Des interférences viennent s’inscrire dans le paysage urbain, comme des erreurs dans un système informatique. On ne les aperçoit pas à l’œil nu dans les rues de Tokyo, mais elles se révèlent parfois à travers l’appareil photographique lorsqu’on développe les images de ces rues sur ordinateur. Ces formes inscrites comme des tatouages indélébiles traduisent une compression hors normes des espaces qui se manifeste soudainement comme une perturbation visuelle. Avec le temps, on n’y fait même plus attention.