Le long des rues de Kawagoe

En vingt ans de vie à Tokyo, je n’étais jamais allé à Kawagoe, petite ville de Saitama pourtant proche du centre de Tokyo. On peut s’y rendre en train bien sûr, mais nous y sommes allés en voiture en empruntant l’autoroute, depuis les méandres de la voie express intra-muros Shutoko de Tokyo jusqu’à l’entrée de Kawagoe. L’accès au centre de Kawagoe est assez pratique car on peut stationner sur un parking gratuit à 10 minutes et quelques du centre ville. On appelle Kawagoe la petite Edo (Koedo), car elle a conservé de cette période un certain nombre de maisons sur une rue rectiligne et quelques quartiers autour. Ces anciennes maisons aux toits massifs sont sombres d’apparence. On les appelle Kurazukuri. A part quelques maisons plus récentes par-ci par-là, apparaissant comme des anomalies dans le paysage, la quasi totalité de cette rue a conservé son aspect d’origine. C’est dommage que ce quartier de la ville ne soit pas piéton car la circulation des voitures et des bus sur la rue est assez dense. J’imagine que les rejets d’échappement des voitures ne doivent pas être très bon pour la conservation de ces anciennes maisons. Les vieux bâtiments sont toujours en activité et ont gardé pour la plupart leur caché d’époque. On y trouve des restaurants, des cafés, des pâtisseries japonaises, des magasins d‘ articles traditionnels, des antiquités, des vendeurs de couteaux japonais, ou des babioles plus touristiques. Les touristes sont d’ailleurs assez nombreux dans le quartier, malheureusement allais-je dire car on se bouscule un peu à certains endroits, comme à Kashiya Yokocho, le quartier des confiseurs et près de l’ancienne pendule Toki no Kane, le symbole de Kawagoe. On a assez vite fait le tour de la ville ancienne.

Tout en se demandant par quelle magie ce quartier de Kawagoe a pu rester aussi bien conservé, nous marchons ensuite vers le château de Kawagoe, enfin ce qu’il en reste. A l’emplacement de l’ancien château, on peut visiter le palais Honmaru Goten datant de 1848. Il s’agit de la plus ancienne construction de Kawagoe. Les origines du château du domaine féodal de Kawagoe remonte à l’année 1457, mais il a été largement étendu en 1639 par le seigneur féodal Nobutsuna Matsudaira, un des leaders du shogunat Tokugawa (cette affiliation aux Tokugawa explique certainement l’importance accordée à la conservation des lieux de cette ville au fur et à mesure des années). A l’époque de la restauration de Meiji qui voit le renversement du shogunat Tokugawa, Honmaru Goten fut détruit. On peut visiter aujourd’hui une partie de ce qui a été reconstruit en 1848 par Naritsune Matsudaira. C’est un vaste bâtiment aux décorations simples, avec quelques dessins sur des portes de cèdre et une multitude de portes coulissantes découpant l’espace de tatamis qui ressemble par endroits à un labyrinthe. Le jardin entourant le palais est vaste mais pas spécialement très travaillé. Pendant notre visite, deux chats jouaient à cache-cache dans le jardin. On les suit du regard pendant notre visite. Toutes les portes coulissantes donnant sur le jardin sont ouvertes. Comme on doit se déplacer sans chaussures sur le bois des couloirs du palais, on a un peu de mal à résister à la froideur des lieux sous nos pieds.Nous ne rentrons pas trop tard par peur des bouchons sur l’autoroute du retour, sachant qu’il s’agissait d’un week-end de trois jours. Il nous aura fallu un peu moins d’une heure pour regagner le centre de Tokyo.

Nagatoro

Des fleurs qui font la réputation de la region

Le typhon 19 n’est pas arrivé jusqu’à Tokyo comme prévu, tant mieux, mais a réussi à nous soulager des chaleurs estivales. Marre de Tokyo, non pas vraiment, mais besoin de prendre le bon air (et accessoirement aller récupérer des Ions négatifs qui manquent à Tokyo, à part dans mon frigo). Pour la deuxième fois, je remets les pieds à Nagatoro, haut lieu du tourisme japonais, non, je plaisante et c’est là un des intérêts des lieux, ce n’est pas bondé de monde à se marcher sur les pieds, ce qui est bienvenu vu le décor accidenté.

Nagatoro est une petite bourgade à 2h en train de Ikebukuro, au bord d’une charmante rivière. En bas des falaises, les barques vous proposent un tour des environs par voie fluviale. Les promeneurs trouveront ici un bord de rivière où s’installer les pieds dans l’eau sans avoir le regard gêné par les constructions humaines, si ce n’est la présence de raft et kayak luttant contre le courant. Un endroit tres rafraichissant pour cette fin d’été. Quelques photos sont sur la galerie ci-dessous.



Nagatoro hiking adventure

Trainspotters: March 25 & 26th 2001. The long way to Nagatoro (Saitama Ken). You catch the train from Ikebukuro, to reach Yorii and then Nagatoro.

Docomo Ketai: Commercial. or How we can not survive without our Cell Phones (unfortunately!?).

Asahi Nama Beer: Another commercial. First Rule of the Hiking Club: bring a beer with you. Second Rule of the Hiking Club: Don’t – fucking – forget to bring a beer with you. Third Rule: « L’alcool peut nuire a la santé, consommer avec modération ».

A little bit of Countryside: Rivers, trains, boats and montains of Nagatoro. « On a fait un détour, tout simplement parce que c’est joli ». And it’s really beautiful.

Whisky On The Rocks.

SAKURA?!: Before Hanami. Sakura flowers were already here waiting for us. Exclusivité!

Mix: Nanpa suru koto. Last bit of mountain. Classic black & white Session.