Jouer au football en haut des immeubles. C’est une drôle d’impression de découvrir ce terrain de Futsal en haut du Department Store Tokyu à Shibuya. On aperçoit les panneaux publicitaires en haut des immeubles aux alentours. Le terrain est bien protégé dans une cage de filets pour éviter qu’un tir de champion un peu trop puissant n’amène le ballon de Futsal jusqu’au carrefour de Shibuya.
Il fait beau en ce début de Golden Week comme ce soleil transformé en fleur dans la pièce en tatami de la grand mère de Mari à Kichijoji. Il y a foule au parc Inokashira et beaucoup d’enfants viennent s’entrainer aux barres fixes. Comme tous les week-ends et jours fériés, les boutiques portables d’artistes en devenir s’installent autour de l’étroite allée principale du parc. Je pense à chaque fois que je devrais amener mes dessins pour les montrer aux passants dans le parc. A vrai dire, je n’ai jamais vu un promeneur faire un achat d’objets ou de dessins. J’ai l’impression que ces étalages éphémères font plus partie du décor et de l’ambiance.
Autour du parc, on trouve quelques belles maisons sur des terrains assez grands, qui n’ont pas subit de découpage en petites parcelles. J’avais remarqué il y a quelques mois la construction d’une grande « villa » par l’architecte Edward Suzuki. Elle est maintenant terminée et on peut la voir sur le site de l’architecte sous le nom A “Villa” in the heart of Tokyo. De l’extérieur, on aperçoit une façade de grands panneaux courbes et non translucides qui vient protéger des regards indiscrets.
Partons ensuite de l’autre côté de Tokyo, vers la baie, sur les terrains gagnées sur la mer. Deux photos montrent les formes futuristes de Miraikan qui semblent extraites d’un navire spatial nous amenant vers les étoiles. On imagine en regardant le ciel, quelle pourrait être notre place dans les étoiles. Le Hall Miraikan nous propose en fait l’inverse, car on peut s’allonger à l’intérieur pour regarder une représentation de la Terre, une sphère en hauteur avec une surface terrestre en impression digitale.
La dernière photographie de cette série revient sur une mega-structure montrée sur ce blog il y a plus de 2 ans. Je l’associe à un cadre dessiné en format A3. Comme sur les deux derniers dessins, je mélange feutres Copic et crayons pour la mise en couleur. Je pense continuer encore un peu dans cette direction en reprenant mes compositions graphiques pour les placer dans un nouvel univers.