Des photos de rues à Shibuya, à Harajuku et en passant par d’autres lieux, Takadonobaba cette fois-ci, un peu d’architecture, des graffiti de rues et quelques passants par-ci par-là sans la foule, il s’agit d’une composition assez classique d’un billet sur Made in Tokyo. Quelques photographies au milieu du billet nous montre Takeshita Street à Harajuku sans un chat. Il est encore tôt le matin, vers 8h, et la foule qui va emprunter cette rue piétonne n’est pas encore réveillée. Sur Cat Steert, même chose, les nombreux magasins de la rue n’ouvriront que vers 10-11h, donc il n’y a personne. J’aime bien Harajuku à ce moment là pour cette impression paisible. Sur un panneau blanc de distributeur automatique de boissons, je suis intrigué par la répétition d’autocollants NOE246 sur les visages d’idoles japonaises. Après quelques recherches rapides, il s’agit d’un artiste de rue taïwanais sous le pseudonyme de NOE, qui sévit à Tokyo notamment.
Toutes les photos de ce billet ont été prises la même journée de congé. Je me suis levé tôt pour aller chercher des talismans au sanctuaire Ana Hachiman de Waseda. Comme tous les ans, il y a foule et il faut y aller tôt, vers 6h du matin dans mon cas. Pour aller à Waseda, on passe en train par la gare de Takadanobaba, station que je connais très peu. Sous les rails près de la station, des murs sont décorés de personnages du mangaka Osamu Tezuka, dont le robot Atomu (que l’on appelle Astro à l’étranger) qui serait apparemment « né » à Takadanobaba. Sur le retour de Waseda, j’abandonne le train de la Yamanote en cours de route en raison de la densité de remplissage des wagons. A partir de Harajuku, je commence à marcher dans les rues pratiquement vides qui me font penser aux photographies de Masataka Nakano que je découvrais il y a dix ans.
Ce billet est entouré d’architecture, le cinéma Rise de Atsushi Kitagawa et l’immeuble Dior Omotesando de SANAA (Kazuyo Sejima / Ryue Nishizawa).
Le titre du billet reprend le ‘Now is forever‘ de Stephen Powers sur un mur d’Harajuku.