dúalite

Descente vers un temple à Kamakura et un ciel se dégageant des nuages.

Alex me conseillait depuis quelques temps de me pencher sur la musique islandaise de Sigur Rós. Ma découverte commence par deux morceaux Glósóli et Sæglópur (video) chantés en islandais bien entendu. Je ne peux plus m’en séparer. Sur ces deux morceaux, j’aime cette musique douce et floue à tonalité mélancolique, à base de piano ou d’instruments à cordes, frappée soudainement par la brutalité des guitares. J’aime cette dualité, que je trouvais d’une manière différente et dans un style très différent chez Sonic Youth, où des fins filets de musique s’échappaient d’une texture complexe de guitares enmêlées.

En fait, c’est toujours cette dualité que j’essaie de représenter dans mes compositions urbano-végétales, où le brut, l’urbain, vient casser soudainement une harmonie naturelle.

Et pour revenir sur Sigur Rós, je vous conseille également Hijómalind et Hoppípolla.

Dream #1

La mise au point des deux photos n’est pas aidée par les chansons rêveuses endormies de Finally we are no one des islandais de múm, que je suis en train d’écouter en ce moment. Je viens d’ailleurs de remarquer que cet album est également disponible avec paroles en islandais, le titre, je pourrais à peine le prononcer: Loksins erum við engin.

Pourquoi l’Islande ce soir, en demande de fraicheur peut être…