Ce week end était placé sous le signe de la promenade une fois de plus. La première étape, le samedi 31 janvier, était Hayama, une petite bourgade en bord de mer, fort sympathique, qui a été également choisie par l’empereur pour y planter sa maison secondaire, son palais secondaire plutôt vu la taille du jardin/forêt qui l’entoure. Pour se situer un peu, Hayama se trouve dans la région de Shonan (la rédaction a déniché une carte qui vous montrera aimablement le lieu avec une croix rouge du plus bel effet), plus précisément sur la peninsule Miura, pres de Zushi. On ne peut pas y accéder en train, il faudra se contenter des pieds ou encore d’un trajet en voiture (c’est ce qu’on a choisi vu le manque de temps) qui dura environ 1h, avec un départ de la station de Ofuna où habite Mari (elle n’habite pas dans la station, précisons). Je m’écarte de mon sujet qui est le soleil couchant sur le Pacifique, que l’on a eu le plaisir d’admirer à Hayama, du haut d’une falaise escarpée (on aime le danger) tout en dégustant des oden dans une petite échoppe. Je vous laisse admirer les photos sur la galerie de photos ci-dessous, qui parle mieux qu’un très long discours même super intéressant. Ne tirez pas sur le photographe, si vous trouvez les photos mal cadrées, personnellement, je les trouve pas trop mal, enfin pas toutes. Normalement, on peut apercevoir le Mont Fuji de là bas, mais il avait décidé de se cacher avant notre arrivée.
Après le samedi, le dimanche, pour l’instant on baigne dans un bain de logique. Le dimanche donc, c’est l’occasion de faire la re-découverte, ou la découverte tout court, des temples et autres vestiges du passé de Kamakura, ancienne capitale du Japon (je me repete peut être, désolé). Qui dit ancienne capitale historique, dit foison de temples à n’en plus finir. C’est bien simple, il y a des temples à tous les coins. L’un des 5 plus grands est celui de Enkakuji que l’on a visité ce jour là (sur le plan, c’est près de la gare de Kamakura). Il est constitué d’une vaste esplanade avec le temple principal en son centre sous le signe du dragon (c’est mon signe à moi), et d’une dizaine d’autres perches dans les environs. Le tout est bien entendu parsemé de petits jardins et étangs. Une étape obligatoire à notre visite fut, bien entendu, un petit « café » traditionnel perché sur une colline, où l’on peut déguster du macha (thé vert traditionnel) et du amazake (alcool de rix avec ses grains de riz). Je suis devenu fanatique de cet alcool sucré servi très chaud. Ce grand complexe de temples est peuplé d’un bon paquet d’écureuils de Corée, moins jolis que les nôtres en France mais beaucoup moins timides. Leur principale occupation, quand ce n’est pas de faire les cons sur les branches, est d’aller croquer des noisettes données par les visiteurs, et accessoirement croquer la mains du visiteur quand le service n’est pas assez bon. Ils sont assez voraces, il faut se méfier un peu. Petit détail qui vaut le detour quand même, comme à Kishijoji, on retrouve au temple Enkakuji, le symbole de la Triforce, par contre toujours pas de Zelda dans les parages, la recherche continue. Elle a certainement du se retirer dans les environs après la paix retrouvée du royaume d’Hirule (j’ai pas une idee très claire des frontières du royaume pour l’instant).
Les photos se trouvent également au meme endroit c’est a dire dans la galerie ci-dessous.
Beaucoup de marche donc, ce week end. Après une longue promenade sur les anciennes routes oubragées reliant Kamakura a Musashi (on n’a pas été jusque la bas …), un bon repas nous attendait le soir, pour retrouver le minimum d’énergie nécessaire à notre retour a Tokyo.