Série de promenades

Aoyama Ebisu Series

La série de photos a été prise à différents endroits dans les quartiers de Aoyama, Ebisu, Akihabara et Kichijoji lors de promenades d’après midi, d’allés retour au bureau ou à l’hopital.

On commence par un immeuble du côté de Nishi Azabu, l’immeuble FujiFilm se détache du ciel bleu du dimanche de la semaine dernière. A deux pas du pied de cette tour plutôt ancienne maintenant, on trouve, comme perdue dans cette zone urbaine, une maisonette gagnée par la verdure. Elle aurait plutôt sa place à la campagne, au fond d’un jardin.

On continue par quelques photos prises dans les environs de Ebisu. La rivière de Shibuya suit les formes en S imposées par son guide de béton. Elle est située en parallèle de la voie ferrée toute proche. A quelques pas de la station de Ebisu, un petit immeuble stylisé attire l’oeil par son design de surface particulier et ses couleurs. Dans le même quartier, on retrouve ce genre de maisons attaquées par le temps ou par une très forte désorganisation.

On continue toujours avec une photo de la surface changeante de Akihabara en pur contraste avec la photo précédente.

On termine avec la promenade dominicale d’hier autour de Kichijoji: le parc de Inokashira, un de mes préférés, pour son animation du dimanche et le temple de Hachimangu, un nom similaire au grand temple de Kamakura, mais en version plutôt calme si on fait abstraction du concert des cigales.

Atago et de 1000

On continue avec le mélange des genres initiés par le billet précédent, avec les 2 tours Atago que l’on doit à l’architecte Cesar Pelli. Le complexe Atago se compose de deux tours assez semblables: les faces lisses sont réservées aux entreprises et espaces bureaux, les faces arrondies pour les apartements d’habitation. Rien de très inusuelle ici, Mori Building utilise le même modèle pour son Roppongi Hills. Ce qui est plus particulier, c’est le sanctuaire qui vient se planter entre les deux tours, dans un mini jardin aménagé de fontaines. Il daterait originellement de la période Edo. Certains éléments telles que les ailes au fond de la cour semblent avoir été retapées récemment (preuve par la porte).

La première photo du dessus en forme de navette spaciale Columbia (avec un peu d’imagination quand même) est également un clin d’oeil à Noguchi, dans l’espace depuis déjà quelques jours. On en parle beaucoup aux informations avec images de ses activités journalières à l’appui.

Une information d’importance toute aussi importante, la barre fatidique des 1000 commentaires postées vient d’être franchie… Il n’y avait rien de particulier à gagner, mais le 1000ème est de Bikoko de la Saga du même nom. Merci à tous …

Futuro-Médiéval

Un de mes immeubles préférés de Tokyo, le NOA Building de l’architecte japonais SHIRAI Seiichi, date de 1974 et se situe dans le quartier de Azabu-Dai.

Cette étrange tour noire semble imprenable, fortifiée par une base presque médiévale composée de briques rouges. Un matériau qui contraste carrément avec le reste formé d’un bloc futuriste oval et lissé. Ce contraste des matériaux, la presque absence de fenêtres et la présence des forces de la loi dans les environs renforcent le côté mystérieux et inapprochable de l’endroit. Un temple mystique et futuriste?

Quelques recherches sur Internet ont déjouées mon imagination, NOA s’avère plutôt être un immeuble de bureaux et la Police postée dans les environs est chargée de la protection de l’ambassade russe toute proche. Tant pis …

Non loin de la tour NOA, on trouve un autre bâtiment étrange, moderne lui aussi, mais reprenant les lignes d’un vieux temple. Peut être une salle de spectacle… à investiguer.

Après investigation, il s’agit d’un établissement religieux, le Reiyukai Shakaden(1975) concu par Takenaka Corp.

Tokyo Metropolitan Teien Art Museum

Le Tokyo Metropolitan Teien Art Museum est un superbe musée de style Art Deco entouré d’un vaste parc, idéal pour une sièste un après-midi ensoleillé. Les conditions était parfaite aujourd’hui pour ce type d’activité, mais nous avons tout de même fait une visite de l’intérieur du musée.

L’exposition en cours est de James Ensor (1860-1949), un peintre belge qui s’est spécialisé dans la peinture surréaliste de masques et de squelettes. L’exposition revient sur le parcours de cette artiste en commencant par son époque réaliste, en présentant sa période d’influence asiatique (il reprend en croquis des oeuvres de Hokusai) et en terminant par sa période surréaliste. L’expo est intéressante, mais c’est surtout la décoration intérieure du bâtiment qui est à se rouler par terre (en évitant la foule venu en nombre ce dimanche), par les matériaux utilisés, l’originalité et la richesse des ornements. Ce bâtiment était anciennement la demeure du prince Asaka, le design intérieur est dû en grande partie au francais Henri Rapin. Pour plus d’information, le site du musée est très bien fait. On y trouve quelques photos de l’intérieur mais de piètre qualité malheureusement.