戦え

Tous ces événements ne me donnent pas trop envie d’écrire, et j’ai assez peu de nouvelles photographies car nous avons passé une bonne partie du week-end dernier, le temps du passage du typhon, à l’abris à la maison. Pas de dégâts autour de nous à part un ou deux panneaux retournés par le vent. La situation est bien différente dans le Nord du Japon avec de nombreuses inondations, qu’on montre beaucoup à la télévision. La victoire exceptionnelle de l’équipe japonaise au Rugby contre l’Ecosse a du mal à faire oublier ces événements. Les joueurs en parlent tous en interview à la fin du match. Je montre plutôt des photographies prises il y a déjà un mois au parc olympique de Komazawa. C’est un endroit que j’aime beaucoup même quand il pleut, notamment pour l’architecture du stade, du gymnase et de la tour en paliers sur un côté de la vaste place centrale. Je m’aventure un peu autour du parc pour y découvrir quelques maisons intéressantes et un jardin public avec des jeux pour enfants très colorés, contrastant avec la grisaille de cette journée là.

Extraits des vidéos sur YouTube des morceaux My Landscape et GiANT KiLLERS du groupe BiSH sur leur album THE GUERiLLA BiSH sorti en 2017.

Une nouvelle opération marketing de Wack propose chaque album du groupe d’idoles alternatives BiSH au prix de 300¥ sur iTunes pendant une journée seulement le 11 Octobre, alors je me laisse tenter par l’avant dernier album du groupe intitulé THE GUERiLLA BiSH. Je n’écoute pour l’instant que deux morceaux de l’album, car je ne sais pour quelle raison, j’ai envie d’y revenir sans cesse. Le premier morceau My Landscape est un morceau pop alternant moments de calme à la fois symphonique et panoramique avec des moments de tensions vocales, comme BiSH sait si bien le faire. On se laisse facilement prendre par le rythme et les accélérations de ce morceau. Le deuxième morceau que j’écoute en boucle est GiANT KiLLERS. Ce morceau ressemble à un hymne, ce qui me paraissait tout d’abord un peu rebutant, la première fois que j’ai entendu ce morceau il y a plusieurs mois. Je ne sais pourquoi il prend une autre dimension pour moi maintenant. J’aime le rythme effréné et l’alternance des voix, qui font de ce morceau une sorte de bulldozer sonore inarrêtable. Cette tension devient vite contagieuse, surtout quand on regarde le groupe en Live dans la grande salle de Makuhari Messe alors que les mouvements de foule tournent comme un tourbillon de typhon. Écouter ce morceau me libère d’un certain stress que j’ai du mal à expliquer mais qui doit être très lié aux événements de ce week-end en dehors de Tokyo, et à des réminiscences de mars 2011, même si les deux événements n’ont pas vraiment la même ampleur.

Et à propos, les plus attentifs et curieux visiteurs auront peut être remarqué un lien additionnel vers un site Tumblr dans la barre du menu. Je maintenais auparavant un site Tumblr contenant des liens vers une multitude de choses hétéroclites, parfois des images ou des vidéos, des choses que j’avais vu ou lu et que je gardais comme sur un bloc-notes car elles pouvaient m’inspirer un jour ou l’autre sur Made in Tokyo. J’ai effacé ce site Tumblr sur un coup de tête sans vraiment le regretter car il n’y avait pas de contenu qui m’était propre, seulement des re-publications d’autres articles sur Tumblr. C’est d’ailleurs le mode principal de fonctionnement de Tumblr. J’ouvre maintenant une autre page Tumblr intitulée, de manière énigmatique, Daydream Number 5. J’y re-publie des vidéos vues sur YouTube que je veux garder en mémoire, principalement de la musique japonaise. Je ne suis pas sûr de maintenir cette page pendant longtemps mais j’aime l’idée d’y réunir les morceaux que j’aime et dont je parle déjà, pour la plupart, dans des articles de Made in Tokyo.

le parc olympique de Komazawa (stade1)

Nous accompagnons Zoa jusqu’au stade olympique de Komazawa, pour des épreuves d’athlétisme. Il ne s’agit bien entendu pas d’une compétition de niveau olympique, mais d’une petite compétition inter-écoles de course sur 100 mètres, de saut en longueur et de relais. Zoa est membre du club de course de son école primaire et ce genre d’évènements et de sorties extra scolaires sont organisées de temps en temps. On ne peut pas dire que je raffolais de ce genre de choses quand j’avais son âge, mais il est un peu différent de moi à ce niveau là. La météo n’était malheureusement pas idéale car il a plu presque toute la journée. Cela n’a pas empêché les petits de courir dehors sur le terrain du stade olympique, l’air de rien. Entre deux épreuves, je me promène sur le grand parvis du parc olympique. J’ai assez souvent pris en photographie la tour blanche à paliers qui ressemble à un sautoir de piscine, ainsi que le stade et gymnase construits initialement pour les jeux olympiques de Tokyo en 1964. Ils étaient utilisés pour les épreuves de lutte, volley-ball, football et hockey sur gazon. La longue tour ainsi que le Komazawa Gymnasium aux angles accentués sont de l’architecte Yoshinobu Ashihara, tandis que le Komazawa Olympic Park Stadium aux formes courbes fut conçu par Masachika Murata. Les deux bâtiments sont de formes très différentes et même opposées. En face de la tour blanche, de l’autre côté du parvis, la salle autrefois utilisée pour les épreuves de volley-ball a été entièrement rénovée. Elle est surmontée d’un étrange arche et sa toiture est couverte de gazon. La pluie finit par cesser en deuxième partie d’après-midi, ce qui nous permet d’apprécier un petit peu plus les exploits sportifs des petits.

deux vues olympiques

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Deux complexes des Jeux olympiques d’été de 1964 à Tokyo, à Komazawa et à Yoyogi. Ces vues en noir et blanc argentiques se mélangent. J’ai repris l’argentique pour une série de 3 pellicules. Ca faisait longtemps, mais l’envie me reprend de temps en temps. J’aime l’intemporalité que les photographies argentiques procurent.

Komazawa Control Tower

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J’étais aujourd’hui avec Zoa au grand Parc Olympique de Komazawa. Il s’entraine au vélo et tout en traversant le parc et les pistes cyclables, j’en profite aussi pour inaugurer mon nouvel objectif photographique, le Canon EF 40mm f/2.8 STM. C’est le plus petit objectif de la gamme Canon et presque le moins cher également. Il faut que je m’habitue à cette nouvelle focale (pas facile) car je n’utilise pratiquement que mon Sigma 20mm depuis 11 ans. Le problème du Sigma, c’est sa taille et son poids, j’étais à la recherche d’un objectif léger et celui-ci avait de bonnes critiques. Idéalement, j’aurais voulu un 35mm. Et avec cet objectif « pancake », mon DSLR ressemble presque à un compact. A vrai dire, j’en ai déjà marre d’instagram, donc je cherche à rendre mon reflex plus facile à transporter.

En photo ci-dessus, avec le Canon 40mm donc, la tour de contrôle du parc Olympique de Komazawa. La tour est de l’architecte Yoshinobu Ashihara et date de 1964.

Komazawa en courbure

Dans ce billet, on trouvera une série de photos du complexe sportif de Komazawa, construit en 1964 (achevé en juin) pour les Jeux Olympiques de Tokyo. Je concentre la photographie sur le travail de Masachika Murata (1906-1987) sur le stade de football avec l’élégante toiture courbée, plantée dans le sol et se rejoignant vers le ciel au dessus des gradins. On ne peut malheureusement pas se promener sous les arches (ou sur le terrain pour quelques passes), je me contenterais de photos d’ensemble, avec des sportifs du dimanche comme décor bienvenu. Ce stade vient contraster avec le complexe sportif en angles pointus, concu par Yoshinobu Ashihara, et situé de l’autre côté de la grande place.

Sur cette place à l’entrée du stade, on remarquera forcément la grande tour géométrique à plusieurs paliers. La signification de cette architecture aux airs de symbole m’échappe un peu. Le dimanche dans le parc olympique de Komazawa, la population est jeune. Les jeunes filles s’entrainent à la danse en groupe dans des coins du parc, tandis que les garcons font du sport à l’entrée. Et au milieu de tout ca, les autres promènent (montrent) leurs chiens …