Ces photographies prises sur le campus de Hongō de l’Université de Tokyo datent d’il y a plusieurs semaines. Je m’y étais rendu pour aller voir le bâtiment que je montre sur la dernière photographie, le Daiwa Ubiquitous Computing Research Building, conçu par Kengo Kuma. Depuis la station de métro, je pensais pouvoir entrer facilement sur le campus par la porte la plus proche de ce building, la porte Kasuga, mais elle était malheureusement fermée. Je décide de faire le tour du campus en remontant d’abord la rue Kasuga, pour trouver une porte ouverte au public, mais sans succès. Je finis par me résigner en pensant que le campus est complètement fermé au public en cette période de pandémie. Alors que je marche un peu plus en avant, les limites entre la ville et le campus se font plus floues et je me retrouve sans crier gare devant l’emblématique Yasuda Auditorium que je montre sur la première photographie. Cette immeuble, comme quelques autres sur le campus, a été conçu par l’architecte Yoshikazu Uchida. J’avais parlé de cet architecte dans un billet évoquant Nishi Shinjuku qui m’avait d’ailleurs donné l’envie, en l’écrivant, d’aller faire un tour sur le campus de l’Université de Tokyo. Il faut dire que ce campus est une très belle promenade architecturale. Près de l’auditorium, le Faculty of Engineering Bldg.2 m’impressionne beaucoup car on y voit un bâtiment récent posé sur le bâtiment historique. Je ne connais pas sa structure mais il semble porté, du moins en partie, par des piliers obliques. Je le montre sur les deuxième et troisième photographies. Je ne suis cependant pas très confortable de marcher dans les rues du campus car j’ai l’impression d’y être entré par une porte de derrière. Il y a en fait d’autres personnes qui marchent sur le campus, même si elles ne sont pas très nombreuses. Certaines se prennent en photo dans une des allées principales très ombragée. Sur mon chemin, je longe le Fukutake Hall, un long bâtiment de béton aux formes simples conçu par Tadao Ando, et j’approche finalement de l’ancienne porte rouge Akamon. La porte ouverte au public se trouve en fait là, mais je l’approche en sens inverse car je suis déjà entré. Le garde m’explique gentiment qu’il faut remplir un papier avec le lieu de visite dans le campus. Je mentionne l’étang Sanshirō, en souvenir du roman de Natsume Sōseki, que j’ai lu il y a bien longtemps. Mais avant de me rendre vers l’étang, je bifurque pour aller voir la bâtiment de Kengo Kuma. On se perd sur le campus comme dans un labyrinthe car j’ai le sentiment que certains bâtiments plus récents ont été construits sur les espaces laissés disponibles. J’arrive finalement devant le Daiwa Ubiquitous Computing Research Building, mais deux gardes au fond s’approchent de moi pour connaître ma destination. A la mention de l’étang Sanshirō, un des gardes m’indique que ce n’est pas ici l’endroit et qu’il faut éviter de se promener dans le campus en cette période de pandémie. Je n’ai finalement pas pu prendre beaucoup de photos du building que j’étais venu voir, mais le campus en lui-même vaut vraiment le détour, en espérant pouvoir y revenir un peu plus tard.
Catégorie : Architecture
Architecture en photos
銀ぶら
La foule des jours normaux est de retour dans les rues de Ginza fermées en partie pour les voitures le dimanche. Je me mélange à cette foule en zigzaguant entre des buildings que je connais bien sans pour autant être un grand spécialiste de Ginza. Je cherche en fait des buildings que je ne connais pas, mais le temps qui m’est imparti est trop court pour explorer des rues que je connais moins. Je reste donc dans le centre en entrant à l’intérieur du grand magasin Ginza6 conçu par l’architecte Yoshio Taniguchi. On doit le design intérieur du complexe au français Gwenael Nicolas. L’intérieur est riche et raffiné, agrémenté d’oeuvres d’art comme ce cerf blanc debout sur des nuages réalisé par le sculpteur Kōhei Nawa. On trouve une librairie Tsutaya dans les derniers étages du grand magasin. j’aime y passer lorsque je suis à Ginza car elle comprend également une petite galerie ouverte montrant des créations artistiques pop. Les livres vendus dans cette librairie ne sont pas forcément différents de ce qu’on peut trouver au Tsutaya de Daikanyama, mais les sélections mises en avant couvrent souvent des sujets artistiques. Je marche également en direction de la station de Shimbashi afin de revoir la petite tour Shizuoka Press and Broadcasting Center in Tokyo construite en 1967. Elle est apparemment en cours de rénovation, recouverte d’un filet grillagé. En passant, j’aperçois diverses choses comme cette carte de visite d’un club de Ginza peut être volontairement oubliée sur le trottoir pour ne pas laisser de traces.
De la même manière qu’en Juin cette année à la sortie de leur dernier album Music et dans des proportions similaires, Tokyo Jihen fait quelques sorties dans les médias ces derniers jours, que ça soit à la télévision, à la radio, dans des magazines musicaux ou sur YouTube. Je fais de mon mieux pour suivre tout cela. Je n’avais au départ pas l’intention d’acheter le double All Time Best Album Sōgō (総合) couplé au Blu-ray Prime Time contenant toutes les vidéos du groupe, mais j’ai changé d’avis après avoir écouté une des émissions radio. Il s’avère que les anciens morceaux de Tokyo Jihen ont reçu une révision, un nouveau mix par l’ingénieur du son en chef Uni. Écouter quelques anciens morceaux à la radio sous ce nouveau mix m’a donné envie d’acheter le Best Album. Les morceaux ne sont bien entendu pas fondamentalement différents mais les techniques de mixages actuelles semblent avoir permis de mettre certains sons en valeur. Il ne m’en fallait pas beaucoup plus pour réserver cette compilation sur le site d’Universal Store. On y trouvera également les deux nouveaux morceaux Hotoke Dake Toho (仏だけ徒歩) et Genzai to Fukuin (原罪と福), dont je parlais auparavant et que l’on connaît désormais. Il sort donc le 22 Décembre et ça sera mon cadeau de Noël. J’opte donc pour la version du Best Album Sōgō qui contient également le Blu-ray de toutes les vidéos de Tokyo Jihen et une mystérieuse cassette audio avec des remixes, mais je ne suis pas allé jusqu’à commander la version contenant le lecteur analogique de cassettes audio.
Le numéro de Janvier 2022 du magazine musical Rockin’on Japan met Tokyo Jihen en couverture et inclut une série de photos du groupe en tenues hivernales prêts pour le ski ou pour le réveillon au chaud les pieds sous le kotatsu. On voit plutôt le groupe extrêmement sérieux sur scène ou lors des émissions télévisées, et ça me plait bien de les voir s’amuser en photo sur ce magazine. Ça faisait apparemment neuf ans et neuf mois que Tokyo Jihen n’avait pas fait la couverture de Rockin’on. C’était le numéro d’Avril 2012 intitulé Adieu Tokyo Jihen (さらば、東京事変) couvrant la dernière tournée Domestic Bon Voyage de 2012 avant la séparation du groupe. J’écoute aussi en différé sur Radiko les quelques émissions radio où Sheena Ringo est invitée, accompagnée parfois par Toshiki Hata comme sur Tokio Hot 100 sur J-Wave. Sheena ne cache pas le fait que l’idée de cette compilation est d’abord celle de la maison de disques Universal qui a également sélectionné les morceaux présents. C’est amusant de l’entendre dire qu’elle se plaignait à la maison de disques sur la sélection qu’ils ont fait privilégiant les singles plutôt que les morceaux fétiches des fans. On voit donc qu’elle a influencé la sélection finale car des morceaux comme UruUruUruu (うるうるうるう) se trouve dans la playlist finale du best album. Elle commente également dans les émissions que réécouter les morceaux remixés les a tous fait rire, ce qui surprenait à chaque l’interviewer radio. Le rire des membres portent sur le fait que certains sons semblent plus audibles qu’initialement prévu, ce qui réveilla des anciennes discussions des membres du groupe lors de la construction des morceaux. On croît comprendre que certains morceaux se sont construits dans le douleur car chacun était pointilleux sur le son qu’il voulait transmettre. Ceci ne m’étonne pas beaucoup mais je ne pense pas avoir une cette confirmation auparavant. Enfin, ce genre de discussions semblent être typiques de musiciens perfectionnistes. Un commentaire rigolo de Sheena sur le nouveau morceau Hotoke Dake Toho est que Kameda s’est rendu compte bien après avoir commencé à jouer le morceau lors des répétitions que ce titre était un palindrome. La manière de Sheena d’expliquer qu’elle est parfois incomprise était assez amusant.
Tokyo Jihen est déjà passé dans deux émissions télévisées dont Music Station le 3 Décembre pour jouer le nouveau morceau Hotoke Dake Toho. Les tenues du groupe en kimono avant la représentation étaient assez hallucinantes mais c’est vraiment dommage qu’ils n’aient pas gardé ces tenues sur scène pour jouer le nouveau morceau. Ils sont revenus sur la scène de Music Station habillés de manière plus « classique ». On sait que ce morceau composé par Sheena Ringo est assez difficile à interpréter et je trouve qu’Ukigumo n’était pas au meilleur de sa forme, côté voix. J’ai même l’impression que ça a fait sourire Izawa juste à côté. Sheena rattrapait le coup tant bien que mal, mais je n’ai pas trouvé cette interprétation mémorable. Les prestations sur l’émission FNS du 8 Décembre des morceaux Himitsu (秘密) et Genzai to Fukuin (原罪と福), qu’on a découvert ce soir là étaient beaucoup plus réussis et intéressantes. Sur Genzai to Fukuin (原罪と福), Tokyo Jihen étaient entièrement habillés de rouge dans une ambiance chrétienne qui alterne avec celle bouddhiste de Hotoke Dake Toho. Sur Tokio Hot 100 sur J-Wave, Sheena indiquait qu’elle était intéressée par les religions. Sur cette tenue rouge, Sheena porte des grands ailes qui nous font penser que celles de ces débuts sur Kōfukuron (幸福論) ont bien grandi.
Devant l’entrée de l’immeuble Flags de Shinjuku dans lequel on trouve le magasin Tower Records, un petit sapin métallique est installé avec des néons reprenant le logo et les lettrages de Tokyo Jihen. Je n’ai pas pu m’empêcher d’aller y jeter un coup d’oeil. Il y a vraiment un lien particulier entre Sheena Ringo / Tokyo Jihen et cet immeuble contenant Tower Records. Le groupe est d’ailleurs en photo sur la nouvelle affiche “No Music No Life” habillé en noir et blanc comme des médecins. La dernière apparition de Tokyo Jihen sur cette campagne d’affichage de Tower Records date de 2010, il y a donc pratiquement 12 ans. Et pendant ce temps là sur les émissions YouTube Hanakin Night Beyond, Seiji Kameda mange des anguilles unagi après un onsen, Ichiyō Izawa mélange exercices de musculation et gateaux japonais et Toshiki Hata cuisine au bord d’une rivière. Sheena les accompagne souvent et présente à chaque fois faussement sérieusement, toujours dans une tenue différente. Dans ces petites séances YouTube, on en apprend un peu plus sur le groupe et sur les interactions entre les membres. ce sont ces petits moments que je préfère.
curved house in Ushigome Yanagichō
La ligne de métro me dépose ensuite à la station de Ushigome Yanagichō, près d’Ichigaya, car je voulais revoir une maison aux formes courbes et au design particulièrement unique. Cette maison est celle d’une personnalité de la télévision japonaise et l’intérieur a d’ailleurs déjà été montrée dans une émission sur laquelle intervient cette personnalité. J’étais passé voir cette maison pour la première et unique fois en 2007, car un visiteur de ce blog me l’avait indiqué par email. J’aime quand on m’indique spontanément une maison particulière que je ne connais pas ou que je n’ai pas encore trouvé, car ça me donne en quelque sorte une mission à accomplir, dans la mesure où j’ai le temps disponible pour aller la découvrir. Une fois sur place à la sortie de la station de métro, le problème était de retrouver cette maison courbe car je n’avais comme souvent pas noté l’adresse. Il m’a fallu tourner en rond dans le quartier avant de la découvrir. Ce quartier résidentiel a beaucoup changé car des nouvelles résidences ont poussé comme des plantes autour de la maison courbe. Mais on finit tout de même par la trouver, son allure se remarquant de loin depuis la rue. Je m’approche lentement car deux personnes s’affairent devant la maison, l’une en tenue de livreur portant un bouquet d’orchidées qui doit certainement être un cadeau. Cette maison m’a toujours fait penser à un petit sous-marin posé sur un socle, près à partir en exploration dans les profondeurs de la ville. Les hublots à l’étage doivent certainement me donner cette impression maritime. Derrière les hublots, se cache d’ailleurs une piscine, que l’on ne peut pas voir depuis la rue mais que j’avais pu voir dans l’émission télévisée précitée. Le reste de la maison derrière le sous-marin de poche semble de forme beaucoup plus classique mais on ne le devine qu’à peine. Ceci me laisse tout de même penser que la partie courbe de la maison est plutôt destinée à l’apparat et à l’accueil d’invités, tandis que la partie arrière de la maison aux formes plus classiques et certainement plus fonctionnelles doit plutôt être la zone privée. Quatorze ans après mon premier passage, la maison reste en très bon état, même si la couleur des peintures a un peu passé et les murs courbes gris ont été attaqués par les intempéries.
Avec une certaine satisfaction d’avoir vu beaucoup d’architecture remarquable d’Ariake jusqu’à Iidabashi et Ichigaya, je continue encore un peu en marchant jusqu’au centre de Shinjuku. Je connais assez peu les quartiers au delà de Shinjuku et je les découvre par petits morceaux, au hasard des rues. Un des principaux intérêts de marcher dans Tokyo est de découvrir les jonctions entre les grands quartiers, plutôt que ces quartiers en eux-mêmes. On ne découvre pas ces quartiers en métro ou en train, et seule une longue marche le permet vraiment.
Iidabashi Oedo Station par Makoto Sei Watanabe
En continuant ma marche dans les rues de Iidabashi, je voulais ensuite revoir la station de métro de la ligne Oedo, conçue par Makoto Sei Watanabe. J’étais passé la voir pour la première fois en 2005, cinq années après son ouverture le 12 Décembre 2000, mais je n’étais jamais entré à l’intérieur au delà des portes automatiques. Je descends cette fois-ci dans ses profondeurs. Une structure de tubes accompagne les passagers. Cette structure se nomme Web frame et se compose d’une ramification de tubes verts de 7.6cm de diamètre. Sa composition spatiale, dans toute sa complexité, a été auto-générée par ordinateur. Ce réseau de tubes s’étend des portes automatiques à l’entrée jusqu’au niveau des plateformes où circulent les trains, sur une longueur de 2,200m, en surplombant les escaliers et les escalators. Ces tubes représentent en quelque sorte le réseau sous-terrain du métro. A travers cette structure, l’architecte souhaitait rendre visible les structures habituellement enfouies sous terre. Dans cette station Oedo, ce qui attire d’abord le passant est bien entendu la forme organique posée à la surface du sol. Cette structure ressemblant à une plante se nomme Wing et il s’agit avant tout d’une tour de ventilation pour l’ensemble de la station. Les formes organiques de cette plante de science-fiction ont également été conçues par ordinateur. Lorsqu’on pense à l’ensemble de la station, les tubes verts me font penser à des racines venant nourrir la forme végétale poussant à l’extérieur, comme une graine donnant une plante (Architecture as « Seed », comme il écrit sur son site web). L’entrée de cette station est située dans une petite rue, ce qui m’a toujours un peu étonné car les structures de Makoto Sei Watanabe mériteraient d’être plus visible. Comme l’école Aoyama Technical College ou le K-Museum, l’architecture de Makoto Sei Watanabe se trouve à l’écart des grandes artères visibles, sans pour autant être complètement excentrée. Le soucis du détail dans la station d’Oedo est saisissant. Il faut par exemple aller faire un tour aux toilettes entièrement métalliques juste après les portes automatiques. Il faut faire attention à l’agencement apparemment aléatoires des néons au plafond. Il faut également remarquer la création artistique de l’architecte formant un texte flottant en braille intitulé « TACTILE WIND・・・・・brain BRAILLE », inscrit sur un des murs de la station. Les détails sont parfois subtils comme les fines lignes vertes claires sur les murs lisses du dernier tunnel donnant accès aux quais. Makoto Sei Watanabe explique en longueur (et en anglais) la conception de cette station et ses choix de design sur son site web.
Je suis entré exprès dans la station pour voir la structure web frame et la prendre en photo, mais je n’avais pas spécialement l’intention de prendre le métro. Ou puis-je aller maintenant pour continuer cette journée de marche ensoleillée. Il me revient en tête une autre autre architecture très particulière située à quelques stations seulement de là. Ça sera la prochaine étape dans un prochain billet. Et en écrivant ces quelques lignes sur l’architecture inspirante de Makoto Sei Watanabe, me vient soudainement l’envie indescriptible de réécouter la musique de Tomo Akikawabaya, le premier morceau instrumental Rebirth en particulier. Je dois y trouver des similitudes que j’aurais pourtant du mal à expliquer.
Toggle Hotel Suidobashi par Klein Dytham
Revenons sur cette journée ensoleillée à Ariake. Mon dernier billet nous amenait jusqu’à l’extrémité d’Ariake, à la frontière de Toyosu. Il suffit de traverser un canal et marcher encore un peu pour atteindre la station de Toyosu qui m’amènera ensuite dans un tout autre lieu. Je me décide pour Iidabashi car je veux revoir la station futuriste de métro de la ligne Oedo et le nouvel hôtel Toggle Suidobashi par les architectes Klein Dytham. Je commence par l’hôtel. Je le sais proche d’une rivière, celle de Kanda, et épousant la forme de l’autoroute métropolitaine numéro 5 (Ikebukuro Line). J’approche l’hôtel par l’arrière en longeant la rivière bordée de béton et recouverte en grande partie par l’autoroute métropolitaine. Il n’est pas rare de voir les rivières recouvertes d’autoroutes dans le centre de Tokyo, et ce depuis leurs constructions avant les Jeux Olympiques de 1964. Elles font maintenant partie du paysage urbain, même si on voudrait parfois les enterrer, et la construction de nouveaux buildings doit faire avec cette donnée architecturale. J’ai toujours considéré le système d’autoroutes intra-muros tokyoïtes comme un des plus impressionnants ensembles architecturaux de la ville. L’hôtel Toggle Suidobashi s’accommodent très bien de cette autoroute en venant s’installer parfaitement dans une de ses courbes. C’est une très bonne illustration d’une utilisation optimum de l’espace urbain disponible.
La combinaison de cette autoroute et de cet hôtel est la particularité qui saute en premier à l’œil, mais les couleurs rayées jaunes et grises étonnent également. Je ne m’en étais pas rendu compte sur place, mais en regardant les photos disponibles sur le site web de l’hôtel, je me rends compte qu’elles sont accordées avec les couleurs de la ligne de train JR Chuo-Sobu qui passe juste devant. Je ne suis pas certain si cette association de couleurs est volontaire mais ça en a du moins tout l’air. Je ne suis pas entré à l’intérieur de l’hôtel pour le voir de mes propres yeux, mais les couleurs vives intérieures sont également très intéressantes. Les chambres, les couloirs et autre restaurant intérieur sont tous composés d’un découpage de couleurs très franc, comme si on était à l’intérieur de pièces découpées en deux parties très distinctes. Le dernier étage se compose d’une grande terrasse ouverte sur l’extérieur qui semble donner une belle vue sur les quartiers aux alentours. Je me pose par contre la question de la vue et de la qualité de l’isolation aux étages faisant directement face à l’autoroute. Après avoir pris les quelques photographies architecturales ci-dessus, je reprends ma marche vers la station de métro la plus proche.