Tout comme la grande gare de Tokyo ou la Poste de Marunouchi, Made in Tokyo se renouvelle. Le style précédent datait de Juillet 2010. Cela fait donc un peu plus de 2 ans et il était temps de renouveller un peu la façade du blog et de réorganiser un peu tout ça. Ce n’est pas un changement du tout au tout, mais une mise en page plus épurée et plus « moderne » avec des lettrages mis en avant et un meilleur encadrage des photographies, sur un fond blanc qui ne change pas. Je suis parti du thème WordPress Night Watch, avant de l’épurer petit à petit. J’ai fait quelques choix de mise en page que j’avais en tête depuis longtemps:
Catégorie : Internet
La vie du site et les liens intéressants vers l’extérieur
8周年!
Les années passent… déjà 8 ans et j’arrive à peu près à tenir le rythme. Pas toujours facile mais regarder un peu an arrière redonne l’envie. Je fais ça de temps en temps, je me mets à relire et revoir des billets et photos d’il y a 4 ans, 5 ans, 6 ans… Peut être que dans 20 ans, je me relirais avec amusement, ou peut être que Made in Tokyo sera perdu dans l’oubli.
Et pendant ce temps là, après In Shadows, l’idée me revient une nouvelle fois en tête de démarrer un nouveau photobook, en version horizontale cette fois-ci et sans composition pour alterner avec le photobook précédent. A suivre et ça prendra des mois.
Tunnel walk
Dans un tunnel près de Shibuya, une voie piétonne étroite longe l’avenue. J’y apporte quelques notes de nature, comme souvent.
Et pour s’échapper de Tokyo pour Berlin, je vous conseille vivement de suivre la Suite Berlinoise, série de photos que j’apprécie beaucoup, pour l’architecture notamment, pour les reflets également, sur le blog de Christian Lefebvre.
Et de 1000
Et de 1000 billets sur Made in Tokyo ! Je n’ai pas le courage d’en écrire des tonnes sur le sujet, mais ça en fait quand même des photos, ça en fait du texte, et surtout du temps passé. Il y a des hauts et des bas, des périodes de motivation ou de creux, mais une chose est sure, j’aurais du mal à me passer de publier des billets sur ce blog. De l’architecture, Tokyo, des photographies, des photobooks, des liens et inspirations musicales, des compositions graphiques et des utopies urbaines, des mélanges de végétation dans l’urbanisme tokyoïte, des métaphores et ombres humaines dans les rues, quelques excursions à la campagne ou sur le bord de mer de Shonan, des revues d’expositions, des livres photographiques marquants, quelques livres d’auteurs japonais que j’ai aimé lire, du digital (beaucoup), de l’argentique parfois… beaucoup de sujets jetés sur ce blog sans séquencements logiques, au fil des envies, des besoins et de l’inspiration. Merci beaucoup à tous les visiteurs et aux messages d’encouragement, en commentaires ou par emails, qui permettent de continuer à avancer, tranquillement mais sans trébucher.
Encercler
J’étais en vacances la semaine dernière, une petite semaine trop courte bien entendu, mais on en a quand même profité pour faire quelques balades. J’y reviendrais en quelques photos plus tard. La chaleur est presque insoutenable en ce moment, on peine à se rafraîchir. A l’intérieur de l’appartement, on allume l’air conditionné en intermittence et les plantes ont du mal à gérer. C’est peut être cette situation de non-aise que j’essaie de représenter dans la composition ci-dessus de plantes vertes plaquées contre les vitres d’un cinéma de Shibuya. Ce cinéma, c’est le Rise de Atsushi Kitagawara, bien entendu. Il encercle une forêt intérieure imaginaire. Il s’agit d’un cinéma après tout, pourquoi ne pas faire place à l’imaginaire. J’aime beaucoup ce bâtiment et ne perds donc jamais une occasion de le photographier.
Pour sortir de Tokyo, vers des espaces ouverts, je vous conseille d’aller découvrir la série d’une vingtaine de photos de Brasilia de Cyrille Weiner. Cette série s’intitule Brasilia, en dehors du plan. Elle montre quelques uns des magnifiques bâtiments d’Oscar Niemeyer mais également et surtout la nature et les espaces vides qui encerclent la ville. Cyrille Weiner marche aux limites de cette ville construite sur un site initialement vierge, en dehors des plans de Lucio Costa. On y voit souvent la terre rouge et les terrains vagues et on approche parfois des constructions-symboles. Ces photos qui insistent sur les distances sont très belles. Pour donner une suite à cette visite, je me replonge dans le livre de photos de Yukio Futagawa, Form and Space pour revoir de plus près l’oeuvre de Niemeyer à Brasilia.