Retour sur la plage de Hayama remplie de petits bateaux. J’ai pris en photo les bateaux de cette plage auparavant et en couleur.
Catégorie : Kamakura et Shonan
Kamakura et la région du Shonan en photos
Ligne horizontale océanique
Ca faisait très longtemps que je n’avais pas touché à l’analogique. J’avais envie d’y revenir le temps d’une pellicule pour agrémenter un peu la galerie Noir et Blanc ouverte il y a longtemps. Les deux lignes horizontales océaniques ci-dessus proviennent de Hayama, d’un petit coin de plage assez tranquille et hors saison (en septembre 07 après un typhon). On apercoit les enfants jouer au bord de l’eau ou au cou du papa.
couverture et rhoof
Des toits sous différentes formes vus à Hayama, Kamakura ou Kawasaki. Hayama avec le moderne Musée d’Art Moderne et ses toitures basses de verre couvrant une cour intérieure. Kawasaki avec une ouverture sur toit pour palmiers du grand centre commercial Lazona, immeuble tout en rondeur autour d’une place centrale. Kamakura Tsurugaoka Hachimangu avec une série de toits verts en vagues au dessus d’une des dépendances et maison de thé du sanctaire. Hachimangu toujours avec un toit en angle et en couleurs sur le pavillon central où l’on se marie. Le Kamakura des petites allées entroites avec une maison individuelle au toit de bois.
Deerhoof est un groupe rock indie et expériemental (assez difficilement définissable, donc on dira avant-garde) avec quelques chose de japonais par la présence au chant de Satomi Matsuzaki. Sa voix est pleine d’énergie enfantine, innocente sur un mélange de mélodies créatives, de dissonances, de guitares en marteau piqueur (sur Milk Man). Une de leur dernière chanson +81 (encore découvert sur ce blog BigStéréo) vaut le détour par sa gentille folie fanfaresque. Je ne pensais pas pouvoir aimer un jour une chanson rock commencant par des trompettes… Tous leurs albums sont sur iTunes Japon ainsi que leur dernier Friend Oportunity ou sinon en écoute et download pour quelques morveaux sur l’espace myspace du groupe.
Pluie Magnétique
Une représentation de pluie sur fond de temple à Kamakura.
Hayama et Kita-Kamakura et Tanizaki
Les congés de début d’année étaient plutôt tranquilles cette fois, agrémentée d’une ballade en voiture sur la route 134 en bord de la mer, de Enoshima jusqu’à Hayama en passant par Inamuragasaki. La photo ci-dessus est prise à Hayama avec vue sur Enoshima au loin.
Si l’année 2006 était presque quasiment dédiée à Haruki Murakami en ce qui me concerne: A Wild Sheep Chase, Dance Dance Dance, Norwegian Wood, Kafka on the Shore pour terminer avec la sublime étrangeté de The Wind-Up Bird Chronicle, je finis par changer de registre avec le roman Naomi (Chijin no Ai) de Junichiro Tanizaki (1924).
Un roman superbe qui se dévore, sur la passion incontrôlable et obsessionnelle de Jôji pour la belle et faussement naive Naomi au physique d’eurasienne, sur fond de fascination des protagonistes pour l’occident.
Je me suis maintenant penché sur le journal japonais de Donald Richie: The Japan Journals (1947 – 2004) (sur les conseils du blog Tokyo). Je continuerais ensuite avec The dancing girl of Izu (Izu no odoriko) de Yasunari Kawabata, pour me remettre en tête notre petit voyage à Izu en novembre dernier.
A part Hayama et la lecture tranquille, nous partons à la découverte de quelques temples près de Kita-Kamakura que je ne connaissais pas encore. On rentre au Tokei-ji par une longue allée ponctuée par une belle statue verdie de bouddha. Le temple s’étend vers la montagne et dans la roche verte. Depuis les hauteurs du domaine de ce temple, on peut apercevoir de l’autre côté de la vallée le temple Engakuji, perdue dans la forêt, sans apercevoir un coin de maison ou de fil électrique. On s’imagine que la vue reste identique à celle qu’on pouvait avoir il y a quelques siècles. Un peu plus loin, on tombe sur un autre temple bouddhiste, Jochi-ji. Il cache dans un de ses recoins une statue de Hotei, un des sept dieux de la bonne fortune (Shichi Fukujin). On lui frotte les oreilles et le ventre pou s’assurer bonne santé …