L’écharpe

En parcourant les rues de Aoyama, sur l’avenue du même nom, en partant de la rue Koto, on peut remarquer au loin, au delà de l’ancien magasin Kinokuniya, un étrange clocher illuminé. Il ressemble à un monument classé, des vieilles pierres mises en valeur par la lumière. La curiosité nous pousse à nous approcher un peu plus près pour admirer ce potentiel chef d’oeuvre dont l’existence nous avait échappée jusqu’à maintenant. un labyrinthe de petites rues nous amènent au pied de cette cathédrale coincée entre des résidences. Déception, le batiment n’a rien d’ancien, il est même encore en construction pour une ouverture prochaine au mois de mai. Saint Grace Cathedral Aoyama est un drôle de concept, une vraie fausse cathédrale en plein coeur de Aoyama, detinée aux mariages. Le mariage à la mode occidentale est encore poussé un peu plus loin.

Le quartier de Aoyama est réputée pour ses nombreuses boutiques de mode et accessoires (à ajouter au nombre incalculable de salons de coiffure). Certaines ont des décorations assez originales, comme cette écharpe en photo ci-dessus en entête. Il faut rivaliser d’originalité pour sortir du lot. Cette ballade est complétée par deux photos: un arbre imposant dans les ruelles près de la rue Koto et quelques boutiques cachées près de la cathédrale.

J’ai beaucoup aimé le film de Emmanuel Carrere La Moustache, le titre est assez intriguant, le film est assez déroutant. L’histoire commence le jour où Marc (Vincent Lindon, l’acteur principal), décide de se raser la moustache, sans que personne dans son entourage ne le remarque, de sa compagne aux collègues de bureau. On lui assure même qu’il n’a jamais porté la moustache de sa vie, il croit d’abord à une mauvaise blague, puis à une machination contre lui. Cela devient une obsession qui lui fait perdre la tête. On suit la dérive mentale de Marc à la première personne sans décrocher. On navigue entre réalité et fantastique, c’est un très beau film.

Pour terminer, une exposition, celle du Department Store Sogo à Yokohama. Profitant de places gratuites gagnées le jour-même, nous sommes partis pour une visite brève mais attentive de l’exposition sur Maria Theresa et Marie Antoinette. Le point le plus amusant est cette merveilleuse coiffure chapeau bateau de Marie Antoinette. Beaucoup d’imagination délirante.

Institut Nezu

Dimanche, il fait très froid, le vent frappe les vitres, on n’a pas beaucoup envie de sortir. On se cherche des prétextes pour rester à l’intérieur, comme ce match de baseball international (coupe mondiale WBC) qui passe en ce moment à la télé. Fait digne de science fiction, on reste captivé devant ce match Japon – Corée du Sud se déroulant à San Diego, jusqu’à ce que la pluie là bas interrompt le match. C’est bien la première fois que je cherche à comprendre les règles de ce sport.

Il fallait bien sortir et nous irons au Nezu Institute of Fine Arts à Minami Aoyama. Ce musée au coeur de Aoyama (pas très loin du café Idée) présente en ce moment la collection de poupées et accessoires Hinasama de la famille propriètaire de Toraya. Toraya est une des plus anciennes pâtisseries traditionelles japonaises (et possède également une boutique à Paris près de la place Vendôme, pour dire la renommée). L’exposition est une merveille de finesse.

La promenade dans le jardin sera très rapide vu le froid. A deux pas d’Omotesando, j’avais déjà remarqué de l’extérieur cet espace vert entouré de murailles, je ne me doutais pas que le jardin de l’institut serait aussi vaste. On y trouve un étang et plusieurs maisons de thé traditionnelles. Les allées du jardin couvertes de pierres sur un sol de mousse, sont également parsemées de statues, comme celle ci-dessus ou d’autres boudhistes. A la sortie de l’institut, un petit moment de poésie se matérialise en fleur sous une cloche de bronze.

De retour vers la maison, je regarde les immeubles comme d’habitude et les voitures. Celle garée dans la rue devant le café Idée a pour passager un chien exagéremment mignon. On ne peut que laisser échapper un sourire en voyant cette petite tronche, un poil malheureuse car effermée dans une voiture au lieu de gambader dans les prés. Un peu plus loin, vers Hiroo et Ebisu, une voiture noire rétro se repose en bord de route, un vieux modèle classieux de colectionneur comme on en voit beaucoup dans ces quartiers.

Pour continuer ce billet avec quelque chose de plus expérimental, deux compositions: Les Ailes et Le Masque. Ces deux compositions sont construites à partir de parois d’immeubles, comme très souvent.

Aux dernières nouvelles, l’equipe de baseball japonaise vient de l’emporter contre la Corée et passe en finale contre Cuba. Le match sera Mardi, jour férié au Japon.

Tokyo2 et Sugimoto et Yamaguchi

Etant donné que la série de photos dans la rubrique Tokyo Photos commence à être bien longue avec plus de 300 photos, j’ouvre un deuxième album intitulé Tokyo2 qui regroupera les photos de Tokyo et de la région du Shonan (Kamakura, Enoshima, …) que je prends à partir de maintenant, ainsi que les nouvelles compositions graphiques. Je finissais par ne plus y voir très clair moi même entre photo et composition, donc je vais regrouper le tout sous la même bannière pour l’instant.

La première composition est un immeuble récent derrière le magasin Cartier et à côté du Prada, au dessous d’un ciel fleuri. La 2ème photo est prise dans l’entrée du nouvel hotel de luxe Mandarin Oriental à Nihonbashi.

Pour mettre un peu de musique sur Made In Tokyo, ca sera en ce moment et en boucle depuis plusieurs jours, la dernière chanson Passion de Utada Hikaru. Cette chanteuse déjà reconnue mais pas surmédiatisée me rappelle mon arrivée au Japon, c’était la sortie de son premier disque. Elle a depuis beaucoup pris en maturité, et j’aime beaucoup cette dernière chanson émotionnellement chargée.

Hiroshi Sugimoto - Akira Yamaguchi

Comme mentionné auparavant, je me devais d’aller voir l’exposition de Hiroshi Sugimoto « End of Time » au Mori Museum of Art (MAM). Ca tombe bien, Eddie me propose d’y aller pour la dernière journée d’exposition. Il s’agit en très grande majorité de photos Noir et Blanc basées sur un concept: des prises de vue de salles de théatre ou de cinéma drive-in en longue exposition de sorte que le film ou spectacle disparaisse de la photo en un éclat de lumière, des photos qui rendent réelles des scènes figées du musée américain d’histoire naturel, des photos d’objets représentant des formes mathémathiques jouant avec la géométrie de la pièce et de supports, des photos de tableaux de figures historiques prises dans les conditions d’époque (lumière) leur redonnent une seconde vie, … On a beaucoup aimé cette exposition. J’aime cette photographie basée sur l’expérimentation, sur l’utilisation du temps (les longues expositions). C’était la première retrospective de l’oeuvre de cet artiste photographe. Je crois qu’il était présent à la sortie de l’exposition, mais il était déjà sorti avant que je le réalise.

Comme mentionné auparavant, j’aime beaucoup le mélange de la composition traditionnelle de style Yamato-e (originaire de Kyoto) avec des éléments du Japon actuel ou même futuriste que nous donne à voir Akira Yamaguchi. Cela donne des des vues de Tokyo ultra modernes et grouillantes utilisant des éléments anachroniques du passé (des personnages en tenue d’autrefois se mélangent au salary man, des immeubles futuristes avec des toitures de temples shinto, des cavaliers sur des chevaux androides, …). La boutique en bas du MAM vend finalement un recueil des oeuvres de Yamaguchi sous le titre The Art Of Akira Yamaguchi. Je me suis précipité sur un exemplaire, qui est en plus signé par l’artiste.

Après la visite du musée, on ne peut pas manquer le tour rapide de la vue sur Tokyo du haut du 52ème étage de Roppongi Hills. Le temps était clair, on a même eu droit au couché de soleil.

Mexico et New York City

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Lundi 19 décembre, départ pour le Mexique. Le voyage allé qui nous attend sera long et épuisant avec une halte à Houston (sans problème). Les 11h de trajet passeront comme une lettre à la poste mais l’attente à l’immigration sera longue. Même si nous ne sommes qu’en transit vers Mexico, il nous faudra passer par l’immigration et récupérer nos bagages pour refaire un check-in ultérieurement. Nous voyageons ensuite à bord d’un petit zing de 100 passagers vers notre destination. L’arrivée à Mexico est impressionante, la ville que nous survolons s’étend sans limite. Nous sommes morts de fatigue, mais le taxi nous déposera très bientôt à notre hotel pour un bon repos.

Notre première journée à Mexico se passe pas très loin de notre hotel, dans le Bosque de Chapultepec, le plus grand parc de Mexico. On commence par le Castillo de Chapultepec, un château datant de 1785, au sommet d’une colline du parc. Ce château était la demeure des anciens rois du Mexique venus d’Espagne, puis des présidents mexicains jusqu’en 1939. La montée vers les hauteurs du château est un peu difficile, Mexico est à 2200m d’altitude et ca se ressent, on manque d’air. Tout effort semblant plus fatiguant que d’accoutumé, ou est ce l’effet qu’on s’en fait… Le château s’est transformé en musée avec une grande série de mobiliers d’époque, des tableaux et surtout des peintures murales représentant des scènes de l’histoire révolutionnaire du pays. Certaines sont impressionantes de détails et de dynamisme, comme celle gigantesque de Siqueiros. Les couleurs rouges sont d’une violence que je n’ai que rarement vu. Midi passé, nous marchons vers le Paseo de la Reforma, la plus grosse avenue de Mexico DF (City) pour y découvrir la grande colonne de l’indépendance El Angel sur un rond point de l’avenue.

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Nous reviendrons un peu plus tard vers le parc pour visiter le Museo del Arte Moderno cette fois-ci. Il propose une belle collection d’artistes mexicains mais seulement 2 Frida Kahlo et 4 Diego Rivera. Le tableau de Frida Kahlo: « Las Dos Frida » est superbe: un portrait de son mari Diego Rivera enfant relié à son coeur dont un des vaisseaux se brise à une extrémité. Ce tableau est pour sûr un reflet de leur vie de couple tumultueuse, et le point marquant du musée.

Le lendemain Mercredi, nous nous dirigeons vers le centre historique de Mexico, le Centro Historico au coeur de la ville avec comme point central une place pavée gigantesque nommée Zocalo. Un endroit très animé, notamment par des danseurs en habits aztèques, est entourée de monuments espagnols impressionants. On commence par la grande Cathédrale Métropolitaine construite sur les ruines d’un temple aztèque. En deuxième étape, on visite le Palacio Nacional (qui abrite les bureaux de l’actuel président). Le palais est agrémenté d’une grande cour intérieure dont les murs sont ornés de gigantesques fresques de Diego Rivera retacant l’histoire du mexique. C’est impressionant. A quelques pas de là, le Templo Mayor nous amène dans le passé sur les traces des aztèques. Des fouilles récentes (1978) ont découvert ces ruines de la grande cité de Tenochtitlan devenue Mexico. Un peu plus tard, nous tentons de rejoindre à pied à travers les rues mouvementées du Centro Historico, le Museo Rural de Diego Rivera, malheureusement fermé aujourd’hui. Nous avons tout de même pu sentir le poux de la ville à travers ses rues, la tranquilité du parc Almeda. Après quelques instants shopping artisanal dans le marché de la Ciudadela, nous regagnons la place Zocalo décorée pour les fêtes de fin d’année, tout en n’omettant pas de s’arrêter prendre un café dans la superbe demeure Azuleros couverte de fayences. Le taxi du retour pris à partir d’un hotel de la place Zocalo (et surtout pas hêlé dans la rue, ce qui est fortement déconseillé par tous les guides) nous propose une excursion pour la journée vers les pyramides de Teotihuacan, une vieille citée de 250 après JC. Le taxi a une tête sympa, on va accepter son offre.

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Comme prévu, nous voyageons le lendemain avec notre chauffeur de la veille vers les ruines de la grande cité de Teotihuacan, à environ 50 kms du centre de Mexico. La route se fait rapidement et permet de découvrir la banlieue parfois désolée de Mexico. La cité de Teotihuacan date des années 250, d’une civilisation bien antérieure à celle aztèque. Cette grande civilisation prenait pour centre de l’Univers cette cité composée principalement de 2 pyramides. La pyramide du Soleil est la plus grande (3ème du monde par sa taille) et la plus impressionante. On se fatigue énormément à la grimper sous un ciel découvert et un soleil de plomb. La deuxième pyramide, celle de la Lune est plus petite, mais donne une vue inoubliable de la cité. On s’imagine, les fresques de Diego Rivera en tête, la vie de la cité à l’époque. Comment pourrait on se projeter quelques heures dans le passé pour mieux comprendre cette vie et toute ces richesses? Les deux pyramides sont désservies par une grande route de 2kms, dénommée Calzada de los Muertos. Elle rejoint en son autre extrémité les ruines du Temple de Quetzalcoatl, le dieu à tête de serpent. Le temple est actuellement en cours de rénovation et laisse déjà apparaître des sculptures de dieux à têtes d’animaux. Teotihuacan est un lieu magique et immanquable à proximité de Mexico.

On repart ensuite avec notre chauffeur vers le Museo de Dolores Olmedo. Au sud de Mexico, on retrouve cette riche demeure entourée de jardins verts et de paons dans tous les coins. La propriété fut transformée en musée à la mort de sa propriétaire Dolores Olmedo, une fervente amatrice d’art. On y trouve un très grand nombre d’oeuvres de Diego Rivera et une salle dédiée à Frida Kahlo.

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La dernière étape de la journée sera Xochimilco (20 kms au sud de Mexico), un grand réseau de canaux et de jardins flottants d’origine aztèque (« chinampas »), couverts d’embarcations « richement » décorées. Les mexicains sont très friands de ballades sur les canaux les après midi dominicales. On arrive un peu tard dans la soirée pour apprécier l’animation. Les couleurs de ces embarcations particulières sont quand même bien intriguantes. Notre journée se termine sur ces images d’un monde flottant.

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Le vendredi, nous consacrons notre dernière journée à Mexico au gigantesque Musée National d’Anthropologie, situé à l’intérieur du parc de Chapultepec. Il retrace les différentes époques et évolutions du Mexique, notamment les périodes Olmèques, de Teotihuacan, Maya dans la région du Yucatan, la période de Vera Cruz (pendant ce temps), la période aztèque avec la ville de Tenochtitlan/Mexico en son centre, … Le musée présente également chacune des particularités culturelles des régions du Mexique, à travers des éléments de folklore, de religion, … Ce musée très riche nous prendra une bonne partie de la journée. A côté du musée, un spectacle de Voladores se déroule sous nos yeux. 4 « équilibristes » prodigieux en costume traditionel nous font une représentation d’un curieux rituel. En haut d’un mât, ils sont accrochés par les pieds par une corde et se font tournés autour du mât jusqu’à atteindre le sol.

Notre séjour se terminera par un retaurant argentin sur la rue Campeo Elyseo, pour changer des spécialités mexicaines de tacos, enchiladas, poulet sauce cholcolat dont nous avons bien profité. Le séjour s’est merveilleusement bien passé à Mexico. Nous craignions beaucoup les pickpockets ou autres désagréments très/trop accentués dans les guides de voyage, mais rien du tout. Nous prenions beaucoup de précautions. Le nombre de policiers (une armée de) mexicains est impressionant en ville et surtout dans les lieux touristiques comme le centre historique, mais également à l’intérieur de certains magasins. Notre regret est quand même de ne pas avoir pu visiter la maison de Frida Kahlo, faute de temps. Pour une prochaine fois, si nous revenons au Mexique, on devra également passer par la région de Oaxaca qui s’avère très typique.

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Samedi 24 décembre, la veille de Noel, nous prenons l’avion pour New York. On s’attendait à de longues files d’attente à notre arrivée à l’aéroport Newark, mais tout s’est passé relativement vite (sauf le train Amtrak de Newark jusqu’à New York qui est d’une lenteur exceptionnelle). Dès notre arrivée à Manahattan, nous ne resistons pas à l’appel d’une première ballade dans les rues de New York, dans MidTown, près de la grande et ancienne gare Grand Central Terminal. Tout est assez calme, c’est la veille de Noel et les décorations sont bien là. Le 25 décembre est plutôt très calme, tout est fermé et il pleut des cordes. On a un peu de mal à se mettre en route, scotché à la téle américaine sur la chaine de cinéma HBO (la profusion de cinéma à la télé me manquait). La pluie n’arrête pas, mais nous prenons notre courage à deux mains, à la recherche d’un restaurant ouvert dans Midtown Manhattan. Nous attérirons finalement au Mandarin Hotel, dans le Upper West Side près de Central Park, pour un brunch reposant dans le lounge au 35ème étage avec vue splendide sur les vieux immeubles de New York. New York ressemble trop à New York, l’image que j’en avais des films ou séries télévisées.

Le lendemain est culturel avec Moma, le fameux Museum of Modern Art. Ce complexe sur 5 étages est énorme et couvre des grands noms de l’art contemporain américain (Warhol et compagnie) et international (Picasso, Matisse, Magritte, …). Nous consacrons une bonne partie de la journée à la visite de ce superbe musée. Nous naviguons ensuite dans la foule de la 5ème Avenue avec quelques arrêts obligés dans les Department Store, comme le très riche Bergdorf Goodman ou Sacks, Bloomingdales, … Alors que la nuit est déjà là, nous descendons vers Times Square, où la 7ème Avenue et Broadway se croisent. Un coin très electrique, un mélange de Shibuya et de Roppongi. Plein de lumières…



Quelques liens de référence sur le Mexique:
Mexique Voyage, un site très complet et qui m’a beaucoup aidé à la préparation de la visite de Mexico.
Mexique-fr.
Le Routard – Mexique
Conseils aux voyagers sur diplomatie.gouv.fr
Moma – Museum of Modern Art
Museo Nacional de Antropología
– Biographies des deux artistes phare de Mexico City: Frida Kahlo et Diego Rivera.

Disappearing God

Disappearing God, une photo montage prise à Kappabashi, au delà de Ueno. Ces deux statues divines reposaient à l’entrée d’un magasin, prêtes à être livrées. On complète la partie photo avec une vue du bloc monolithique de Shiodome se dégageant des pans de murs de l’ancienne gare de Shinbashi.

Setagaya Art Museum - palaces et mosquéesLe Setagaya Art Museum propose une exposition en ce moment sur l’Art Islamique autour du thême des palaces et mosquées, il s’agit de Palace and Mosque: Islamic Art from the Middle East. Une centaine de pièces provenant du musée londonien Victoria and Albert Museum font le tour du monde et sont jusqu’au 11 décembre, exposées à Setagaya, après un passage aux USA (National Gallery of Art Washington DC, Kimbell Art Museum, Fort Worth Texas). Cette exposition nous montre toute la richesse de l’art islamique, du magnifique travail calligraphique associé au Coran aux objets créés pour les établissements religieux en passant par des créations textiles. Une très belle exposition. Un peu plus d’info sur le site du National Gallery of Art Washington DC. Le Musée de Setagaya se trouve au milieu du parc du même nom, en bordure de la route Kanpachi (plan d’accès) . (la photo à droite provient du site de l’exposition).

On profite ensuite de la fin de journée pour découvrir un peu plus le parc de Setagaya, à la recherche de feuilles d’automne, qui se font malheureusement très rares.