MEX NYC MURAKAMI

Un immeuble à Shinagawa se dévoile derrière un rideau de verdure. Deux photos de cette surface lisse et arrondie s’échappant des arbres. Ces 2 photos datent en fait d’il y a 2 semaines. Ma motivation photographique est au plus bas en ce moment, le froid dehors y est pour beaucoup ainsi que le relatif mauvais temps des week ends.

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La motivation actuelle va plus vers la lecture, la littérature contemporaine de 2 Murakami qui ne sont pas parents. Le premier bouquin que je viens de commencer est le passionant Kafka on the shore (Umibe no Kafuka) de Haruki Murakami. Et le second volet Murakami sera Les bébés de la consigne automatique (Coin Locker babies) de Ryû Murakami. On dirait presque une résolution de nouvelle année prise en avance que de se donner un flot continu de lecture. En fait non, c’est une nouvelle passion qui me prend en ce moment.

Autre style de lecture, le Lonely Planet. Le départ en vacances vers Mexico City et New York City se fait imminent. Les bagages ne sont pas encore prêt, on s’accroche pour l’instant au guide de voyage. C’est la bonne saison pour le Mexique en ce moment avec une 20aines de degré de température, par contre il semble faire un froid de canard à New York.

Couleurs

Comme tous les ans, le restaurant de Soba Kokonotuido à Taya (à mi-chemin entre Ofuna et le croisement Harajuku sur la Route 1, ne pas confondre avec le Harajuku de Tokyo) organise une grande vente à prix très intéressant d’objets de verre et de poterie. La vente se déroule dans les jardins entourés de verdure de l’atelier Sue no Sato, le fournisseur officiel du restaurant. Cette année également, nous profitons des pièces remarquables proposés à la vente ainsi qu’une exposition de poteries créées par les élèves de l’école (il s’agit également d’une école). Particularité intéressante de cette année, une mini cérémonie du thé se déroulait sur le gazon de l’espace de vente. Le thé vert rentrait en pleine harmonie avec les créations fait maison: le vert clair de l’écûme, le vert profond du thé et le jaune usé de la poterie. Un vrai plaisir pour les yeux et pour le goût.

Un ciel bleu nuageux au dessus de ma tête.

Faute de beau temps le dimanche, je me plonge dans les bouquins. On dit au Japon que c’est une activité que l’on reprend volontiers en automne, une sorte de rentrée littéraire. Je m’immerge en fait dans quelques bouquins d’auteurs japonais que je pensais lire depuis une éternité, en commencant par Kitchen de Banana Yoshimoto que je viens de terminer. Kitchen est organisé en 2 parties, deux nouvelles (Kitchen et Moonlight Shadow) reprenant un thême similaire, celui de la perte d’un être cher et la reconstruction personnelle qui s’en suit. On suit le personnage féminin faire son deuil, dans une transition de l’enfance à l’age adulte. Le style est naturel et touchant, sans lourdeur pour un sujet difficile à traiter. La jeune auteur signe un vrai succès à l’époque, en 1987.

Je continue ma lecture avec le fameux et grand classique Kinkakuji (Pavillon d’Or) de Yukio Mishima que j’avais commencé sans le terminer il y a plus de 6 ans, avant mon arrivée au Japon.

Vague et Labyrinthe

Nami-NagayaMeiro Deux très beaux livres de photographies m’ont été offert par Mari la semaine dernière à l’occasion de mon anniversaire. Le premier se nomme NAMI (vague), aux éditions LittleMore. Comme son nom l’indique, l’auteur Syoin KAJII nous propose des gros plans panoramiques de vagues. Il est originaire de l’île de Sado au large de Niigata, donc j’imagine ses photos prises dans la région. Il joue beaucoup avec la lumière et la dynamique, ca donne des photos presque irréelles, c’est presque un concept. Ce livre de photos a recu un prix récemment, le grand prix du 1st FOIL AWARD.

Le deuxième ouvrage est Nagaya Meiro (Labyrinthe de longues baraques) aux éditions Pie Books. L’auteur, Kazuhito NAKAZATO, se perd volontairement dans les rues de la banlieue pratiquement rurale Mukojima, au nord de Asakusa, Tokyo. Des baraques qui vivent et vieillissent, faites de bois et de tolles, se font manger par les plantes grimpantes et les fleurs.

La mise en page de Masami TAKAHASHI est également assez intéressante, les photos chevauchent plusieurs pages pour donner un effet de continuité et accuentuer la perte de repère. C’est l’un des points clé de cet oeuvre, se perdre dans les rues sinueuses et faire des découvertes.

Voila quelques nouvelles sources d’idées photos à (essayer) d’appliquer pendant mes futures promenades du week end.

L’inverse

« Toute routine entraîne progressivement une sclérose. Par moments, il peut être intéressant de faire l’inverse de ce que l’on désiré vraiment. Lorsqu’on veut dormir, on reste éveillé. Lorsqu’on veut écouter de la musique, on reste dans le silence. Lorsqu’on veut prendre la voiture, on va pied. Ce petit exercice permet de découvrir des sensations nouvelles et des chemins inconnus. »

Un des nombreux textes de Bernard Werber, « L’encyclopédie du savoir relatif et absolu », que m’a prêté Thierry et qui est à conseiller.

Nouveau Enki Bilal: 32 décembre

Une excellente nouvelle!!! Enki Bilal sort un nouvel album intitulé « 32 Décembre », en librairie le 3 juin 2003. Ce livre est la deuxième partie de sa nouvelle trilogie, en suite à l’album « Le sommeil du Monstre » sorti 1998. Nous suivrons les même personnages: Leyla, Amir et Nike, 3 orphelins de Sarajevo, autour du monde. A la lecture des premiers commentaires et en voyant les quelques images, l’atmosphère semble aussi dense et torturée que le premier opus. Ca va être dur d’attendre. Plus d’informations sur le site de Enki Bilal.