トウキョウ•スライド (Tokyo Slide)











Et voici mon quatrième photobook sur Blurb.com, トウキョウ˘スライド (tokyo slide) ! Cette fois-ci, j’ai opté pour le format horizontal. Il s’agit d’une série en 160 pages (comme les deux précédents photobooks) de photographies prises ces dix dernières années, certaines récentes et d’autres plus anciennes que je n’avais jamais publiées dans un photobook car j’optais précédemment principalement pour le format vertical. Comme sur les précédents books, j’ai essayé de faire dialoguer les photographies sur les pages doubles. Le photobook ne contient pas cette fois-ci de compositions graphiques. Après In Shadows, je choisis l’alternance, un peu plus dans l’esprit de Made in Tokyo Series. Il y a plusieurs choix d’impressions et de couvertures. Pour mon impression personnelle, j’ai cette fois-ci choisi une couverture dure avec la nouvelle série de papier Pro mat. La qualité d’impression des photobooks Blurb est en général bonne mais celle du papier Pro est vraiment excellente. On pait un extra pour ce papier Pro par contre. Bonne découverte pour les intéressés.

Structure and clouds

Une structure florale et un champ de nuages sur un visage. Il s’agit de deux images assez anciennes et modifiées. L’architecture florale a vécu chez nous pendant quelques semaines avant de partir vers d’autres horizons. Le visage dans les nuages fait écho à une composition du photobook in Shadows en page 137 (ou page 69 sur la version web).

Je n’avais pas beaucoup parlé de recueils photographiques ces derniers mois pourtant je me suis procuré quelques très beaux livres. Comme d’habitude je tourne autour d’un bouquin pendant des mois avant de l’acheter, je le découvre et re-découvre plusieurs fois en librairie. A commencer par un recueil de Hiroshi Sugimoto que j’avais pu découvrir il y a 5 ans en exposition à Roppongi Hills. J’avais aimé son interprétation de la photographie d’architecture, mais avais été à l’époque plus attiré par les photos d’intérieur de théâtres en longue exposition ou les horizons océaniques. J’avais vu par hasard il y a environ 4 ans un livre consacré à ses photos d’architecture à la librairie Libro de Shibuya. Ces images me sont depuis restées en tête jusqu’à ce que je retrouve un exemplaire au Kinokuniya de Shinjuku. Architecture est un très beau livre de 160 pages édité par le musée d’art contemporain de Chicago. Sugimoto nous montre 100 ans d’architecture à travers des photographies volontairement hors focus. Il s’agit pour beaucoup de bâtiments d’architecture moderne et d’architectes renommés. On y voit certaines oeuvres clés de Le Corbusier, Tadao Ando, Zumthor, Mies van der Rohe… Malgré le niveau très accentué de flou, ces bâtiments sont immédiatement reconnaissables. Cette représentation efface tous détails et touche à l’essentiel des formes architecturales. Sugimoto aime travailler sur la durée, la notion de temps qui s’écoule. Ces photos sont comme une empreinte dans la mémoire, une image qui nous reviendrait en mémoire après de nombreuses années. Notre mémoire ne se souvient peut être pas de tous les détails mais de l’essentiel des formes.

Plus récemment, je me suis procuré un livre magnifique de profondeur de Yoshihiko Ueda: Quinault. Là encore, je l’ai bien feuilleté des dizaines de fois en librairie avant de me le procurer. Quinault est un parc forestier aux Etats Unis près de Seattle. Les photos de ce recueil datent du début des années 1990. On est saisi par les couleurs et la profondeur de cette forêt, qui semble sombre et impénétrable. Je pensais initialement que ces photos avaient été prises à Yakushima car on y sent la même humidité et le côté à la limite du fantastique sur certaines images. L’impression grand format de superbe qualité joue beaucoup sur la force d’attraction qu’exerce ces photographies. J’aime l’ouvrir régulièrement pour regarder quelques photos et me perdre dans les fougères.

Dans un autre style mais également un livre que je connais depuis longtemps, Skin of the Nation est publié par le musée d’art moderne de San Francisco à l’occasion de l’exposition du même nom du photographe Shomei Tomatsu. J’avais en fait découvert cette exposition et photos de Tomatsu à travers un billet de Izo il y a 5 ans alors que l’exposition itinérante démarrait à Nagoya, la ville où Tomatsu est né en 1930. Il s’agit d’une rétrospective du travail de Shomei Tomatsu: l’après guerre et ses blessures, la présence américaine, les vies souterraines pour terminer vers les terres et mer du sud du Japon à Okinawa. Il y a beaucoup de photographies fortes et marquantes.

Pour terminer en s’éloignant de la photographie, je découvre Basara de Tenmyouya Hisashi, distribué par la Galerie d’art Mizuma qui propose beaucoup de belles choses. Ce livre fait un tour de revue de l’exposition du même nom qui était une sorte d’ode à la contre culture, celle du bandit, à l’opposé du Cool Japan et de la culture manga de masse. Les artistes de cette exposition sont à la recherche d’une certaine flamboyance jusqu’à l’excès qui tape à l’oeil. C’est une contre culture contemporaine que Tenmyouya Hisashi rapproche de celle de l’imagerie yakuza et en général de l’image du mauvais garçon, entre moto de bosozoku et tatouage de yakuza. Il nous montre également les sources de cette culture depuis l’ère Jomon et à travers les époques. Tenmyouya Hisashi mélange également des symboles de la culture ancienne traditionnelle et des sensibilités beaucoup plus contemporaines. En feuilletant ce livre, je retrouve beaucoup de choses que j’ai aimé ou qui m’ont tapé dans l’oeil par le passé ou plus récemment. Dans le désordre, j’avais été déjà très surpris par ces mélanges d’imageries traditionnelles et contemporaines de Tenmyouya Hisashi (l’avion de guerre ci-dessous mélangé à une calandre de moto de bosozoku sur panneau doré), tout comme ceux de Akira Yamaguchi. Le livre nous montre également des panneaux dorés de Tohaku Hasegawa vus à Kyoto, l’armure de samouraï avec le signe de l’amour vue à Uesugi jinja à Yonezawa, la statue gigantesque Magokoro zo de Gengen Sato ou la grande porte du temple Toshogu de Nikko. Le rapprochement qui est fait entre le Toshogu et les camions décorés Decotora est intéressante. Ces camions customisés semblent prendre leur inspiration dans les formes brillantes et grandiose des ornements du Toshogu. On y parle aussi de gens que nous connaissons comme Hisashi Narita ou le chanteur de Kishidan. Mari était d’ailleurs aux Beaux Arts de Tokyo pendant la même période que Manabu Ikeda, que je découvre moi plus récemment.

Je découvre Manabu Ikeda à travers un livret de quelques pages acheté également sur le site de la galerie Mizuma. Il décrit souvent d’une manière très minutieuse des villes désordonnées se mélangeant avec la nature pour donner des formes organiques fantastiques. C’est vraiment impressionnant sur le papier, mais ça doit donner un tout autre effet vu en grand dans une salle d’exposition.

Imperfect photographs

Au dessus des nuages, on regarde Tokyo de plus en plus loin et on s’échappe de la ville pour des paysages plus calmes, dans les plaines enneigés de Hokkaido, vers les temples de Koyasan ou ceux de Kyoto, les montagnes au centre du Japon, les forêts de Shikoku et même beaucoup plus loin à Okinawa. Ce voyage est virtuel, comme l’est la composition photographique ci-dessus, puisque le voyage se fait en tournant les pages d’un recueil de photographies de Michael Kenna.

Je connais le style de Michael Kenna depuis quelques années sans vraiment jamais avoir eu le désir de me plonger dans son univers. Je voyais dans ses photographies comme une recherche un peu vaine de perfection, dans des paysages si exotiques et si japonais, qui véhicule une image d’un Japon idyllique et figé. Ryuichi Kaneko, conservateur du Tokyo Metropolitan Museum of Photography, commence sa préface du recueil In Japan par une perception initiale du même style, mitigé, jusqu’à la découverte des nombreuses facettes du travail de Kenna qui viendront renverser cette première impression. Imperfect photographs est le titre de cette préface, et vient à l’opposé de l’image initiale que l’on peut avoir des photos de Michael Kenna.

Pourtant lorsque j’ai ouvert ce recueil in Japan au hasard des rangées de livres du Tsutaya de Roppongi Hills, je me suis laissé conquérir par le calme et la sérénité de ces photos. Un sentiment d’intemporalité également. Chacune des photos est datée, ce qui peut apparaître comme un trait d’humour d’ailleurs, surtout quand Michael Kenna nous montre le même endroit à quelques années d’intervalles. Ces paysages pourraient datés d’il y a une centaine d’années qu’on ne serait pas étonné. en fait, il y a seulement une photo qui trahit son époque, celle d’un phare métallique à Tokoro, Hokkaido. Elle donne même l’impression de ne pas être à sa place dans ce recueil. A part ce phare, les seules traces humaines que l’on voit dans ces photos sont les sanctuaires, temples ou torii, que l’on aurait également du mal à dater.

Lorsque l’on lit quelques interviews de Michael Kenna, on en apprend un peu plus sur son travail, son approche de la photographie. Ce qu’il appelle Conversation with the land, ses conversations préliminaires avec les arbres, son approche avec les sujets naturels qu’il va ensuite photographier.

Sometimes people ask me about films, cameras and development times in order to find out how to do landscape photography. The first thing I do in landscape photography is go out there and talk to the land – form a relationship, ask permission, it’s not about going out there like some paparazzi with a Leica and snapping a few pictures, before running off to print them.

Et ses choix de sujets naturels sont tout de même assez fascinant, comme les deux arbres montrés ci-dessus. Il y a aussi un rapport avec l’eau très fort et presque omniprésent dans les photos de Kenna: que ça soit l’océan, les lacs comme celui de Biwa, la neige à Hokkaido, les brumes des forêts de Shikoku qui contribue parfois à une ambiance pleine de mystères, un peu fantastique même. On y chercherait presque des personnages de légendes populaires japonaises dans ces paysages. Le fait qu’il expérimente aussi beaucoup les longues expositions donne un univers aux contours flous, parfois proche du rêve.

Les images sont parfois empreinte de minimalisme, lorsque la neige ou l’océan prend tout l’espace en laissant se dégager distinctement un élément naturel, souvent du bois que ça soit des branches d’arbre figées dans leur mouvement, des tiges enfoncées sur le bord de mer, ou encore des clôtures en zigzag sur une pente de colline. On est certainement proche du haïku. On est proche de la peinture également, au point qu’on se demande parfois s’il s’agit de photographie. Les interviews de Kenna nous apprennent son affection pour la peinture qu’il a apparemment appris pendant quelques années.

Photography, for me, is not about copying the world. I’m not really interested in making an accurate copy of what I see out there. I think one of photography’s strongest elements is its ability to record a part of the world, but also to integrate with the individual photographer’s aesthetic sense. The combined result is an interpretation – and the interpretation, I think, is what is interesting – when the subject goes through the filter of an individual human mind and emerges in a changed state – not the duplication or the recording of something.

Le site web de Michael Kenna est également très complet avec de nombreuses photos dans la galerie. Je découvre qu’il a publié un recueil sur Hokkaido que je serais curieux d’explorer. En même temps, celui que je me suis procuré, in Japan, contient déjà un très grand nombre de photos de Hokkaido. Pour terminer, une dernière petite phrase d’interview qu’il est toujours bon de garder en tête.

I think there is far too much literature and far too much emphasis upon the techniques of photography. The make of camera and type of film we happen to use has little bearing on the results.

「石川直樹 ARCHIPELAGO」

Lors de notre séjour au Niki Club à Nasu-Shiobara, une petite exposition se tenait dans le hall du ryokan historique de 1986. En plus de profiter de la beauté de l’intérieur du bâtiment de Akira Watanabe, de la longue table et du design des meubles, de la découpe des pierres d’Otani, on pouvait profiter de quelques photos de Naoki Ishikawa disposées sur les murs. Je ne connaissais Naoki Ishikawa que pour ses photos du Mont Fuji sur lesquelles je n’avais pas eu une forte accroche. Les photos montrées ici, une série intitulée Archipelago, m’ont beaucoup plus intéressé. Bien que cette petite exposition m’ait plus, je n’ai pas acheté tout de suite le recueil de photos. D’une manière générale, je laisse toujours passer un peu de temps, pour laisser murir l’envie de revoir les photos vus en exposition. Je regrette cependant toujours un peu de ne pas m’être procurer le bouquin à l’exposition

C’est en revenant à Tokyo, que je me suis finalement procurer le livre Archipelago. C’est un assez gros livre de 240 pages avec presque autant de photographies, toutes couleurs. Comme le nom de l’ouvrage l’indique, on y parle d’archipels: des paysages, des gens, des scènes de folklore, des personnes qui posent, certainement des connaissances du photographe ou des scènes de rues, de chasse ou de pêche, des scènes proches du vécu. On sent une honnêteté dans le regard de Naoki Ishikawa, regard qui apprécie ce qu’il voit, les scènes de festivités notamment.

Ishikawa sous-titre son livre « Voir le monde comme une chaine d’îles ». A travers le sequencement des photographies, il entend dresser une nouvelle carte axée sur les îles. Dans son voyage au Sud et au Nord du Japon, il ignore les frontières: la partie Sud (Okinawa jusqu’à Taiwan, …) et la partie Nord (Hokkaido, Sakhaline…) forment des touts au délà des nations, liés par des cultures voisines et par, en quelque sorte, une identité insulaire. Il y a par exemple une forte influence chinoise dans la culture d’Okinawa, qui rapproche les îles de cet archipel de la voisine Taiwan. Autre exemple au Nord, les signalisations au nord d’Hokkaido, à Wakkanai par exemple, sont doublées en russe.

On voit beaucoup de curiosités dans les photos de Archipelago: comme les festivités sur les petites îles de Okinawa, ou encore les totems au delà de Hokkaido, sur les îles de la Reine-Charlotte, territoire canadien dont je n’avais jamais entendu parler. L’origine du peuple Haida habitant ces îles remonte à l’ethnie japonaise des Aïnous. Des cultures et pratiques ancestrales sont entretenus sur ces îles, loin de tout et des capitales des « continents ». Archipelago nous montre tout cela: des paysages luxuriants parfois, des traces de la guerre, des zones de tensions comme sur le groupe d’îles de Kinmen entre Taiwan et le continent chinois.

Les photos sont très belles, parfois axées reportage quand il nous montre une activité ou un rite en plusieurs photos. Certaines photos se rapportent également à la vie personnelle de Naoki Ishikawa, des rencontres expliquées dans un texte en japonais et anglais à la fin du livre. J’ai tellement apprécié ce receuil que je vois maintenant ses autres livres photograhiques sous un autre oeil. Je pense surtout revoir d’un peu plus près Polar, Vernacular, The Void …

Les libellules de Nasu-Shiobara

Pendant nos courtes vacances d’été, nous avons passé quelques jours à Nasu-Shiobara, sur des collines boisées et près des cours d’eau. C’est le pays des libellules (et des insectes en tous genres). Elles nous survolent, nous croisent de manière désordonnée et se posent parfois, comme sur la photo ci-dessus.

Ces derniers temps, dès que j’en ai l’occasion, j’aime passer un peu de temps en librairie rayon photographies pour feuilleter les livres. Juste à côté du bouquin Northern de Moriyama que j’ai acheté il y a quelques semaines, j’ai aperçu celui de Shuji Yamada: 山田脩二 日本旅 1961-2010 aux éditions Heibonsha. Le titre, Voyage au Japon, nous indique qu’il s’agit de photos prises à différentes époques et divers lieux à travers le pays: Le livre commencent par de belles photos d’un été en 1963 à Shikoku, province d’Iyo, des paysages côtiers, des villages que l’on imagine de pêcheurs et leurs habitants, des enfants dans les rues en labyrinthes ou abrités sous les arbres. On nous emmène ensuite à Osaka avec quelques photos de l’expo de 1970, et ensuite Tokyo, Shibuya, le centre, près de la gare de 1961 à 1964. Le livre alterne le long des pages, les paysages de campagne et d’urbanisme d’une manière plus ou moins chronologique. Les 2 tiers couvrent les années 1960-70, la dernière partie, les années 2000. Il y a très peu de photos des années 1980-90.

Lorsque j’ai feuilleté pour la première fois ce livre, j’ai tout de suite remarqué la beauté des photos des toitures de maison. Plus qu’un décor, elles sont le sujet de nombreuses photos. On ressent un intérêt fort du photographe pour ces toitures japonaises. Je comprendrais ce lien après quelques recherches qui m’apprendront la carrière atypique du photographe Shuji Yamada.

Shuji Yamada commença sa carrière de photographe dans les années 60, à l’époque de ses 20 ans, se spécialisant dans la photo pour magazine d’architecture alors que le Japon commençait son boom économique de l’après-guerre. Il photographia l’insertion des buildings dans le paysage des villes et leur uniformité déprimante. Au début de la quarantaine, il decide de tout laisser tomber pour se rapprocher des valeurs de la terre. Au début des années 1980, il quitte la ville pour l’île de Awajishima dans la préfecture de Hyogo pour y fabriquer des tuiles, dites Kawara, une fascination qu’il a depuis son enfance. On ressent cette fascination dans les photos qu’il prend des toitures et des manufactures dans les annees 1960 et 1970, avant son changement abrupte de vie. On comprend également la période de vide photographique des années 1980-90, certainement plongé dans cette nouvelle carrière débutante.

L’île de Awajishima est réputée pour ses tuiles Kawara: tuiles de toitures, de jardins. Elles sont fabriquées artisanalement dans les ateliers du sud de l’île, dans la zone de Tsui. Malgré le peu d’encouragement et l’accueil glacial de la population locale, il travailla avec acharnement en apprenant le processus de création depuis zéro. Le regard des autres changea lorsque le photographe Kishin Shinoyama, en visite sur l’île, lui accorda sa reconnaissance. Fort d’une nouvelle reconnaissance sociale locale, Shuji Yamada ouvrit ensuite son propre atelier, non pas pour se concentrer sur les toitures, mais plutôt sur les jardins et promenades. Des architectes tels que Toyo Ito intégrèrent son travail dans leurs designs.

Le tremblement de terre du Hanshin en 1995 fut une catastrophe pour l’industrie de la tuile. Les maisons de tuiles furent les plus touchées par le tremblement de terre, ce qui condomna aux yeux du public l’utilisation de ce matériau. Malgré la mise en place de nouvelles techniques de fabrication pour une meilleure résistance aux tremblements de terre, l’industrie de la tuile ne s’en ai pas remis et la fabrication à Awajishima en péril…

Malgré cela, Shuji Yamada persiste, dans ce qui ressemble à un combat pour la survie d’une tradition. Ce livre est un un très beau témoignage d’un métier et de paysages qui disparaissent. En plus de leur qualité esthétique, la connaissance de l’histoire du photographe apporte une toute autre dimension à ces photos. C’est un très beau recueil que je conseille fortement, bien qu’il soit, je pense, pas facile a trouver hors du Japon. En parallèle, de photographe à fabriquant de tuiles Kawara, cette page nous donne une petite idée de l’art de Shuji Yamada.