Rouge sur Ebisu.
Mélange de bois et de béton sur fond rouge, près de Ebisu Garden Place.
Rouge sur Ginza.
Courbes en rouge sur fond blanc pour la boutique merci beaucoup près du Printemps.
Architecture en photos
Rouge sur Ebisu.
Mélange de bois et de béton sur fond rouge, près de Ebisu Garden Place.
Rouge sur Ginza.
Courbes en rouge sur fond blanc pour la boutique merci beaucoup près du Printemps.
Kichijoji, La plante et l’eau après la pluie.
Ebisu, Immeuble aux allures de créatures de science-fiction aux multiples yeux noirs.
Continuons le billet précédent avec quelques autres liens présents sur ma liste de visionage. Un des plus connus photoblogs de cette planète, c’est le chromasia de David J. Nightingale. Les photos sont très travaillées et les couleurs sont superbes. Travaillées à l’extrême d’ailleurs ce qui rend parfois les photos très graphiques, c’est le cas pour l’utilisation de l’HDR (j’ai toujours voulu tester cette technique avancée sans en avoir eu le courage). Le photographe est installé au Nord-Est de l’Angleterre, dans la station balnéaire de Blackpool (connu même au Japon pour son festival de danse).
Toujours dans un style très travaillé mais beaucoup plus sombre et proche de ce que j’essaie de faire moi-même (du moins je prétends essayer), j’apprécie énormément le travail de Keith Kin Yan sur overshadowed. Son traitement des couleurs délavées est excellent et tend à redonner à New York ses airs de Gotham.
Dans un style très différent et plus apaisant, j’aime regarder régulièrement le photoblog, ou plutôt carnet photographiqe, de Karl Dubost et sa grange installée à Shimokitazawa, Japon. Les photographies de rue (au Japon ou ailleurs), le cadrage du détail et des textures sont très inspirants.
Samedi, je prends mon temps pour me promener tranquillement dans le quartier surpeuplé le week end de Harajuku et Omotesando. Le temps est magnifique, un soleil frappant mais une atmosphère moite en attente de l’orage à venir en fin de journée. Je me suis mis à la recherche du nouvel immeuble Iceberg dont j’avais vu quelques images sur différents sites ou blogs (notamment celui de Lionel Dersot ou Jean Snow) ainsi qu’une maison-expositions avec ses facades haute en peinture dans les ruelles perdues de Harajuku. Tellement perdue que je ne l’ai pas retrouvée.
Cet immeuble Iceberg est doté d’une géométrie très complexe, assez impressionante. On est ébloui, en grande partie par la lumière du soleil se réfechissant sur le verre vert. On doit cet Iceberg à l’architecte anglais Benjamin Warner et l’agence Creative Designers International. 3 photos pour compléter:
Je continue ma marche à l’intérieur de Harajuku, de ruelles en ruelles, me perdant et me retrouvant. Je tombe par hazard sur cet habitat au design assez particulier en photo d’entête du billet, le deuxième étage est suspendu rattaché au reste du batiment pour une extrémité seulement. C’est assez impressionant une fois de plus. J’étais surpris de tomber sur ce batiment, car je le connaissais pour l’avoir vu référencé dans le gros bouquin référence The Phaidon Atlas of Contemporary World Architecture. Il s’agit du Undercover Lab de Klein Dytham Architecture.
Quelques autres photos prises dans les alentours du Undercover Lab:
En remontant vers Omotesando, je ne loupe pas un bref passage vers le TOD’S Omotesando Building du fameux architecte japonais TOYO ITO pour une photo indispensable mais certes moins réussie que celle que j’avais pris précédemment.
Ma boucle se termine par un bain de foule sur la Takeshita Street, ca faisait très longtemps que je n’y avais pas mis les pieds. Les amateurs de cosplay n’étaient pas là en masse (le dimanche est certainement une meilleure pioche), mais les boutiques spécialisées sont bien présentes et ouvertes.
Souvenez vous de ce fameux symbole affichée sur une porte de métal dans le quartier de Ebisu, je trouve un nouvel exemplaire près de la Koto dori. Le mystère reste entier…
Pour changer de quartier, dirigeons nous vers Ginza. Une fois n’est vraiment pas coutûme, nous allons déguster pour le déjeuner (on se ferait dévaliser pour le diner) quelques sushi chez Kyubei, la fine fleur du sushi réputé comme l’un des meileurs sushi du Japon. L’oursin est la spécialité, le parfum de l’oursin est un vrai plaisir. Les chefs en photo ci-dessus sont très bavards et assurent le divertissement de la clientèle. L’environnement est agréable dans ce restaurant concu par Takao Hakuba & S.E.N.Architect Associates. Ce restaurant sur plusieurs étages est en fait une succursale récente du bâtiment historique à quelques mètres de là.
Pour terminer, Made In Tokyo fête enfin (ou déjà) ses 3 ans. C’était hier.
Immeuble déchiré à Ebisu.
J’enchaine les romans de l’écrivain japonais Haruki Murakami en ce moment, je termine Norwegian Wood pour maintenant commencer Dance Dance Dance.
L’histoire de Norwegian Wood est poignante, l’histoire de Toru Watanabe, le narrateur revenant sur sa jeunesse lorsqu’il était étudiant à Tokyo. Il est pris d’amour pour Naoko, qu’il retrouve 3 ans après le suicide de son petit ami. Elle ne va pas bien et se retranche de plus en plus de son monde à elle, dans un hopital retraite près de Kyoto. Toru se dévout à Naoko, mais s’isole, jusqu’à la rencontre avec l’énergique et libre Midori, il devra choisir entre le passé et le futur…
Dimanche dernier, avant de se faire rattrapper par la pluie (le ciel) qui va nous tomber sur la tête, nous passons quelque temps près de la gare de Shinagawa. Derrière la gare sortie Est, se dresse l’espace de bureaux Intercity (avec Sony entre autres), un espace gigantesque, lisse er froid. Je ne connaissais pas, la froideur me rappelle celle de Shiodome. Les portraits d’immeubles en 4 photos ci-dessus.