Enfin l’épisode 11 de la série Made in Tokyo commencée en Mars et qui a pris un peu de retard ces 2 derniers mois. Ici, je reprends les dernières photos montrées avec quelques autres en addition comme celle du dessus.
Catégorie : Made in Tokyo Series
Made in Tokyo Series vol.10
Le rythme de publication des épisodes de la série Made in Tokyo se régularise à 1 par mois et voici donc le volume 10. Dans ce volume, on pourra y voir des scènes de Matsuri (Photos 4, 5 et 6), celui d’automne autour du temple Hikawa à Higashi (entre Shibuya et Ebisu), quelques scènes de rue à Shibuya sous le soleil de midi (photos 13, 14) ou à Daikanyama. Cette série s’entrecoupe de scène à la mer à Hayama (photo 12), proche de Zushi et un retour en 2 photos sur Atami: une assiette de sashimi (photo 9) et une façade extérieure du musée MOA (photo 10). Il y a quelques éléments d’architecture également: une avancée sous le soleil couchant du Museum of Modern Art à Hayama par Axs Satow (photo 16), une façade de Hillside Terrace par Fumihiko Maki à Daikanyama (photo 10), un autre projet de Maki en cours de finalisation pour une institution juive (photo 3) et le bâtiment Laforet Harajuku datant de 1978 par Irie Miyake Architect Office qui participe d’ailleurs au design d’une grande partie des projets Mori. En regardant le site web, je remarque d’ailleurs que Irie Miyake a conçu l’ambassade de France à Tokyo en 1980. Cet épisode est très varié. Encore 2 volumes, et j’aurais terminé mon projet de réaliser 12 volumes à ce format (16 pages). Je vais ensuite penser assez vite à construire un photobook et le présenter sur Blurb.
Parler musique sur ce blog devient chose récurrente ces derniers temps. Il faut dire que j’aime me promener sur Internet de liens en liens à la recherche de belles choses et j’ai envie d’en parler ici. Et j’en trouve beaucoup de belles choses, des morceaux originaux et inventifs comme 100000 thoughts par Tap Tap, un morceau à la dynamique contagieuse. Comme pour le groupe précédent, grâce au blog Word and Sounds, je découvre Andrew Bird avec ce morceau Heretics. Comme pour toutes promenades musicales, je fais toujours un détour vers Animal Collective avec un morceau plus ancien et comme toujours décalé par les distorsions vocales Leaf House. Je passe également écouter un nouveau morceau de Grizzly Bear, About Face. Je ne suis jamais déçu par la beauté des chansons de Grizzly Bear. Pour changer de style, je découvre la voix aiguë de la norvégienne Sissy Wish sur un morceau de l’album Beauties never die s’intitulant mystérieusement DWTS. J’ai découvert Why? récemment, comme beaucoup de groupes mentionnés ici, et j’apprécie l’humour particulier de morceaux comme The Hollows.
Pour continuer un peu la ballade musicale, Pitchfork nous présente régulièrement des nouveaux morceaux de Atlas Sound, projet solo de Bradford James Cox de Deerhunter (que j’apprécie énormément), comme ce morceau lent et entêtant Shelia. Découvrir Atlas Sound, c’est également l’occasion de bifurquer par Game of Diamonds de Deerhunter. Et de rester encore un petit peu sur du rock indé avec Shaking Hands par Women avant d’atteindre les inspirateurs Sonic Youth. J’hésitais un peu à écouter leur nouvel album The Eternal car je savais à quoi m’en tenir, au son Sonic Youth. Il n’y a pas de doute, Sacred Trixter ne dépareille pas. Rien de vraiment nouveau mais ça fait du bien de temps en temps de ré-entendre la voix à peine juste de Kim Gordon (quoique en amélioration). Dans cette promenade musicale, on pourra pousser un peu plus loin dans le rock noise à guitares omniprésentes de Japandroids avec un morceau météorite I Quit Girls. La liste de mes découvertes musicales est longue cette fois-ci et passe par quelques morceaux remarquables comme Km 43 des français de [Drive in] Static Motion, le flou et répétitif Tunnelvision par Here We Go Magic et le brillant instrumental Kennedy de Ratatat. Je termine mon périple par du Shoegazing. Je ne découvre que maintenant les morceaux de My Bloody Valentine alors que j’aurais du écouter cela il y a plus de 15 ans, mais j’étais certainement trop occupé à écouter intensément Trompe le Monde des Pixies sorti la même année en 1991. Je me rattrape donc maintenant en découvrant les nappes de guitares et la voix en retrain de Only Shadows. Dans le même esprit mais plus récent, terminons avec le morceau Thursday des new yorkais Asobi Seksu, à moitié japonais (Yuki Chikudate au chant) d’où le nom du groupe.
La suite au prochain épisode, j’ai encore beaucoup de musique à mentionner ici. Les liens sur les morceaux dirigent vers iTunes. Les liens sur les groupes proposent parfois les morceaux cités en écoute.
Made in Tokyo Series vol.9
Après une petite pause estivale de quelques semaines, revenons sur les séries Made in Tokyo avec l’épisode numéro 9. Comme d’habitude, la plupart des photos sont prises à Tokyo, à part deux photos dans cette série prises à Atami, sur la péninsule d’Izu. Nous y avons passé quelques jours de vacances fin août. La grande partie des photos sont prises à Shibuya, il n’y a aucune composition graphique (à part le titrage de la couverture) dans cet épisode 9. On y verra de l’architecture, des textures murales et d’étranges pandas hantant les rues de Harajuku…
Depuis l’écoute des morceaux de Phoenix sur leur dernier album Wolfgang Amadeus Phoenix, l’envie m’a repris de partir à la découverte de nouvelles musiques. Je me contentais jusqu’à présent des découvertes faites en écoutant le podcast des inrocks, mais en période estivale, les podcasts se taisent et prennent 2 mois de congés. Je trouve finalement mon inspiration en découvrant toute une série de blogs musicaux français très pointus. On y parle musique avec beaucoup de sérieux et d’érudition. Playlist Society est mon point de départ. J’y découvre un groupe que je connaissais seulement de nom depuis longtemps: Animal Collective. Deux morceaux ouvrent une grande porte vers une musique différente et originale, que je n’avais jamais entendu auparavant: My Girls et Summertime Clothes. J’adore ces deux morceaux de l’album Merriweather Post Pavillon, qu’on nous promet être le tout meilleur de cette année en musique. Je crois facilement cette affirmation. C’est bon de découvrir de nouvelles choses. Ces morceaux m’accompagnent en grande partie pendant la promenade photographique de l’épisode 9 ci-dessus. En écoutant ces morceaux, j’ai eu envie de photographier la faune urbaine et j’ai trouvé ces pandas sur les murs (un des membres de Animal Collective est Panda Bear d’ailleurs). Dans un autre genre, plus rock indé, j’écoute aussi Arctic Monkeys dont le nouvel album Humbug vient de sortir, quelques morceaux comme Crying lightning, Potion Approaching ou le plus ancien Brianstorm. Ils sont jeunes et doués ces Arctic Monkeys. Bien que de style différent, Animal Collective me prépare les oreilles pour un voyage musical avec un autre animal de compagnie: Grizzly Bear. Annoncé également comme un des grands albums de cette année, je découvre sur Veckatim quelques morceaux superbes: Two Weeks, Ready, Able et While you wait for the others. Je découvre également DeerHunter avec le morceau Never Stops étrange et entêtant par la voix du chanteur. J’étais prêt à découvrir d’autres morceaux de DeerHunter, mais le disque a mystérieusement disparu de iTunes Japon (et en fait vient juste de réapparaître).
Les découvertes en amènent d’autres et les webzines musicaux Pitchfork et Mowno sont de vrais mines d’or: Moth’s Wings de Passion Pit, Island IS de Volcano Choir, Deadbeet Summer de Neon Indian, et l’estival et espagnol Seasun de Delorean. Je découvre également un nouveau morceau de HEALTH que j’avais découvert il y a quelques mois avec Die Slow. We are Water est tout aussi décalé et j’attends leur album Get Colors. A vrai dire, je trouve plus de plaisir ces derniers temps dans les découvertes musicales que dans la photographie…
Made in Tokyo Series vol.8
Dans la chaleur du mois d’août à Tokyo, la page de couverture urbano-végétale du huitième épisode des séries Made in Tokyo nous invite à partir dans les airs pour y trouver un peu de fraicheur. Mais nous revenons très vite sur terre dans cette série avec une ambiance industrielle vers l’île de Tennozu pour revenir ensuite vers des terres plus familières, celles de Shibuya. Mon fils Zoa, comme ses petits copains de 1 an et demi adore le chemin de fer et conditionne par la même occasion le thême général de cette série. On aperçoit les trains de ville dans diverses photos: la Yamanote-sen souvent, la Shounan-Shinjuku line parfois, et le « dieu » Shinkansen devant le Tokyo International Forum à Yurakucho. En deuxième partie de cette série, je profite d’un peu de temps libre pour une ballade urbaine à Jingumae. J’adore ces promenades au hazard des rues, en scrutant au loin pour essayer de trouver des architectures remarquables. J’étais tout particulièrement de découvrir en photo 11 ce bâtiment de verre avec en sa base des plaquettes de bois verticales un peu dans le style de Kengo Kuma. Je ne sais pas qui est l’architecte cependant. Pour l’architecture, on trouvera aussi dans les photo, le gymnase de Yoyogi vu au loin, une montée en ascenseur dans l’Iceberg de Harajuku, l’entrée du bâtiment lunaire de Tadao Ando à Harajuku.
Made in Tokyo Series vol.7
Je m’inscris dans la continuité de l’épisode précédent pour la page de couverture et le contenu général de ce nouvel épisode, le numéro 7 en plein mois de juillet. Comme sur la couverture précédente, les inscriptions se balancent sur les fils électriques de la ville mais sont désormais sous un ciel en éclaircies. La saison des pluies se termine doucement et l’on profite des derniers nuages, toujours très photogéniques.
Pour cet épisode, je me promène dans les quartiers de Akasaka jusqu’à Atago, Kichijoji, entre autres … Je m’y amuse notamment avec les panneaux publicitaires vides en y ajoutant des messages. Ce sont les deux seules compositions, sans compter le texte de la page de couverture.
Comme point de liaison avec l’épisode précédent, je m’attache également dans cette série, au décor urbain comme matière vivante. J’aime photographier les façades vieillissantes, en accentuant parfois les rides, les traces du temps. Tout comme j’aime ajouter du végétal à l’urbain à travers des compositions de photos, j’aime faire vieillir les immeubles et les maisons. Finalement, s’il doit y avoir une ligne directrice à mes photos, ça serait peut être un besoin d’afficher une vie dans l’urbain.