No Man’s Land

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En novembre 2009, l’Ambassade de France a déménagé dans de nouveaux locaux juste à côté des anciens, pris d’assaut volontaire par 70 artistes français et japonais le temps de quelques semaines avant destruction. Cette exposition s’intitule No Man’s Land et se déroulait jusqu’au 18 Février. Nous y sommes allés le dernier dimanche avec une grande curiosité, celle de voir de quelle façon un bâtiment que j’y pu visiter maintes fois pour des procédures consulaires (refaire son passeport et certificat de mariage entre autres) a pu être trituré. Les artistes invités, confirmés ou universitaires, ont envahis chaque espace: des façades à l’extérieur, aux bureaux en passant par les couloirs, halls, voiture de fonction… C’est d’ailleurs assez amusant de découvrir l’ambassade de cette façon, repeinte, sans dessus-dessous parfois. Certains artistes revoient le thème du bureau à leur façon (peinture intégrale gris-argent, bureau vide et mobiliers passés par la fenêtre, …), d’autres s’amusent de clichés culturels japonais ou français: des personnages de manga et de jeux video (Mario), des figures convenues de la culture japonaise ou française (sumo, geisha, cycliste …). La série de photos No Man’s Land se trouvent ci-dessous.



Remplacement et tours inclinées

Comme pour le billet précédent, on continue avec quelques photos argentiques prises dans Tokyo. Les deux photos ci-dessus montrent deux maisons individuelles en contraste. La première est une habitation moderne sobre d’extérieur avec ses murs blancs hermétiques. Elle a été construite dernièrement dans un petit quartier résidentiel près de Ebisu. Je ne me souviens plus exactement, mais elle devait être précédée par une vieille maison dans l’esprit de celle de la deuxième photo.

La tour de l’université Kokugakuin en version inclinée à Hiroo qui n’en finit pas de s’étendre. Ca fait plaisir de retrouver le bruit de l’argentique, quand même légèrement forcé par le scanner.