キャアアア

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Une suite de photographies mélangées d’effroi. Les deux sculptures noires en cours de désintégration sont de Tomohiro Inaba, vues au Department Store Shibuya Seibu. En parlant de désintégration, j’écoute en ce moment avec passion le nouvel album de Oneohtrix Point Never (le nom de code du musicien expérimental Daniel Lopatin), intitulé « Garden of Delete », sur Warp. L’album est passionnant, parfois effrayant et tout en deconstruction et reconstruction. La « mise en oreille » peut prendre plusieurs écoutes si on n’est pas accoutumé à ce type de musique. J’aime le fait qu’à aucun moment on ne puisse prévoir la direction que vont pendre les morceaux, car il se reconstruisent et mutent sans arrêt à la recherche de nouveaux sons. Comme beaucoup, j’attends le nouvel épisode de Star Wars. On peut trouver des produits dérivés en vente un peu partout dans Tokyo. Sur la dernière photo, une maquette tirée de cet univers. en attendant, je me replonge dans les épisodes 4, 5 et 6.

Je tente de simplifier le site Made in Tokyo en ce moment, plus particulièrement les galeries de photographies. J’utilisais auparavant le software Indexhibit pour certaines galeries de photographies, notamment pour les versions web de mes photobooks In Shadows et Made in Tokyo Series. J’utilise maintenant la galerie de photographies intégrée dans WordPress (Carrousel) comme on peut le remarquer dans les billets précédents (Tokyo Motor Show 2015, les formes futuristes et organiques, …). Je commence aussi à migrer les galeries d’anciennes photographies (sous le Software Gallery), c’est un travail de longue haleine. J’avais aussi expérimenté l’utilisation du site de la communauté créative Behance, mais je l’ai supprimé car ça ne m’a rien apporté. Je cherche maintenant plutôt à consolider mon travail sur ce site.

into the white

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Je mélange les lieux et les ambiances sur ce billet, mais je vois un certain lien entre les trois premières photographies. L’immeuble moderne de Paul Chemetov pour APC à Daikanyama montre à mon avis quelques similitudes avec l’architecture traditionnelle japonaise avec strates et piliers, comme le Kenchoji à Kamakura. Le sanctuaire portatif mikoshi, que l’on promène ici dans les rues du quartier de Daikanyama reprend également les formes d’un temple ou sanctuaire. Cela faisait longtemps que je n’avais pas marché à Kamakura. Ma promenade habituelle passe par le temple Engakuji à Kita-Kamakura, mais j’ai marché un peu plus loin cette fois-ci vers Kenchoji. Ces temples sont tous les deux de grands ensembles avec plusieurs dépendances. J’étais seul cet après midi de Silver week, donc contrairement à l’habitude, j’ai pris le temps de m’asseoir et d’observer les jardins immobiles. Etonnamment pendant cette période de congés, il n’avait pas foule dans les temples.

Je réfléchis à changer de thème WordPress pour le blog, mais je n’ai pas encore trouvé ce qui me convient. Je fais quelques essais de temps en temps, mais toujours vers des thèmes minimalistes et je réfléchis également à re-afficher le titre du blog en en-tête. Et pour ce qui est du titre, celui de ce billet est emprunté à une chanson de Pixies chantée par Kim Deal. Ce titre me revient en tête alors que je regarde les surfaces blanches d’une dépendance du temple Kenchoji.

どこかに夢を見に行こうか

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Cette série de photographies publiées dans un premier temps sur Instagram nous amène d’abord sur la plage de Hayama jusqu’en fin de journée. Au milieu du billet, une boîte étrange s’entrouvre. On l’a trouve en face du bâtiment aux facettes de verre de Prada. Les architectes de ces deux oeuvres d’architecture sont Herzog et De Meuron. La boîte sert la marque Miu Miu, d’ailleurs affiliée à la grande soeur Prada.

En déroulant un peu plus les photos, on arrive à Futago Tamagawa. Un nouveau centre commercial appelé Rise vient d’ouvrir en mai près de la station, accompagné de terrasses et d’un parc pas très loin. L’endroit est assez agréable car très ouvert mais la foule est presque insupportable malheureusement. A l’intérieur du centre commercial, un trouve un Tsutaya, qui comme à Daikanyama, vient s’associer à d’autres marques. Alors que le Tsutaya de Daikanyama fait collaboration avec Starbucks Coffee, principalement, celui de Futago Tamagawa pousse plus loin le concept en s’associant avec la marque de meuble Arflex et avec un vendeur de plantes d’intérieur. C’est une très bonne idée d’ailleurs, les plantes, car elles viennent décorer tout le magasin qui devient un espèce de grand salon avec des étagères de livres (Tsutaya oblige). Le concept va un peu trop loin, par contre, car cette fois-ci Tsutaya vend aussi de l’électroménager et des appareils électroniques sous le nom Tsutaya Electrics. Je dis trop loin, car j’ai l’impression que les vendeurs n’ont aucune expertise sur le sujet et sur les articles vendus. Je n’ai par exemple pas reçu beaucoup de conseils pour mon potentiel achat de disque dur et j’ai donc passé mon chemin. Je parle de disque dur, car avec 800GB de photos, mon iMac commence à peiner.

Je reviendrais sur ce concept en photos un peu plus tard, mais pour l’instant je me contente d’une photo de l’intérieur avec des luminaires en formes de sphères et une autre photo d’un petit robot blanc parlant aux enfants. On commence à le voir à plusieurs endroits dans Tokyo. La première photo représente un bâtiment à Futago Tamagawa également. Je ne connais pas l’architecte. J’aime bien ces couleurs et lignes obliques. Et pour le reste, le rêve nous amène en un clin d’oeil en d’autres lieux venant se mélanger à l’ensemble.

In Storms

La musique de Jesse Ruins, mentionné dans le billet précédent, me passionne en ce moment et m’inspire photographiquement. J’écoute maintenant Shatter the Jewel. C’est toujours aussi mystérieux, la voix de « Nah » et les paroles pratiquement inaudibles y sont pour beaucoup. Il y a d’ailleurs une video non-officielle pour ce morceau qui est vraiment bien (pas sûr qu’elle aille vraiment bien avec le morceau cependant). Pour les photographies – Compositions ci-dessus, je reprends un style essayé auparavant, notamment dans le photobook In Shadows, et que j’appelais Shoegazing Photography.