood est poignante, l’histoire de Toru Watanabe, le narrateur revenant sur sa jeunesse lorsqu’il était étudiant à Tokyo. Il est pris d’amour pour Naoko, qu’il retrouve 3 ans après le suicide de son petit ami. Elle ne va pas bien et se retranche de plus en plus de son monde à elle, dans un hopital retraite près de Kyoto. Toru se dévout à Naoko, mais s’isole, jusqu’à la rencontre avec l’énergique et libre Midori, il devra choisir entre le passé et le futur…

Intercity

Dimanche dernier, avant de se faire rattrapper par la pluie (le ciel) qui va nous tomber sur la tête, nous passons quelque temps près de la gare de Shinagawa. Derrière la gare sortie Est, se dresse l’espace de bureaux Intercity (avec Sony entre autres), un espace gigantesque, lisse er froid. Je ne connaissais pas, la froideur me rappelle celle de Shiodome. Les portraits d’immeubles en 4 photos ci-dessus.

Shibuya

Aujourd’hui est férié au Japon, la raison m’en échappe. Cette journée de congé tombe en tout cas très bien pour les fanatiques de baseball qui ont pu voir la finale WBC Japon – Cuba en Live. Le Japon est vainqueur et par la même occasion champion du monde. Belle performance. J’ai un peu peur de constater que le baseball finit par m’intéresser… Il faut que je me resaisisse.

En fin d’après midi, je prends pour prétexte de me rendre à Shibuya pour emprunter les chemins de traverse, les rues parallèles. Depart de Ebisu, je suis une route parallèle à la grande rue Meiji, elle même parallèle à la petite rivière bétonnée de Shibuya, elle même parallèle à la voie ferrée menant à Shibuya. Je suis donc cette voie ferrée. Le paysage est bien différent des grandes avenues, les ruelles sont parfois très étroites et écrasées à l’arrière des immeubles, accidentées, désertes et aux murs couvertes de tag. Godspeed, You Black Emperor, Yanqui u.x.o., 09-15-00 (Part One) dans les oreilles ajoute à l’ambiance.

Arrivé dans le centre de Shibuya, je retrouve la pleine foule active.

10 photos couleur pour illustrer ce billet:

  • Voie ferrée et terrain vague entre Ebisu et Shibuya
  • Tunnel piéton taggé dans les arrière-rues de Shibuya
  • Rue très étroite écrasée entre la voie ferrée et une barrière d’immeubles
  • Escalier ultra taggé sous la voie de Chemin de fer. Station de Shibuya
  • ¥Shibuya, attente à la sortie de la station de train (en entête)
  • Shibuya, une des principales rues marchandes et jeunes
  • Sweet paradise: bataillon d’air conditionné
  • Cinéma Indépendant RISE en face du PARCO
  • Affiche publicitaire PARCO d’influence Kabuki
  • Shibuya, 2 rangées de baraques restaurant-bar résistant à la destruction

Autour du Tunnel

Mari étant à l’école aujourd’hui samedi exceptionnellement, je me retrouve seul pour un après-midi à vélo à rechercher des photos à prendre. En fait, je m’étais fixé un but, aller à Aoyama à la recherche d’un panneau mystérieux. Ce panneau, c’est un point d’exclamation censé être à l’une des entrées du cimetière d’Aoyama pour alerter les conducteurs de la présence de fantômes dans ce quartier. On le sait, les japonais croient aux fantômes. J’ai quadrilé le cimetière du Nord au Sud, d’Est en Ouest sans rien trouver. Ca restera un mystère, ou alors ce fameux panneau ne se trouve pas à Aoyama contrairement à ce qu’on nous a indiqué.

Non loin de là, je retrouve le tunnel à surface facon métallique qui fait le lien entre Aoyama et Nogizaka. On peut marcher sur les bords de cet immense chenille, j’aime assez cet endroit, l’entrée débouche un peu sur nulle part du côté d’Akasaka.

Près de Nogizaka, le projet Tokyo Midtown bat son plein. Sur un espace de 68,900 m2, on y constuit un complexe énorme de tours (bureaux, hotel, centre commercial, résidences et musée) entourées de grands espaces de jardin. Apparemment, l’architecte Tadao Ando est encore et toujours de la partie pour une petite partie de l’espace (celui d’exposition). L’ouverture est prévue au printemps 2007. Ce Tokyo Midtown s’avère être un grand concurrent de Roppongi Hills se trouvant à deux pas…

Et juste en face de ces constructions, on voit quelques maisonnettes couvertes de lières, pour le contraste, toujours le contraste.